Vous faites partie des rédacteurs du programme Yoonu Yokkuté du candidat Macky Sall. Sur quelle base avez-vous été sélectionné ?
J’ai eu l’honneur, en effet, d’avoir participé, par ma réflexion et mes notes, à la conception du programme Yonnu Yokkuté ceci grâce à mon expertise des problématiques des PME/PMI. Car, pendant des années, j’étais incubateur d’idées et de projets majeurs pour le compte du Spids (le Syndicat professionnel des industries du Sénégal) et, justement, la création d’emploi, qui passe par la création d’entreprise, était au cœur du programme du président Macky Sall.
Rappelez-nous les grandes lignes du programme Yoonu Yokkuté
Les principales mesures à retenir du programme Yoonu Yokkuté :
Une reforme fiscale : Pour donner du pouvoir d’achat aux salariés et doper la consommation gage de croissance d’une part et, au niveau des entreprises, une incitation aux investissements productifs par une taxe sur les bénéfices nets d’autre part ;
Mesures pour l’emploi : par la création de milliers d’emploi sur le quinquennat notamment pour les jeunes ;
Mesures pour la croissance et la production par la création du Fongip (Fonds de garantie pour les investissements prioritaires) car c’est par l’investissement que nous parviendrons à créer de la croissance et de l’emploi dans ce pays et le Fongip est un instrument au service de cette stratégie économique et doté d’une puissance de frappe de plus de 10 milliards ;
Mesures pour la solidarité nationale par la mise sur pied de la Caisse Autonome de Protection Sociale Universelle qui vient en soutien aux plus vulnérables de nos compatriotes avec un budget de 10 milliards ;
Des mesures pour l’agriculture le programme met l’accent sur la diversification de la production, une meilleure structuration des filières agro-sylvo-pastorales ce qui va contribuer à la création d’une chaîne de valeur intra et inter sectorielle. Pour relever ce défi, le Programme national d’investissement agricole (Pnia) dont l’objectif est de répondre aux défis de la politique agricole commune de l’Afrique de l’ouest a été mis sur pied.
J’aurai pu citer les mesures contre les déficits (diminution du train de vie de l’Etat) des mesures hardies pour la banlieue… et un certain nombre de mesures structurelles qui touchent à l’état : la rationalisation de son organisation, l’accroissement de son efficacité opérationnelle et l’optimisation de ses coûts externes.
Plus d’un an après l’élection de Macky Sall, est-ce que le programme Yoonu Yokkuté est aujourd’hui mis en oeuvre?
Ce qui a été fait depuis un an est consistant même si ce qui reste à faire est considérable. Toutefois, rien de ce qui n’a pas été fait n’est irréversible. Je pense que les réformes qui ont été engagées vont changer le visage du Sénégal. Mais elles demandent du temps pour donner leur pleine mesure. Car une politique n'est pas une addition de mesures, même justes, même fortes. C'est une inspiration commune, un sens partagé, c'est tout simplement une ligne qui doit être portée envers et contre tout et le Président Macky Sall a inscrit son action au service du Sénégal dans cette dynamique là à travers le programme Yonnu Yokkuté
Pourtant, beaucoup pensent que le bilan de Macky Sall à la tête du pays n’est pas fameux…
Je comprends, face aux difficultés de la vie, l’impatience de mes compatriotes mais j’en appelle à leur patience et leur sens du discernement car quand vous semez, quand vous êtes jardinier, ça ne pousse pas dans les minutes qui suivent. Parfois, il faut s'y reprendre à plusieurs fois, parce que la terre a été abandonnée, n'a pas été bien entretenue. C'était la situation de notre pays quand Macky arrivait au pouvoir. Les clignotants de notre économie commencent à passer au vert : selon les chiffres de l’Ansd, le Pib a connu un accroissement de près de 3,2% et l’indice de la production industrielle une hausse de 8,5%. Ce qui nous place devant des pays comme le Ghana ou la Côte d’Ivoire. Contrairement à la décennie ‘Wadd’ où le Sénégal décrochait par rapport à nos voisins en terme de croissance.
De même, la diminution de certaines denrées de premières nécessités, combinées à la baisse des impôts pour les salariés et le coût à la vente des produits agricoles, ont eu comme effet immédiat d’augmenter le pouvoir d’achat des Sénégalais de prés de 7.5%. Au même moment, en Afrique subsaharienne, ce taux est de l’ordre de 4%.
Pour Monsieur Idrissa Seck qui demandait une augmentation du pouvoir, au vu de ces chiffres, il doit féliciter le gouvernement de Abdoul Mbaye. Maîtriser son temps car un an, c'est court, mais quatre ans, ce n'est pas long, voilà tout l’enjeu pour ce quinquennat de Macky car la Présidence, c’est comme du ciment à prise rapide : plus on attend et plus il est difficile d’agir.
Aux ministres, je dis : ‘’Levez la tête. Soyez offensifs. Défendez la ligne du gouvernement’’.
