Qui est Amadou Badiane ?
Je suis marié et père de trois enfants. Je suis un enfant de la Médina. J’ai fait un long chemin dans entrepreneuriat. Je fais partie des premiers à avoir fait la promotion de entrepreneuriat au Sénégal. Je suis ensuite parti en France où j’y suis resté pendant 15 ans. Depuis pratiquement 8 ans, j’ai ouvert et fait beaucoup de choses ici au Sénégal pour permettre à notre pays de répondre aux exigences de entrepreneuriat et de réaliser quelque chose. Je suis une personne un peu effacée raison pour laquelle beaucoup de gens ne me connaissent pas.
L'idée de transférer la lutte sénégalaise en France vient-elle de vous? Si oui, depuis quand mûrissez-vous le projet ?
Cette idée m’est propre. Elle date de 2009. Lorsque j’ai décidé d’investir dans la lutte, mon objectif n’était pas d’organiser des combats de lutte comme le font les autres. Ce qui m’intéressait c’était le sport. J’ai d’abord organisé un premier gala, ensuite un deuxième et puis, il fallait regarder un autre format qui m’intéressait. Et depuis lors, j’étais en train de mûrir le projet. Dieu a fait qu’aujourd’hui j’ai eu des partenaires qui m’ont permis de faire ça. Parce qu’un projet comme ça, si on n’a pas de diffuseurs ça ne peut pas avoir lieu. Ce qui me tenait également à cœur c'était de médiatiser au plus haut niveau cet événement c’est pourquoi nous avons eu la chance d’avoir comme partenaire Canal+. Et, par la suite, nous avons validé l’organisation de l’événement.
Est-ce que toutes les dispositions sont prises pour réussir l’organisation de ce gala de lutte à Bercy ?
Au moment où je vous parle, toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de ce grand événement de lutte à Bercy. Vous savez, pour un si grand événement, qui nécessite le déplacement de plusieurs personnes, il faut d’abord prendre un certain nombre de dispositions concernant notamment l’hôtellerie, la logistique, le transport. Pour être plus proche de Bercy, nous avons loué l’hôtel Ibis. C’est pour permettre aux gens de dormir en toute tranquillité avant d'aller suivre à l’aise les combats. Baboye sera logé à l’hôtel Kriad. Bombardier logera au Novotel. Ils seront séparés des autres lutteurs et des six membres du Cng, composé des trois arbitres, d’un superviseur, d’un délégué fédéral et d’un conseiller du président du Cng. Quant à certains, ils seront logés à l’hôtel Ibis. En plus des accompagnants des lutteurs, qui frôlent la quarantaine, devant aller prendre part à cet événement de lutte à Bercy, il y aura aussi d’autres invités de marque et le staff de Badiane Production. Ils feront là-bas quatre jours, sauf les lutteurs qui ont des obligations personnelles.
Et les dispositions sécuritaires ?
En ce qui concerne la sécurité dans l’enceinte, il y a plusieurs aspects. Vous savez, on va sans doute recevoir de hautes autorités françaises, ainsi donc la sécurité dans l’enceinte sera de mise. Elle sera assurée évidemment par des éléments de la sécurité française. Mais, je ne saurais vous dire tout de suite le nombre. Il me faut aller rencontrer les autorités françaises pour coordonner l’événement avec eux, car, nous accueillerons de hautes personnalités. D’ailleurs, j’ai une réunion avec la préfecture de Police, je quitte ce soir (la nuit du jeudi 30 mai 2013) pour la France. Pour ce qui est de la sécurité de Bercy, c’est Bercy qui gère ça. Car, pour l’événement nous avons payé et tout cela est compris dedans. Pour la gestion des entrées, ça aussi nous avons payé une société qui va gérer ça. Mais pour la sécurité globale, le ministère de l’Intérieur français a mis à notre disposition des Crs qui vont nous accompagner pour garantir la sécurité de l’événement. Mais, ce qui est sûr c’est que, compte tenu de l’ampleur de cet événement, il y aura un nombre d’éléments de sécurité significatif. C’est-à-dire une sécurité suffisante qui va garantir l’opération.
Les lutteurs vont devoir porter des gants. Pourquoi une telle décision ?
