Qui est Amath Diouf?
C'est un jeune cadre fonctionnaire du ministère de la Justice, un Fatickois de souche. Je suis militant de l'Apr, précisément de la Cojer, la structure des jeunes du même parti. Je suis également commissaire politique et coordonnateur adjoint dans le comité du Président Sall à Fatick.
Parlez-nous un peu de votre parcours et comment vous êtes entré en politique
En 1998, alors que j'étais un jeune élève au lycée Coumba Ndoffene Diouf de Fatick, un grand frère, un voisin, un parent venait de poser ses premiers actes politiques cherchant des appuis afin d'élire le Président Wade. Etant convaincu, je me suis engagé pour la cause en prenant en charge tout ce qui est affichage et propagande. Depuis lors, je ne l'ai pas quitté. Nous avons gagné en 2000 sous Wade. En 2003, j'ai crée le collectif des jeunes wadistes pour avoir une tribune d'expression et intégrer l'Ujtl après qu'on a été lésé par les commissaires d'Aliou Sow, alors ministre de la Jeunesse. En 2007, lors du combat de la résistance, j'ai crée, cette fois, avec des amis les Jeunes boucliers de Macky (Jbm) pour prendre à bras le corps le combat contre l'injustice, la persécution et le népotisme dont le Premier ministre Macky Sall et sa suite étaient victimes. En 2008, nous avons crée avec le Président Sall, l'Alliance pour la République. La lutte continua jusqu'en 2012 date à laquelle nous remportâmes la victoire finale à l’élection présidentielle de 2012 devant le candidat Abdoulaye Wade.
Parlant de la Cojer, la succession de votre mentor Abdou Mbow suscite déjà les passions et les ambitions, êtes-vous intéressé par ce poste ?
C'est depuis Mbodiene qu'il l'a annoncé lors de la seconde université républicaine. Il est vrai que mon très cher ami Abdou a atteint la limite d'âge mais il faut rendre à CESAR sa marque. Je tiens à le féliciter pour le travail accompli qu'il a effectué à la tête de la jeunesse depuis la création du parti. Il a toujours défendu l'Apr et son leader. Toutefois, l'heure de son départ a sonné. Et, pour continuer sa mission, il faut sans masque le remplacer par un jeune de valeur et de qualité capable d'unir les jeunesses républicaines autour de l'essentiel. Un jeune en mesure de porter le flambeau de l'espoir, capable d'engager le combat pour l'Emploi et la promotion des jeunes, capable d'être le relais de la théorie politique du Président, capable de faire face à ces vers de terre d'opposants. La question qu'on se pose c'est comment il sera remplacé de la base au sommet, l’inverse ou autre procédé. Dans tous les cas, c'est le moment et la réponse reste suspendue. Maintenant, l'ambition est humaine. Cela dit, des amis et des partenaires ont pensé qu'au moment venu, ma candidature sera la seule valable et sérieuse pour la renaissance de la Cojer. Evidemment, je l'ai acceptée. Vu mon parcours et ma petite expérience politiques je me sens capable de faire bouger les choses positivement. Et j'en profite pour tendre la main à tout le monde pour qu'ensemble nous puissions bâtir une jeunesse viatique capable de relever les défis du moment et aider le Président Sall.
Par quels mécanismes comptez-vous vous y prendre, quand on sait que vos adversaires disposent, mieux que vous, d’une assise financière?
On ne peut discuter de stratégies en public toutefois, retenez que l'équipe que je mettrai en place procédera très bientôt au lancement national de ma candidature. Le reste sera constitué d'actes politiques majeurs. Je comprends votre question, mais il est clair que l’argent est le nerf de la guerre, mais l’exemple de Wade est là. Pour vous dire que si l’argent pouvait tout donner, le Président sortant ne serait jamais battu par Macky Sall.
Il est aussi question de parrainage au sein de la structure des jeunesses, comme cela a été dénoncé par certains jeunes au niveau de la presse, ne craignez-vous pas d’être victime de ce scénario?
