Qui est Assane Ndiaye ?
Assane Ndiaye est une modeste personne, simple. Je suis natif de la ville sainte de Touba. Agé de 30 ans, je suis commerçant au parc Ferraille de Difoncier de Dakar. Marié et père de trois enfants. Je suis un promoteur de lutte et un grand fan de l’ancien Tigre de Fass, Moustapha Guèye.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir promoteur de lutte ?
Je vous ai dit que je suis un grand fan de Moustapha Guèye. Je peux même vous dire que c’est grâce à lui que j’ai décidé d’entrer dans la lutte. Je ne ratais sous aucun prétexte ses combats. La lutte finit par devenir de plus en plus une passion pour moi. Par la suite, je me suis dit pourquoi ne pas être promoteur de lutte comme les autres le font. Pour commencer, j’ai d’abord organisé un Mbapat. Ensuite, pour véritablement pouvoir organiser un combat digne de ce nom, j’ai été me renseigner auprès du Cng pour savoir les règlements et dispositions pour l’organisation de combats. C’est après cette démarche que j’ai pu organiser en 2003 un gala au stade Assane Diouf. Parmi les lutteurs en lice, lors de cette première, il y avait Modou Lô, Balla Gaye 2, Tapha Tine, Ness, Pape Sène, entre autres. A l’issue de cet événement, qui a été une grande réussite, j’ai su que je méritait d’être un promoteur. Depuis lors j'ai pris mon courage à deux mains et je ne cesse de monter des affiches. Pour rappel, en 2004, j’ai organisé le combat Ness/Pape Sène. Ness a eu le dessus sur le second. En la fin de cette même année, j’ai monté le duel, Tapha Tina/Talla Gaïndé, au stade Iba Mar Diop. Aujourd’hui, dans la lutte sénégalaise, la structure Baol Production, avec 10 ans d’expérience dans l’arène, nous comptons nous faire une place dans la lutte sénégalaise.
Pourquoi l'appellation Baol Production au lieu d'Assane Ndiaye Production ou même Ndiaye Production... ?
Assane Ndiaye est un Baol-baol. En tant que Baol-baol, je voulais surtout faire de sorte que tous les natifs du Baol s’identifient dans cette appellation. C'est la raison pour laquelle j'ai nommée ma structure Baol production. Et depuis sa naissance, l’ensemble des baol-baol m’accompagnent du début à la fin de l’organisation de mes activités. Ils ont fait de cette structure leur affaire.
Pensez-vous que Baol production peut apporter une innovation dans la lutte eu égard à ce que tout ce que les autres promoteurs ont déjà accompli jusque-là ?
Bien sûr. Aujourd’hui, il y a plusieurs opportunités qui n'ont pas encore été exploitées, et si on arrive à les exploiter, la lutte va changer de visage impérativement. Je peux vous dire que la lutte sera un vecteur de développement pour le Sénégal. Je vous explique. D’abord, la lutte doit dépasser le stade de simple montages de combats, de parrainage. Il faut, en ce qui concerne le montage des affiches, que les combats préliminaires aient impérativement la même ampleur que le grand combat. Tous les combats de la journée doivent susciter des commentaires auprès des amateurs et supporters de lutte. Les promoteurs doivent également penser à ne pas tenir les combats uniquement que les week-ends. Pour cette saison par exemple, Baol Production a organisé des combats les jours de vendredi. Le nombre des gens venus était quasiment plus nombreux que lors des combats organisés les week-ends. C’est parce que les affiches sont très intéressantes. Ces journées doivent faire l'objet d'une vaste communication telle que le fait Canal lors des matches de championnats. Pourquoi pas? Nous avons des télévisions, des radios entre autres moyens pouvant donner de la valeur à nos journées de lutte. Il n’est pas interdit de jeter un coup d’œil sur ce que font les autres pour innover. Parlant d’innovation, je vous rappelle que je suis le premier promoteur à avoir emmené des lutteurs en Europe. Pour la signature de leur contrat de lutte, j’ai emmené Aliou Mané et son adversaire Lac Rose en Italie. On a pu non seulement déplacer beaucoup de personnes natives de ce pays mais également nos compatriotes pour venir assister à cet événement. C’est un moyen de rendre visible la lutte sénégalaise mais aussi de vendre la destination Sénégal. Il est aussi dans nos ambitions d’aller organiser des combats dans les régions du Sénégal notamment à Mbacké et à Diourbel, entre autres.