Oui, lors de ce gala, les lutteurs seront obligés de porter des gants ouverts. C’est pratiquement à main libre. Il faut noter et faire comprendre aux gens qu’en France on ne peut pas taper à main libre, cet acte est interdit par la loi. On a trouvé des gants ouverts, mais il faut dire que c’est avec ces gants que les lutteurs portent quand ils s’entraînent. Ce sont des gants ouverts qui font la moitié de la main. Je pense qu’il y a aucun problème avec ces gants-là. Ils peuvent attraper et faire tout ce que la lutte demande. Aucun problème ne se pose concernant l’utilisation de ces gants-là par les lutteurs. C'est uniquement par mesure de sécurité que les lutteurs sont obligés de les porter. Puisque, en France, le Code du Sport français interdit de taper à main libre, nous ne pouvons donc pas nous dérober à ce code. On est obligé de le respecter.
Beaucoup s’inquiètent car ils estiment qu’à Bercy, il y aura pas du sable et des sacs comme à Demba Diop. Que répondez-vous à ces personnes
Qu’ils se détrompent. Ça sera pareil qu’au stade Demba Diop, il n’y aura pas de changement. Il y aura effectivement du sable, des sacs qui vont former le cercle dans lequel les lutteurs vont s'affronter. Je rassure les amateurs sur ce point, il y aura tout ce qu'ils ont l’habitude de voir à Demba Diop lors des combats de lutte.
Les arbitres de ces affiches de Bercy sont-ils du Cng ?
Je vous l'ai dit. Dans la délégation qui se rendra à Bercy, figurent les six (6) membres du Cng dont trois arbitres. Ce sont eux qui vont se charger de l’arbitrage des combats. Le Cng, nous a accompagné, on a noué un partenariat avec lui, et, ensemble, on a décidé de garantir une bonne opération. Il y a des aspects sur lesquels on a discuté ensemble. Il s’agit des accompagnants des lutteurs, de l’organisation de cet événement. On a regardé également ensemble, en commission technique, tous les paramètres pour réussir l’organisation de cet événement tant attendu par les amateurs et les supporters. Le Cng est même partie prenante de l’événement, il nous a accompagné jusque-là.
Je suis marié et père de trois enfants. Je suis un enfant de la Médina. J’ai fait un long chemin dans entrepreneuriat. Je fais partie des premiers à avoir fait la promotion de entrepreneuriat au Sénégal. Je suis ensuite parti en France où j’y suis resté pendant 15 ans. Depuis pratiquement 8 ans, j’ai ouvert et fait beaucoup de choses ici au Sénégal pour permettre à notre pays de répondre aux exigences de entrepreneuriat et de réaliser quelque chose. Je suis une personne un peu effacée raison pour laquelle beaucoup de gens ne me connaissent pas.
L'idée de transférer la lutte sénégalaise en France vient-elle de vous? Si oui, depuis quand mûrissez-vous le projet ?
Cette idée m’est propre. Elle date de 2009. Lorsque j’ai décidé d’investir dans la lutte, mon objectif n’était pas d’organiser des combats de lutte comme le font les autres. Ce qui m’intéressait c’était le sport. J’ai d’abord organisé un premier gala, ensuite un deuxième et puis, il fallait regarder un autre format qui m’intéressait. Et depuis lors, j’étais en train de mûrir le projet. Dieu a fait qu’aujourd’hui j’ai eu des partenaires qui m’ont permis de faire ça. Parce qu’un projet comme ça, si on n’a pas de diffuseurs ça ne peut pas avoir lieu. Ce qui me tenait également à cœur c'était de médiatiser au plus haut niveau cet événement c’est pourquoi nous avons eu la chance d’avoir comme partenaire Canal+. Et, par la suite, nous avons validé l’organisation de l’événement.
Est-ce que toutes les dispositions sont prises pour réussir l’organisation de ce gala de lutte à Bercy ?