Nous l'avons constaté comme vous cependant, le Président Sall, soucieux de sa jeunesse, ne va tolérer aucune immixtion susceptible de la diviser. De ce fait, aucun parrainage ne peut être envisagé pour briguer un poste aussi sensible que la jeunesse de L'Apr.
Mais est-ce que le manque de structuration ne risque-t-elle pas d’impacter sur le fonctionnement de votre parti ?
Nous sommes un jeune parti conscient de notre situation actuelle. Il est vrai que nous ne sommes pas encore organisés du fait du contexte dans lequel le parti a vu le jour. Il est également évident qu'on ne peut pas structurer un parti à l'orée des Locales. Toutefois, nous sommes sur la voie qui mène vers l'organisation définitive de l'Apr. Pour preuve, la dernière circulaire du parti fait état de la volonté de nommer 45 superviseurs, 1100 commissaires politiques, la validation de nos comités existants et enfin l'installation de nouveaux comités. Pour le moment, nous allons nous en limiter à cela avant de procéder aux prochaines étapes comme la Section, la Coordination, etc. Jusqu’au Secrétariat exécutif national.
Quelle lecture faites-vous de la situation politique actuelle après 15 mois d'exercice du pouvoir?
La situation politique est marquée par la présence du Président Sall qui, en 15 mois, a mis les jalons pour mettre le Sénégal sur orbite. La diplomatie est au beau fixe. Dans tous les domaines, il a posé un acte rassurant. Faudrait-il encore un peu de temps pour asseoir sa vision sur de bons rails. En tout cas, nous autres jeunes qui l'avons élu et très bien élu, nous ne perdons jamais espoir. Cela dit, notre position ne varie pas pour l'équation BBY. Nous pensons que c'est une coalition merdique qui retarde la mise en œuvre du programme Yonnu Yokkuté. Le Président Sall devrait prendre ses responsabilités car en politique on ne met pas de l'eau au moulin de ton futur adversaire. De la même manière nous pensons que le mandat du Président de l'Assemblée doit rester à 1 an. Il est pas question de parler de 5 ans ici, c'est fini.
C'est un jeune cadre fonctionnaire du ministère de la Justice, un Fatickois de souche. Je suis militant de l'Apr, précisément de la Cojer, la structure des jeunes du même parti. Je suis également commissaire politique et coordonnateur adjoint dans le comité du Président Sall à Fatick.
Parlez-nous un peu de votre parcours et comment vous êtes entré en politique
En 1998, alors que j'étais un jeune élève au lycée Coumba Ndoffene Diouf de Fatick, un grand frère, un voisin, un parent venait de poser ses premiers actes politiques cherchant des appuis afin d'élire le Président Wade. Etant convaincu, je me suis engagé pour la cause en prenant en charge tout ce qui est affichage et propagande. Depuis lors, je ne l'ai pas quitté. Nous avons gagné en 2000 sous Wade. En 2003, j'ai crée le collectif des jeunes wadistes pour avoir une tribune d'expression et intégrer l'Ujtl après qu'on a été lésé par les commissaires d'Aliou Sow, alors ministre de la Jeunesse. En 2007, lors du combat de la résistance, j'ai crée, cette fois, avec des amis les Jeunes boucliers de Macky (Jbm) pour prendre à bras le corps le combat contre l'injustice, la persécution et le népotisme dont le Premier ministre Macky Sall et sa suite étaient victimes. En 2008, nous avons crée avec le Président Sall, l'Alliance pour la République. La lutte continua jusqu'en 2012 date à laquelle nous remportâmes la victoire finale à l’élection présidentielle de 2012 devant le candidat Abdoulaye Wade.
Parlant de la Cojer, la succession de votre mentor Abdou Mbow suscite déjà les passions et les ambitions, êtes-vous intéressé par ce poste ?