Quel était le capital de Baol Production avant d’entrer dans la lutte ?
Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, la structure Baol Production n’avait pas de capital pour le montages des combats. J’organisait des combats avec mes propres moyens. Je sortais l’argent de ma poche. Je tiens à souligner qu’il n’y a pas de personnes tapies dans l’ombre qui financent les activités de Baol Production. Je démarche des sponsors, parraine la journée ou l’affiche. Avec ce que les sponsors donnent et mes moyens, je complète pour monter des combats. Je répète que Baol Production n’avait pas de capital avant d’entrer dans la lutte. Il faut que les gens arrêtent d’inventer des histoires.
De 2003 à nos jours, quel est la journée ou le combat qui vous a le plus marqué ?
Le combat qui m’a le plus marqué c’est celui qui avait opposé Tapha Tine à Tapha Gaïndé. Il marque mon entrée officielle dans la lutte comme promoteur. J’avais organisé cette journée au stade Iba Mar Diop de Dakar, c’était en 2004. J’avais choisi comme marraine Madame Aida Mbodj que je salue d’ailleurs au passage. Je la remercie beaucoup. Elle a beaucoup contribué à la réussite de cet événement. A l’issue de cette journée, je me suis dit : Maintenant, Assane Ndiaye est promoteur de lutte.
Quels sont vos relations avec les promoteurs Luc Nicolai, qui se trouve en prison, Gaston Mbengue, qui s'est retiré de l'arène et Aziz Ndiaye ?
Je prie pour que Dieu sorte Luc Nicolaï de la prison et qu'il puisse poursuivre ses activités. En ce qui concerne le retrait de Gaston Mbengue de la lutte, il est le seul à en détenir les raisons. Il est le seul à pouvoir donner des explications claires et précises sur ce retrait. Quant à Aziz Ndiaye, il est plus qu’un ami pour moi. Des gens m’interpellent quelque fois, dans la rue, en m’appellant Aziz Ndiaye. Pour dire que les gens ne nous distinguent pas. Nos relations dépassent le cadre de l'amitié. Aziz Ndiaye et moi, nous sommes plus que des amis, nous sommes des frères. Ce n'est ni mon œuvre ni le sien, c’est celui de Dieu. Donc Aziz Ndiaye et Assane Ndiaye n’y peuvent rien.
Pourquoi Baol Production n’organise pas de grands combats ?
Baol Production aime bien organiser des grands combats comme vous le dites. Mais sachez qu’il ne faut pas vouloir organiser de grands combats pour ensuite se retrouver endetté. Baol Production n’est pas dans cette posture. Nous organisons des combats à la hauteur de nos moyens. C’est pour éviter d’être poursuivi par une banque ou des personnes. Ce qui peut salir l’image de la structure et Baol Production évite de se retrouver dans ce genre de situations et en tient beaucoup compte. La structure Baol Production avant d’organiser un combat démarche des sponsors et ses partenaires. Si les moyens suivent, elle l’organise. C'est ce genre de situation qui poussent les certains à fuir leur famille, le pays pour aller se réfugier à l’étranger.
Vous voulez dire que Baol Production n’est pas endettée ?
Alhamdoulilahi! (Je rend à grâce à Dieu). Depuis que la structure Baol production s'est investie dans l’organisation de combats de lutte, elle ne doit un seul centime ni à un manager ni à un lutteur. Je touche du bois. Baol Production a toujours honoré ses engagements financiers avec les lutteurs. Moi avant de faire quoi que ce soit, il me faut être rassuré que mes moyens sont suffisants sinon je ne m’aventure pas à organiser un combat.
Une structure regroupe un ensemble d’entités, est-ce le cas pour Baol production ?
Bien sûr. Une structure comme Baol Production ne peut ne pas être structurée. Elle regroupe au moins 150 personnes volontaires qui, lors de chaque activité, viennent pour travailler avec le staff. Ce sont des filles et des garçons regroupés dans des commissions. Il y a la commission organisation, accueil, finances, restauration, entre autres.
Envisagez-vous déjà de monter de grandes affiches pour la saison prochaine ?