Au moment où je vous parle, toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de ce grand événement de lutte à Bercy. Vous savez, pour un si grand événement, qui nécessite le déplacement de plusieurs personnes, il faut d’abord prendre un certain nombre de dispositions concernant notamment l’hôtellerie, la logistique, le transport. Pour être plus proche de Bercy, nous avons loué l’hôtel Ibis. C’est pour permettre aux gens de dormir en toute tranquillité avant d'aller suivre à l’aise les combats. Baboye sera logé à l’hôtel Kriad. Bombardier logera au Novotel. Ils seront séparés des autres lutteurs et des six membres du Cng, composé des trois arbitres, d’un superviseur, d’un délégué fédéral et d’un conseiller du président du Cng. Quant à certains, ils seront logés à l’hôtel Ibis. En plus des accompagnants des lutteurs, qui frôlent la quarantaine, devant aller prendre part à cet événement de lutte à Bercy, il y aura aussi d’autres invités de marque et le staff de Badiane Production. Ils feront là-bas quatre jours, sauf les lutteurs qui ont des obligations personnelles.
Et les dispositions sécuritaires ?
En ce qui concerne la sécurité dans l’enceinte, il y a plusieurs aspects. Vous savez, on va sans doute recevoir de hautes autorités françaises, ainsi donc la sécurité dans l’enceinte sera de mise. Elle sera assurée évidemment par des éléments de la sécurité française. Mais, je ne saurais vous dire tout de suite le nombre. Il me faut aller rencontrer les autorités françaises pour coordonner l’événement avec eux, car, nous accueillerons de hautes personnalités. D’ailleurs, j’ai une réunion avec la préfecture de Police, je quitte ce soir (la nuit du jeudi 30 mai 2013) pour la France. Pour ce qui est de la sécurité de Bercy, c’est Bercy qui gère ça. Car, pour l’événement nous avons payé et tout cela est compris dedans. Pour la gestion des entrées, ça aussi nous avons payé une société qui va gérer ça. Mais pour la sécurité globale, le ministère de l’Intérieur français a mis à notre disposition des Crs qui vont nous accompagner pour garantir la sécurité de l’événement. Mais, ce qui est sûr c’est que, compte tenu de l’ampleur de cet événement, il y aura un nombre d’éléments de sécurité significatif. C’est-à-dire une sécurité suffisante qui va garantir l’opération.
Les lutteurs vont devoir porter des gants. Pourquoi une telle décision ?
Oui, lors de ce gala, les lutteurs seront obligés de porter des gants ouverts. C’est pratiquement à main libre. Il faut noter et faire comprendre aux gens qu’en France on ne peut pas taper à main libre, cet acte est interdit par la loi. On a trouvé des gants ouverts, mais il faut dire que c’est avec ces gants que les lutteurs portent quand ils s’entraînent. Ce sont des gants ouverts qui font la moitié de la main. Je pense qu’il y a aucun problème avec ces gants-là. Ils peuvent attraper et faire tout ce que la lutte demande. Aucun problème ne se pose concernant l’utilisation de ces gants-là par les lutteurs. C'est uniquement par mesure de sécurité que les lutteurs sont obligés de les porter. Puisque, en France, le Code du Sport français interdit de taper à main libre, nous ne pouvons donc pas nous dérober à ce code. On est obligé de le respecter.
Beaucoup s’inquiètent car ils estiment qu’à Bercy, il y aura pas du sable et des sacs comme à Demba Diop. Que répondez-vous à ces personnes
Qu’ils se détrompent. Ça sera pareil qu’au stade Demba Diop, il n’y aura pas de changement. Il y aura effectivement du sable, des sacs qui vont former le cercle dans lequel les lutteurs vont s'affronter. Je rassure les amateurs sur ce point, il y aura tout ce qu'ils ont l’habitude de voir à Demba Diop lors des combats de lutte.
Les arbitres de ces affiches de Bercy sont-ils du Cng ?
Je vous l'ai dit. Dans la délégation qui se rendra à Bercy, figurent les six (6) membres du Cng dont trois arbitres. Ce sont eux qui vont se charger de l’arbitrage des combats. Le Cng, nous a accompagné, on a noué un partenariat avec lui, et, ensemble, on a décidé de garantir une bonne opération. Il y a des aspects sur lesquels on a discuté ensemble. Il s’agit des accompagnants des lutteurs, de l’organisation de cet événement. On a regardé également ensemble, en commission technique, tous les paramètres pour réussir l’organisation de cet événement tant attendu par les amateurs et les supporters. Le Cng est même partie prenante de l’événement, il nous a accompagné jusque-là.
