« Je me réjouis de la cérémonie de mise en place du Comité de pilotage pour de l’audit du fichier électoral puisque cela montre la maturité de la classe politique sénégalaise à faire face aux problèmes relatifs aux processus démocratiques », s’exprime ainsi le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom de la mise sur pied du Comité de pilotage devant superviser les experts de l’Ue, de l’Allemagne et des Etats Unis pour l’audit du fichier électoral. Cela conformément, dit-il, à la volonté du chef de l’Etat, qui « au sortir des élections locales a émis l’idée lors de son adresse à la nation d’auditer le fichier électoral, mais aussi de tout le processus électoral par des experts indépendants de l’Union européenne ».
Et le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur de poursuivre : « les experts de l’Ue, des Usa et de l’Allemagne vont travailler dans une indépendance la plus totale sous la supervision du Comité de pilotage. Le rapport qu’ils produiront à la fin de leurs travaux sera transmis au gouvernement, à l’opposition, à la Cena. Cela avant d’engager des discussions sur des imperfections dans le cadre du renforcement de la démocratie sénégalaise ».
Cette profession de foi du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur ne semble pas emballer les membres de la Commission électorale de Bennoo Siggil Senegaal.
Intervenant à la suite du ministre de l’Intérieur, M. Ousmane Badiane, président de cette commission électorale de Bss estime qu’on ne juge jamais un gouvernement par ses propos, mais par ses actes. Il s’engage ainsi à dresser une liste des actes du gouvernement qui ne corroborent pas l’assurance du ministre en charge de l’organisation des élections. Il soutiendra que « c’est au moment où beaucoup de Sénégalais avaient besoin des cartes d’identité nationale pour s’inscrire que le ministère de l’Intérieur en avait arrêté la production, pour préférer des inscriptions douteuses au niveau des frontières à travers des audiences foraines ».
« En plus, nous contestons Me Ousmane Ngom pour son travail partisan lors de l’élection présidentielle de 2007. Egalement, nous contestons le président du Conseil constitutionnel pour le rôle de mauvais arbitre qu’il a joué dans le cadre de l’affaire de Ndindi et Ndoulo lors des élections locales de 2009 ».
Mieux, M. Badiane laisse entendre « qu’il ya aura dans tous les cas un autre audit du fichier électoral, un audit de la carte électorale, un audit des listes électorales, des audits croisés, entre le fichier et la carte électorale, entre le fichier et les listes électorales, un autre audit croisé entre la carte électorale et les listes électorale ».
Ferloo.com
Et le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur de poursuivre : « les experts de l’Ue, des Usa et de l’Allemagne vont travailler dans une indépendance la plus totale sous la supervision du Comité de pilotage. Le rapport qu’ils produiront à la fin de leurs travaux sera transmis au gouvernement, à l’opposition, à la Cena. Cela avant d’engager des discussions sur des imperfections dans le cadre du renforcement de la démocratie sénégalaise ».
Cette profession de foi du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur ne semble pas emballer les membres de la Commission électorale de Bennoo Siggil Senegaal.
Intervenant à la suite du ministre de l’Intérieur, M. Ousmane Badiane, président de cette commission électorale de Bss estime qu’on ne juge jamais un gouvernement par ses propos, mais par ses actes. Il s’engage ainsi à dresser une liste des actes du gouvernement qui ne corroborent pas l’assurance du ministre en charge de l’organisation des élections. Il soutiendra que « c’est au moment où beaucoup de Sénégalais avaient besoin des cartes d’identité nationale pour s’inscrire que le ministère de l’Intérieur en avait arrêté la production, pour préférer des inscriptions douteuses au niveau des frontières à travers des audiences foraines ».
« En plus, nous contestons Me Ousmane Ngom pour son travail partisan lors de l’élection présidentielle de 2007. Egalement, nous contestons le président du Conseil constitutionnel pour le rôle de mauvais arbitre qu’il a joué dans le cadre de l’affaire de Ndindi et Ndoulo lors des élections locales de 2009 ».
Mieux, M. Badiane laisse entendre « qu’il ya aura dans tous les cas un autre audit du fichier électoral, un audit de la carte électorale, un audit des listes électorales, des audits croisés, entre le fichier et la carte électorale, entre le fichier et les listes électorales, un autre audit croisé entre la carte électorale et les listes électorale ».
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