Je vous rappelle que ma saison termine le 5 juillet prochain. Nous avons déjà ciblé quelques affiches. A la fin de cette saison, on va jeûner. A la fin du mois de Ramadan, nous allons entamer le démarchage des lutteurs en vue de la saison prochaine. Ce que je peux vous dire tout de suite, c’est que Baol Production n’épargne aucun lutteur. Nous sommes en train de chercher des sponsors. Si les moyens suivent, nous allons monter des combats mais cela se fera surtout à la hauteur de nos moyens financiers.
Assane Ndiaye est très proche du Groupe futurs médias, est-il en désaccord avec les autres télévisions nationales ?
Oui, Assane Ndiaye est poche du Groupe futurs médias (Gfm) pour plusieurs raisons. D’abord, depuis le bas-âge, je suis un grand fan de Youssou Ndour, promoteur de ce groupe. Ensuite, depuis que j’ai signé un contrat avec Gfm, je ne vois que du professionnalisme dans leur travail. Le Gfm a quasiment fait de moi ce que je suis devenue aujourd'hui dans l’arène sénégalaise. De 2012, date de signature du contrat, à 2013, j’ai noté un grand changement. A la fin de ce contrat, je vais sans doute le renouveler. Je réitère encore une fois mon attachement au Gfm. Mais cela ne veut pas dire que j’écarte les autres chaînes de télévisions. C'est également le même contrat qui me lie à la Sen tv qui fait aussi un travail remarquable. Je ne m’en plains pas. Si Baol production a une activité, les autres chaînes de télévisions peuvent venir filmer. Seulement, il faut qu’elles participent à la réussite de l’activité. Je n’ai pas de problèmes avec les autres télévisions, nous avons tous le même objectif, c’est le développement du Sénégal.
Que pensez-vous du fair-play ?
Le fair-play est primordial dans la lutte. Il permet de lutter contre les violences qui secouent depuis des années l’arène. Mais pour cette année, le Cng a joué un rôle très important. Si j’ai bonne mémoire, pour la saison en cours, il n’y a qu’un seul acte de violence qui a été noté avec la blessure de Garga Mbossé lors de son combat contre Lac Rose. J’invite l’ensemble des acteurs de la lutte surtout le Cng a multiplier ses actes pour une prochaine saison avec Zéro violence.
Entretien réalisé par Tapa Tounkara (www.Leral.net)
Assane Ndiaye est une modeste personne, simple. Je suis natif de la ville sainte de Touba. Agé de 30 ans, je suis commerçant au parc Ferraille de Difoncier de Dakar. Marié et père de trois enfants. Je suis un promoteur de lutte et un grand fan de l’ancien Tigre de Fass, Moustapha Guèye.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir promoteur de lutte ?
Je vous ai dit que je suis un grand fan de Moustapha Guèye. Je peux même vous dire que c’est grâce à lui que j’ai décidé d’entrer dans la lutte. Je ne ratais sous aucun prétexte ses combats. La lutte finit par devenir de plus en plus une passion pour moi. Par la suite, je me suis dit pourquoi ne pas être promoteur de lutte comme les autres le font. Pour commencer, j’ai d’abord organisé un Mbapat. Ensuite, pour véritablement pouvoir organiser un combat digne de ce nom, j’ai été me renseigner auprès du Cng pour savoir les règlements et dispositions pour l’organisation de combats. C’est après cette démarche que j’ai pu organiser en 2003 un gala au stade Assane Diouf. Parmi les lutteurs en lice, lors de cette première, il y avait Modou Lô, Balla Gaye 2, Tapha Tine, Ness, Pape Sène, entre autres. A l’issue de cet événement, qui a été une grande réussite, j’ai su que je méritait d’être un promoteur. Depuis lors j'ai pris mon courage à deux mains et je ne cesse de monter des affiches. Pour rappel, en 2004, j’ai organisé le combat Ness/Pape Sène. Ness a eu le dessus sur le second. En la fin de cette même année, j’ai monté le duel, Tapha Tina/Talla Gaïndé, au stade Iba Mar Diop. Aujourd’hui, dans la lutte sénégalaise, la structure Baol Production, avec 10 ans d’expérience dans l’arène, nous comptons nous faire une place dans la lutte sénégalaise.
Pourquoi l'appellation Baol Production au lieu d'Assane Ndiaye Production ou même Ndiaye Production... ?