Ceux qui avaient soutenu ont été pour la plupart été récompensés. Ils sont nommés à des postes de responsabilité. Pourquoi Macky vous a-t-il zappé ?
A vrai dire, je n’étais pas un acteur politique et ma participation à la rédaction du programme Yonnu Yokkuté tient plus à un travail de technocrate qu’à autre chose. Et ma démarche n’était dictée par je ne sais aucun calcul politique encore moins la quête de récompenses. Là où j’exerce mes talents, je sers aussi mon pays. Néanmoins, je me tiens à la disposition du Président s’il pense que je pourrais servir ailleurs ou autrement.
Pourquoi vous avez décidé de descendre dans l’arène politique ?
A l’appel du Président Macky, qui a demandé aux Sénégalais d’un certain profil et d’une certaine expertise de descendre dans l’arène politique, j’ai décidé de m’engager à ses côtés pour l’aider à relever les défis auxquels notre pays fait face. Car la politique est une question de circonstances et de devoir. Je suis devenu responsable politique de l'Alliance pour la République à Kaolack.
Comment se porte l’Apr à Kaolack ?
En l’absence d’une étude d’impact sur le terrain, il est difficile de dresser un bilan. Néanmoins, malgré certains handicaps inhérents à un jeune parti, je crois pouvoir dire que le parti élargit ses bases au delà de son socle d’avant premier tour. Pour ma part, depuis plus de six mois, tous les weekends je sillonne Kaolack. Je vais à la rencontre des acteurs économiques, culturels, associatifs pour les convaincre de soutenir le Président Macky Sall et ce travail porte ses fruits car beaucoup de responsables de tout bord adhèrent à ma démarche.
Comment l’Apr compte aller aux Locales de 2014 à Kaolack ? Seul ou avec les alliés de Benno Bokk Yakaar ?
Nul ne peut dire aujourd’hui sous quel format tel ou tel parti va aller aux élections. L’idéal serait que des coalitions cohérentes se forment autour de programmes réalistes pour aller conquérir les suffrages ‘’communaux’’.
Etes-vous vous candidat pour la mairie de Kaolack ?
Pour moi, le temps n'est pas aux candidatures. Mais j’entends réaffirmer que ma détermination est totale pour accompagner le redressement global dont notre ville a besoin. J’annonce ma volonté d'aller à la rencontre des Kaolackois. Pour les entendre mais aussi leur dire ma part de vérité et les convaincre que le déclin ne peut pas être le destin de Kaolack.
J’ai eu l’honneur, en effet, d’avoir participé, par ma réflexion et mes notes, à la conception du programme Yonnu Yokkuté ceci grâce à mon expertise des problématiques des PME/PMI. Car, pendant des années, j’étais incubateur d’idées et de projets majeurs pour le compte du Spids (le Syndicat professionnel des industries du Sénégal) et, justement, la création d’emploi, qui passe par la création d’entreprise, était au cœur du programme du président Macky Sall.
Rappelez-nous les grandes lignes du programme Yoonu Yokkuté
Les principales mesures à retenir du programme Yoonu Yokkuté :
Une reforme fiscale : Pour donner du pouvoir d’achat aux salariés et doper la consommation gage de croissance d’une part et, au niveau des entreprises, une incitation aux investissements productifs par une taxe sur les bénéfices nets d’autre part ;
Mesures pour l’emploi : par la création de milliers d’emploi sur le quinquennat notamment pour les jeunes ;
Mesures pour la croissance et la production par la création du Fongip (Fonds de garantie pour les investissements prioritaires) car c’est par l’investissement que nous parviendrons à créer de la croissance et de l’emploi dans ce pays et le Fongip est un instrument au service de cette stratégie économique et doté d’une puissance de frappe de plus de 10 milliards ;
Mesures pour la solidarité nationale par la mise sur pied de la Caisse Autonome de Protection Sociale Universelle qui vient en soutien aux plus vulnérables de nos compatriotes avec un budget de 10 milliards ;
Des mesures pour l’agriculture le programme met l’accent sur la diversification de la production, une meilleure structuration des filières agro-sylvo-pastorales ce qui va contribuer à la création d’une chaîne de valeur intra et inter sectorielle. Pour relever ce défi, le Programme national d’investissement agricole (Pnia) dont l’objectif est de répondre aux défis de la politique agricole commune de l’Afrique de l’ouest a été mis sur pied.
J’aurai pu citer les mesures contre les déficits (diminution du train de vie de l’Etat) des mesures hardies pour la banlieue… et un certain nombre de mesures structurelles qui touchent à l’état : la rationalisation de son organisation, l’accroissement de son efficacité opérationnelle et l’optimisation de ses coûts externes.
Plus d’un an après l’élection de Macky Sall, est-ce que le programme Yoonu Yokkuté est aujourd’hui mis en oeuvre?