Pourquoi avez-vous choisi la Première dame, Marième Sall comme marraine de l'événement ?
Je me demande si les gens ont conscience de la portée de cet événement ? Premièrement, il est d’abord l’un des plus grands événement de la diaspora sénégalaise. Car, ça fait longtemps que l’on n’a pas assisté à un rendez-vous de si haut niveau. Deuxièmement, nous nous sommes dit qu’un rendez-vous aussi important, il nous faut quelqu’un qui représente le pays pour nous accompagner en tant que parrain ou marraine. Et, on a aussitôt pensé à Marième Sall. Parce que la Première dame est une femme qui œuvre dans l’action sociale qui est, pour nous aussi, une grande préoccupation. Puisque nous n'avons pas encore eu l'occasion d’œuvrer dans le social, on s'est dit pourquoi pas ne pas l’accompagner dans sa mission. C’est ainsi que nous avons décidé de faire d'elle la marraine de cet événement. Contrairement à ce que beaucoup pensent, les recettes du gala iront à la fondation 'Servir le Sénégal' afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs.
Après Bercy, prévoyez-vous d’autres programmes de lutte ? Où comptez- vous les organiser ?
Notre objectif c’est d'organiser ce genre d'événement à travers les grandes capitales du monde. Il y a le catch américain, entre autres événements, qui sont organisés dans les grandes capitales, pourquoi pas la lutte qui est une culture sénégalaise? C’est à ce niveau que nous voulons amener la lutte. Faire de sorte que la lutte sénégalaise soit reçue par l’ensemble des grandes capitales du monde.
Avez-vous déjà ciblé une autre ville ?
On a déjà des cibles mais on va les communiquer sur le plateau de Bercy. Pour l’instant on s’en tient là, mais il faut retenir dès à présent qu’après Bercy, il y aura une suite.
Des artistes sont annoncés pour le show à Bercy...
Nous ne pouvons pas organiser un événement de cette envergure sans la participation d’artistes. Au moment où je vous parle, je confirme que Pape Ndiaye Thiopet, Viviane et Magic système seront de la partie.
On ne sent pas l’implication des autres chaines de télévision sénégalaise à cet événement. Y a-t-il un problème ou bien vous n'avez noué un partenariat qu’avec la Tfm ?
Je n’ai pas de problème avec les autres télévisions. C’est tout à fait simple. La Tfm a acheté les droits de diffusion. Il faut que les gens le sachent, je vous répète que la Tfm a payé les droits pour participer à l’événement. Je n’ai de fixation sur aucune chaîne de télé, non. Pour moi, il faut payer les droits pour prendre part à l’événement. C’est ce qui a été le cas avec la Tfm. Qu’il y ait une autre télé ou pas, nous ce qui nous intéresse c’est de vendre nos droits de diffusion, donc, il faut acheter les droits. C’est pour vous dire qu’on n’est pas intéressé par un partenariat classique. On est ouvert à toute personne ou structure qui aura besoin de nos produits.
Quelles genres de relations entretenez-vous avec les autres promoteurs de lutte du Sénégal ?
On n’a pas tout à fait des relations directes. Pour la plus part du temps, on ne se voit qu’à des événements de lutte. On n’a pas assez de temps pour discuter pour mieux se connaître. De toute façon, ce sont des relations cordiales. Je suis cordial avec tout le monde.
Quel appel lancez-vous aux amateurs ?
Je demande aux amateurs et supporters de venir à Bercy car cet événement est pour le Sénégal. Ce n’est pas pour Badiane Production, mais pour l’ensemble du Sénégal sans exception. Cet événement va nous permettre de vendre la destination de notre pays. Car c’est la lutte du Sénégal qu’on veut valoriser à Bercy et très prochainement dans d’autres grandes capitales à travers le monde. Moi, Amadou Badiane, tout ce qui m’intéresse c’est que le Sénégal réussisse cet événement. C'est le Sénégal qui gagne. S'il y a une réussite, au lendemain de cet événement, je serai l’homme le plus heureux de la terre.
