Celle qui s'apprête à rejoindre le conseil de surveillance d'un des plus puissants constructeurs automobiles de la planète n'est autre que l'ancienne baby-sitter des enfants du président de VW, Ferdinand Piëch. Entre-temps, elle est devenue sa femme, puis la mère de trois de ses douze enfants, et donc maintenant l'un de ses bras droits dans ses affaires.
Pour Ferdinand Piëch, le petit-fils du créateur de la Coccinelle, c'est une semaine faste. Mardi, il a fêté ses 75 ans, mercredi, il s'est offert un petit plaisir : Ducati (pas une moto, l'entreprise carrément) pour 860 millions d'euros. Et jeudi, outre la joie d'accueillir sa femme à ses côtés au conseil d'administration, il devait se faire reconduire à la présidence jusqu'à ses 80 ans.
VW n'est pas seulement un constructeur automobile qui a du succès, c'est aussi une entreprise qui s'est constitué au fil du temps une gouvernance... particulière. Sur les vingt membres du conseil de surveillance, les familles Piëch et les cousins Porsche vont désormais disposer de cinq sièges, Ursula remplaçant au pied levé un administrateur indépendant, Michael Frenzel, le patron du groupe de tourisme TUI.
Ils peuvent compter également sur le soutien du Land de Basse-Saxe, qui détient deux sièges et une "golden share", c'est-à-dire un système de droit de vote exorbitant censé empêcher toute OPA hostile. Un mécanisme qui est dénoncé depuis des années par la Commission européenne. En vain jusqu'à présent.
On peut aussi évoquer la rémunération des huit membres du comité de direction, qui a été doublée entre 2010 et 2011 pour atteindre 70 millions d'euros, dont 17,5 millions pour le seul Martin Winterkorn, le patron opérationnel. Record d'Allemagne battu.
Et alors ? Répond VW. Le bénéfice opérationnel avoisine les 19 milliards d'euros en 2011 et l'action a doublé en deux ans. C'est vrai que tant que les affaires tournent, le côté folklorique de la gouvernance peut paraître secondaire. Mais quid si les choses commençaient à se gâter ? Qui pourra arrêter le bolide ? Super nanny ?
Source: Le monde.fr
Pour Ferdinand Piëch, le petit-fils du créateur de la Coccinelle, c'est une semaine faste. Mardi, il a fêté ses 75 ans, mercredi, il s'est offert un petit plaisir : Ducati (pas une moto, l'entreprise carrément) pour 860 millions d'euros. Et jeudi, outre la joie d'accueillir sa femme à ses côtés au conseil d'administration, il devait se faire reconduire à la présidence jusqu'à ses 80 ans.
VW n'est pas seulement un constructeur automobile qui a du succès, c'est aussi une entreprise qui s'est constitué au fil du temps une gouvernance... particulière. Sur les vingt membres du conseil de surveillance, les familles Piëch et les cousins Porsche vont désormais disposer de cinq sièges, Ursula remplaçant au pied levé un administrateur indépendant, Michael Frenzel, le patron du groupe de tourisme TUI.
Ils peuvent compter également sur le soutien du Land de Basse-Saxe, qui détient deux sièges et une "golden share", c'est-à-dire un système de droit de vote exorbitant censé empêcher toute OPA hostile. Un mécanisme qui est dénoncé depuis des années par la Commission européenne. En vain jusqu'à présent.
On peut aussi évoquer la rémunération des huit membres du comité de direction, qui a été doublée entre 2010 et 2011 pour atteindre 70 millions d'euros, dont 17,5 millions pour le seul Martin Winterkorn, le patron opérationnel. Record d'Allemagne battu.
Et alors ? Répond VW. Le bénéfice opérationnel avoisine les 19 milliards d'euros en 2011 et l'action a doublé en deux ans. C'est vrai que tant que les affaires tournent, le côté folklorique de la gouvernance peut paraître secondaire. Mais quid si les choses commençaient à se gâter ? Qui pourra arrêter le bolide ? Super nanny ?
Source: Le monde.fr