Ce qui a été fait depuis un an est consistant même si ce qui reste à faire est considérable. Toutefois, rien de ce qui n’a pas été fait n’est irréversible. Je pense que les réformes qui ont été engagées vont changer le visage du Sénégal. Mais elles demandent du temps pour donner leur pleine mesure. Car une politique n'est pas une addition de mesures, même justes, même fortes. C'est une inspiration commune, un sens partagé, c'est tout simplement une ligne qui doit être portée envers et contre tout et le Président Macky Sall a inscrit son action au service du Sénégal dans cette dynamique là à travers le programme Yonnu Yokkuté
Pourtant, beaucoup pensent que le bilan de Macky Sall à la tête du pays n’est pas fameux…
Je comprends, face aux difficultés de la vie, l’impatience de mes compatriotes mais j’en appelle à leur patience et leur sens du discernement car quand vous semez, quand vous êtes jardinier, ça ne pousse pas dans les minutes qui suivent. Parfois, il faut s'y reprendre à plusieurs fois, parce que la terre a été abandonnée, n'a pas été bien entretenue. C'était la situation de notre pays quand Macky arrivait au pouvoir. Les clignotants de notre économie commencent à passer au vert : selon les chiffres de l’Ansd, le Pib a connu un accroissement de près de 3,2% et l’indice de la production industrielle une hausse de 8,5%. Ce qui nous place devant des pays comme le Ghana ou la Côte d’Ivoire. Contrairement à la décennie ‘Wadd’ où le Sénégal décrochait par rapport à nos voisins en terme de croissance.
De même, la diminution de certaines denrées de premières nécessités, combinées à la baisse des impôts pour les salariés et le coût à la vente des produits agricoles, ont eu comme effet immédiat d’augmenter le pouvoir d’achat des Sénégalais de prés de 7.5%. Au même moment, en Afrique subsaharienne, ce taux est de l’ordre de 4%.
Pour Monsieur Idrissa Seck qui demandait une augmentation du pouvoir, au vu de ces chiffres, il doit féliciter le gouvernement de Abdoul Mbaye. Maîtriser son temps car un an, c'est court, mais quatre ans, ce n'est pas long, voilà tout l’enjeu pour ce quinquennat de Macky car la Présidence, c’est comme du ciment à prise rapide : plus on attend et plus il est difficile d’agir.
Aux ministres, je dis : ‘’Levez la tête. Soyez offensifs. Défendez la ligne du gouvernement’’.
Ceux qui avaient soutenu ont été pour la plupart été récompensés. Ils sont nommés à des postes de responsabilité. Pourquoi Macky vous a-t-il zappé ?
A vrai dire, je n’étais pas un acteur politique et ma participation à la rédaction du programme Yonnu Yokkuté tient plus à un travail de technocrate qu’à autre chose. Et ma démarche n’était dictée par je ne sais aucun calcul politique encore moins la quête de récompenses. Là où j’exerce mes talents, je sers aussi mon pays. Néanmoins, je me tiens à la disposition du Président s’il pense que je pourrais servir ailleurs ou autrement.
Pourquoi vous avez décidé de descendre dans l’arène politique ?
A l’appel du Président Macky, qui a demandé aux Sénégalais d’un certain profil et d’une certaine expertise de descendre dans l’arène politique, j’ai décidé de m’engager à ses côtés pour l’aider à relever les défis auxquels notre pays fait face. Car la politique est une question de circonstances et de devoir. Je suis devenu responsable politique de l'Alliance pour la République à Kaolack.
Comment se porte l’Apr à Kaolack ?
En l’absence d’une étude d’impact sur le terrain, il est difficile de dresser un bilan. Néanmoins, malgré certains handicaps inhérents à un jeune parti, je crois pouvoir dire que le parti élargit ses bases au delà de son socle d’avant premier tour. Pour ma part, depuis plus de six mois, tous les weekends je sillonne Kaolack. Je vais à la rencontre des acteurs économiques, culturels, associatifs pour les convaincre de soutenir le Président Macky Sall et ce travail porte ses fruits car beaucoup de responsables de tout bord adhèrent à ma démarche.
Comment l’Apr compte aller aux Locales de 2014 à Kaolack ? Seul ou avec les alliés de Benno Bokk Yakaar ?
Nul ne peut dire aujourd’hui sous quel format tel ou tel parti va aller aux élections. L’idéal serait que des coalitions cohérentes se forment autour de programmes réalistes pour aller conquérir les suffrages ‘’communaux’’.
Etes-vous vous candidat pour la mairie de Kaolack ?
Pour moi, le temps n'est pas aux candidatures. Mais j’entends réaffirmer que ma détermination est totale pour accompagner le redressement global dont notre ville a besoin. J’annonce ma volonté d'aller à la rencontre des Kaolackois. Pour les entendre mais aussi leur dire ma part de vérité et les convaincre que le déclin ne peut pas être le destin de Kaolack.