Entretien réalisé par Tapa Tounkara (www.leral.net)
Je me demande si les gens ont conscience de la portée de cet événement ? Premièrement, il est d’abord l’un des plus grands événement de la diaspora sénégalaise. Car, ça fait longtemps que l’on n’a pas assisté à un rendez-vous de si haut niveau. Deuxièmement, nous nous sommes dit qu’un rendez-vous aussi important, il nous faut quelqu’un qui représente le pays pour nous accompagner en tant que parrain ou marraine. Et, on a aussitôt pensé à Marième Sall. Parce que la Première dame est une femme qui œuvre dans l’action sociale qui est, pour nous aussi, une grande préoccupation. Puisque nous n'avons pas encore eu l'occasion d’œuvrer dans le social, on s'est dit pourquoi pas ne pas l’accompagner dans sa mission. C’est ainsi que nous avons décidé de faire d'elle la marraine de cet événement. Contrairement à ce que beaucoup pensent, les recettes du gala iront à la fondation 'Servir le Sénégal' afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs.
Après Bercy, prévoyez-vous d’autres programmes de lutte ? Où comptez- vous les organiser ?
Notre objectif c’est d'organiser ce genre d'événement à travers les grandes capitales du monde. Il y a le catch américain, entre autres événements, qui sont organisés dans les grandes capitales, pourquoi pas la lutte qui est une culture sénégalaise? C’est à ce niveau que nous voulons amener la lutte. Faire de sorte que la lutte sénégalaise soit reçue par l’ensemble des grandes capitales du monde.
Avez-vous déjà ciblé une autre ville ?
On a déjà des cibles mais on va les communiquer sur le plateau de Bercy. Pour l’instant on s’en tient là, mais il faut retenir dès à présent qu’après Bercy, il y aura une suite.
Des artistes sont annoncés pour le show à Bercy...
Nous ne pouvons pas organiser un événement de cette envergure sans la participation d’artistes. Au moment où je vous parle, je confirme que Pape Ndiaye Thiopet, Viviane et Magic système seront de la partie.
On ne sent pas l’implication des autres chaines de télévision sénégalaise à cet événement. Y a-t-il un problème ou bien vous n'avez noué un partenariat qu’avec la Tfm ?
Je n’ai pas de problème avec les autres télévisions. C’est tout à fait simple. La Tfm a acheté les droits de diffusion. Il faut que les gens le sachent, je vous répète que la Tfm a payé les droits pour participer à l’événement. Je n’ai de fixation sur aucune chaîne de télé, non. Pour moi, il faut payer les droits pour prendre part à l’événement. C’est ce qui a été le cas avec la Tfm. Qu’il y ait une autre télé ou pas, nous ce qui nous intéresse c’est de vendre nos droits de diffusion, donc, il faut acheter les droits. C’est pour vous dire qu’on n’est pas intéressé par un partenariat classique. On est ouvert à toute personne ou structure qui aura besoin de nos produits.
Quelles genres de relations entretenez-vous avec les autres promoteurs de lutte du Sénégal ?
On n’a pas tout à fait des relations directes. Pour la plus part du temps, on ne se voit qu’à des événements de lutte. On n’a pas assez de temps pour discuter pour mieux se connaître. De toute façon, ce sont des relations cordiales. Je suis cordial avec tout le monde.
Quel appel lancez-vous aux amateurs ?
Je demande aux amateurs et supporters de venir à Bercy car cet événement est pour le Sénégal. Ce n’est pas pour Badiane Production, mais pour l’ensemble du Sénégal sans exception. Cet événement va nous permettre de vendre la destination de notre pays. Car c’est la lutte du Sénégal qu’on veut valoriser à Bercy et très prochainement dans d’autres grandes capitales à travers le monde. Moi, Amadou Badiane, tout ce qui m’intéresse c’est que le Sénégal réussisse cet événement. C'est le Sénégal qui gagne. S'il y a une réussite, au lendemain de cet événement, je serai l’homme le plus heureux de la terre.
Entretien réalisé par Tapa Tounkara (www.leral.net)