C'est depuis Mbodiene qu'il l'a annoncé lors de la seconde université républicaine. Il est vrai que mon très cher ami Abdou a atteint la limite d'âge mais il faut rendre à CESAR sa marque. Je tiens à le féliciter pour le travail accompli qu'il a effectué à la tête de la jeunesse depuis la création du parti. Il a toujours défendu l'Apr et son leader. Toutefois, l'heure de son départ a sonné. Et, pour continuer sa mission, il faut sans masque le remplacer par un jeune de valeur et de qualité capable d'unir les jeunesses républicaines autour de l'essentiel. Un jeune en mesure de porter le flambeau de l'espoir, capable d'engager le combat pour l'Emploi et la promotion des jeunes, capable d'être le relais de la théorie politique du Président, capable de faire face à ces vers de terre d'opposants. La question qu'on se pose c'est comment il sera remplacé de la base au sommet, l’inverse ou autre procédé. Dans tous les cas, c'est le moment et la réponse reste suspendue. Maintenant, l'ambition est humaine. Cela dit, des amis et des partenaires ont pensé qu'au moment venu, ma candidature sera la seule valable et sérieuse pour la renaissance de la Cojer. Evidemment, je l'ai acceptée. Vu mon parcours et ma petite expérience politiques je me sens capable de faire bouger les choses positivement. Et j'en profite pour tendre la main à tout le monde pour qu'ensemble nous puissions bâtir une jeunesse viatique capable de relever les défis du moment et aider le Président Sall.
Par quels mécanismes comptez-vous vous y prendre, quand on sait que vos adversaires disposent, mieux que vous, d’une assise financière?
On ne peut discuter de stratégies en public toutefois, retenez que l'équipe que je mettrai en place procédera très bientôt au lancement national de ma candidature. Le reste sera constitué d'actes politiques majeurs. Je comprends votre question, mais il est clair que l’argent est le nerf de la guerre, mais l’exemple de Wade est là. Pour vous dire que si l’argent pouvait tout donner, le Président sortant ne serait jamais battu par Macky Sall.
Il est aussi question de parrainage au sein de la structure des jeunesses, comme cela a été dénoncé par certains jeunes au niveau de la presse, ne craignez-vous pas d’être victime de ce scénario?
Nous l'avons constaté comme vous cependant, le Président Sall, soucieux de sa jeunesse, ne va tolérer aucune immixtion susceptible de la diviser. De ce fait, aucun parrainage ne peut être envisagé pour briguer un poste aussi sensible que la jeunesse de L'Apr.
Mais est-ce que le manque de structuration ne risque-t-elle pas d’impacter sur le fonctionnement de votre parti ?
Nous sommes un jeune parti conscient de notre situation actuelle. Il est vrai que nous ne sommes pas encore organisés du fait du contexte dans lequel le parti a vu le jour. Il est également évident qu'on ne peut pas structurer un parti à l'orée des Locales. Toutefois, nous sommes sur la voie qui mène vers l'organisation définitive de l'Apr. Pour preuve, la dernière circulaire du parti fait état de la volonté de nommer 45 superviseurs, 1100 commissaires politiques, la validation de nos comités existants et enfin l'installation de nouveaux comités. Pour le moment, nous allons nous en limiter à cela avant de procéder aux prochaines étapes comme la Section, la Coordination, etc. Jusqu’au Secrétariat exécutif national.
Quelle lecture faites-vous de la situation politique actuelle après 15 mois d'exercice du pouvoir?
La situation politique est marquée par la présence du Président Sall qui, en 15 mois, a mis les jalons pour mettre le Sénégal sur orbite. La diplomatie est au beau fixe. Dans tous les domaines, il a posé un acte rassurant. Faudrait-il encore un peu de temps pour asseoir sa vision sur de bons rails. En tout cas, nous autres jeunes qui l'avons élu et très bien élu, nous ne perdons jamais espoir. Cela dit, notre position ne varie pas pour l'équation BBY. Nous pensons que c'est une coalition merdique qui retarde la mise en œuvre du programme Yonnu Yokkuté. Le Président Sall devrait prendre ses responsabilités car en politique on ne met pas de l'eau au moulin de ton futur adversaire. De la même manière nous pensons que le mandat du Président de l'Assemblée doit rester à 1 an. Il est pas question de parler de 5 ans ici, c'est fini.