Assane Ndiaye est un Baol-baol. En tant que Baol-baol, je voulais surtout faire de sorte que tous les natifs du Baol s’identifient dans cette appellation. C'est la raison pour laquelle j'ai nommée ma structure Baol production. Et depuis sa naissance, l’ensemble des baol-baol m’accompagnent du début à la fin de l’organisation de mes activités. Ils ont fait de cette structure leur affaire.
Pensez-vous que Baol production peut apporter une innovation dans la lutte eu égard à ce que tout ce que les autres promoteurs ont déjà accompli jusque-là ?
Bien sûr. Aujourd’hui, il y a plusieurs opportunités qui n'ont pas encore été exploitées, et si on arrive à les exploiter, la lutte va changer de visage impérativement. Je peux vous dire que la lutte sera un vecteur de développement pour le Sénégal. Je vous explique. D’abord, la lutte doit dépasser le stade de simple montages de combats, de parrainage. Il faut, en ce qui concerne le montage des affiches, que les combats préliminaires aient impérativement la même ampleur que le grand combat. Tous les combats de la journée doivent susciter des commentaires auprès des amateurs et supporters de lutte. Les promoteurs doivent également penser à ne pas tenir les combats uniquement que les week-ends. Pour cette saison par exemple, Baol Production a organisé des combats les jours de vendredi. Le nombre des gens venus était quasiment plus nombreux que lors des combats organisés les week-ends. C’est parce que les affiches sont très intéressantes. Ces journées doivent faire l'objet d'une vaste communication telle que le fait Canal lors des matches de championnats. Pourquoi pas? Nous avons des télévisions, des radios entre autres moyens pouvant donner de la valeur à nos journées de lutte. Il n’est pas interdit de jeter un coup d’œil sur ce que font les autres pour innover. Parlant d’innovation, je vous rappelle que je suis le premier promoteur à avoir emmené des lutteurs en Europe. Pour la signature de leur contrat de lutte, j’ai emmené Aliou Mané et son adversaire Lac Rose en Italie. On a pu non seulement déplacer beaucoup de personnes natives de ce pays mais également nos compatriotes pour venir assister à cet événement. C’est un moyen de rendre visible la lutte sénégalaise mais aussi de vendre la destination Sénégal. Il est aussi dans nos ambitions d’aller organiser des combats dans les régions du Sénégal notamment à Mbacké et à Diourbel, entre autres.
Quel était le capital de Baol Production avant d’entrer dans la lutte ?
Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, la structure Baol Production n’avait pas de capital pour le montages des combats. J’organisait des combats avec mes propres moyens. Je sortais l’argent de ma poche. Je tiens à souligner qu’il n’y a pas de personnes tapies dans l’ombre qui financent les activités de Baol Production. Je démarche des sponsors, parraine la journée ou l’affiche. Avec ce que les sponsors donnent et mes moyens, je complète pour monter des combats. Je répète que Baol Production n’avait pas de capital avant d’entrer dans la lutte. Il faut que les gens arrêtent d’inventer des histoires.
De 2003 à nos jours, quel est la journée ou le combat qui vous a le plus marqué ?
Le combat qui m’a le plus marqué c’est celui qui avait opposé Tapha Tine à Tapha Gaïndé. Il marque mon entrée officielle dans la lutte comme promoteur. J’avais organisé cette journée au stade Iba Mar Diop de Dakar, c’était en 2004. J’avais choisi comme marraine Madame Aida Mbodj que je salue d’ailleurs au passage. Je la remercie beaucoup. Elle a beaucoup contribué à la réussite de cet événement. A l’issue de cette journée, je me suis dit : Maintenant, Assane Ndiaye est promoteur de lutte.
Quels sont vos relations avec les promoteurs Luc Nicolai, qui se trouve en prison, Gaston Mbengue, qui s'est retiré de l'arène et Aziz Ndiaye ?
Je prie pour que Dieu sorte Luc Nicolaï de la prison et qu'il puisse poursuivre ses activités. En ce qui concerne le retrait de Gaston Mbengue de la lutte, il est le seul à en détenir les raisons. Il est le seul à pouvoir donner des explications claires et précises sur ce retrait. Quant à Aziz Ndiaye, il est plus qu’un ami pour moi. Des gens m’interpellent quelque fois, dans la rue, en m’appellant Aziz Ndiaye. Pour dire que les gens ne nous distinguent pas. Nos relations dépassent le cadre de l'amitié. Aziz Ndiaye et moi, nous sommes plus que des amis, nous sommes des frères. Ce n'est ni mon œuvre ni le sien, c’est celui de Dieu. Donc Aziz Ndiaye et Assane Ndiaye n’y peuvent rien.
