Richard Yung commence par une permanence au consulat où je reçois une dizaine de nos compatriotes venus exposer leurs problèmes, puis je visite les services consulaires. Plus de 20 000 personnes sont inscrites au registre consulaire. Alain Jouret et Béatrice Biger, responsable du service de l’état-civil et de la nationalité, m’exposent les difficultés rencontrées dans la transcription des actes d’état-civil (actes de naissance, mariages) liées à la fraude. Ils soulignent le nombre non négligeable de mariages forcés et de pressions sur des personnes fragiles pour leur imposer un mariage non voulu qui, ainsi que la polygamie légale et générale, font des victimes parmi nos concitoyens. Pierre-Michaël Ittah, chef du service social et assistant social, s’occupe des 230 à 300 allocataires. Beaucoup sont indigents : des femmes seules avec enfants, des enfants livrés à eux-mêmes. L’allocation est de 420 €. Il gère aussi les bourses. Les demandes sont en augmentation de 10 % chaque année, à cause de la paupérisation de nos familles au Sénégal. Plus de 1800 enfants sont boursiers dans les 14 écoles concernées. Philippe Lignac, chef du service des visas, doit avec une douzaine d’agents gérer 30 500 demandes de visas, la constitution des dossiers étant externalisée depuis quelques semaines. Les effectifs sont restés constants (14).
Avec Alain Jouret, Consul général, et Philippe Lignac au milieu, chef du service des visas et Richard Yung, SénateurRédigé par leral.net le Vendredi 11 Juillet 2014 à 00:59 | | 0 commentaire(s)|
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