Pourquoi Baol Production n’organise pas de grands combats ?
Baol Production aime bien organiser des grands combats comme vous le dites. Mais sachez qu’il ne faut pas vouloir organiser de grands combats pour ensuite se retrouver endetté. Baol Production n’est pas dans cette posture. Nous organisons des combats à la hauteur de nos moyens. C’est pour éviter d’être poursuivi par une banque ou des personnes. Ce qui peut salir l’image de la structure et Baol Production évite de se retrouver dans ce genre de situations et en tient beaucoup compte. La structure Baol Production avant d’organiser un combat démarche des sponsors et ses partenaires. Si les moyens suivent, elle l’organise. C'est ce genre de situation qui poussent les certains à fuir leur famille, le pays pour aller se réfugier à l’étranger.
Vous voulez dire que Baol Production n’est pas endettée ?
Alhamdoulilahi! (Je rend à grâce à Dieu). Depuis que la structure Baol production s'est investie dans l’organisation de combats de lutte, elle ne doit un seul centime ni à un manager ni à un lutteur. Je touche du bois. Baol Production a toujours honoré ses engagements financiers avec les lutteurs. Moi avant de faire quoi que ce soit, il me faut être rassuré que mes moyens sont suffisants sinon je ne m’aventure pas à organiser un combat.
Une structure regroupe un ensemble d’entités, est-ce le cas pour Baol production ?
Bien sûr. Une structure comme Baol Production ne peut ne pas être structurée. Elle regroupe au moins 150 personnes volontaires qui, lors de chaque activité, viennent pour travailler avec le staff. Ce sont des filles et des garçons regroupés dans des commissions. Il y a la commission organisation, accueil, finances, restauration, entre autres.
Envisagez-vous déjà de monter de grandes affiches pour la saison prochaine ?
Je vous rappelle que ma saison termine le 5 juillet prochain. Nous avons déjà ciblé quelques affiches. A la fin de cette saison, on va jeûner. A la fin du mois de Ramadan, nous allons entamer le démarchage des lutteurs en vue de la saison prochaine. Ce que je peux vous dire tout de suite, c’est que Baol Production n’épargne aucun lutteur. Nous sommes en train de chercher des sponsors. Si les moyens suivent, nous allons monter des combats mais cela se fera surtout à la hauteur de nos moyens financiers.
Assane Ndiaye est très proche du Groupe futurs médias, est-il en désaccord avec les autres télévisions nationales ?
Oui, Assane Ndiaye est poche du Groupe futurs médias (Gfm) pour plusieurs raisons. D’abord, depuis le bas-âge, je suis un grand fan de Youssou Ndour, promoteur de ce groupe. Ensuite, depuis que j’ai signé un contrat avec Gfm, je ne vois que du professionnalisme dans leur travail. Le Gfm a quasiment fait de moi ce que je suis devenue aujourd'hui dans l’arène sénégalaise. De 2012, date de signature du contrat, à 2013, j’ai noté un grand changement. A la fin de ce contrat, je vais sans doute le renouveler. Je réitère encore une fois mon attachement au Gfm. Mais cela ne veut pas dire que j’écarte les autres chaînes de télévisions. C'est également le même contrat qui me lie à la Sen tv qui fait aussi un travail remarquable. Je ne m’en plains pas. Si Baol production a une activité, les autres chaînes de télévisions peuvent venir filmer. Seulement, il faut qu’elles participent à la réussite de l’activité. Je n’ai pas de problèmes avec les autres télévisions, nous avons tous le même objectif, c’est le développement du Sénégal.
Que pensez-vous du fair-play ?
Le fair-play est primordial dans la lutte. Il permet de lutter contre les violences qui secouent depuis des années l’arène. Mais pour cette année, le Cng a joué un rôle très important. Si j’ai bonne mémoire, pour la saison en cours, il n’y a qu’un seul acte de violence qui a été noté avec la blessure de Garga Mbossé lors de son combat contre Lac Rose. J’invite l’ensemble des acteurs de la lutte surtout le Cng a multiplier ses actes pour une prochaine saison avec Zéro violence.
Entretien réalisé par Tapa Tounkara (www.Leral.net)