Racontez-nous un peu l’expérience qui vous a amené à faire de la radio jusqu’à la Rfm ?
Je pense que c’est vers 1990 que j’ai commencé à faire l’animation dans les baptêmes, boites de nuit, et autres événements de quartiers. En 1994, j’ai intégré la radio Dunya grâce à Ben Basse qui a approuvé en premier ma manière d’animer surtout en wolof. Car à cette époque, les animateurs s’exprimaient seulement en français. J’y suis resté jusqu’en 1999. Après, je l’ai quitté pour aller à 7 Fm jusqu’en 2003, cap sur Rfm jusqu’en 2005. En 2006, je suis retourné à la Rdv jusqu’en 2008, avec cette télé, j’ai eu une aura. Quelques moments après, j’ai rejoint la radio X Fm de Guédiéwaye. Malgré que cétaitt une petite radio, j’étais devenu le chouchou de toute la banlieue, j’avais beaucoup d’audience par la suite, jusqu’en 2009, j’ai rejoint Zik fm. Au début, je ne voulais pas y aller mais ils avaient insisté, ce qui fait que beaucoup n’étaient pas contents, ils sont fâchés contre moi. Et depuis mi- 2011, je suis revenu à la Rfm.
A votre niveau, pourquoi ces gens de la banlieue s’étaient fâchés contre vous?
La vérité est que quand je suis venu à Zik fm, les gens ne connaissaient pas cette radio. Mais, je suis venu avec une détermination en leur faisant comprendre que ça va marcher. Avec l’effort que nous avions consenti l’audimat a pris de l’ampleur, mais koloss « gueumoul fii, mafi nek ». Je suis quelqu’un qui a toujours la tête sur les épaules. Quand je suis parti à Dunya, ils ne connaissaient pas cette radio et j’y ai relevé le défi. Pour la 7 Fm c'était pareil, on ne la connaissait pas quand je suis parti en premier temps à la Rfm. Pareil également pour Rdv et X Fm bien vrai qu’il y avait des animateurs talentueux. Quand je suis revenu à la Rfm c’était pour combler un vide et relever un défi et j’en sais quelque chose. Au moment où je vous parle, j’ai la conscience tranquille par rapport aux auditeurs et le travail que la Rfm m’a confié.
Ces défis expliquent-ils votre instabilité à travers les stations de radio ?
Moi je me considère comme un joueur de football qui peut quitter un club pour un autre, qui évolue par exemple au club de Lens et qui peut se retrouver au Real ou au Barça en passant par Lyon. C’est comme ça que je vois les choses. Hormis mon travail à la radio, j’ai un autre boulot qui me permet de gagner ma vie et c’est depuis des années, il s’agit du commerce, Donc le travail à la radio ne fait que motiver mes économies et mes dépenses. Car un travail demande avant tout une stabilité d’esprit.
Justement, en parlant de commerce vous avez eu des déboires avec la justice à cause d'un différend qui vous avait opposé à Ben Bass. Ces démêlées était-elles dues à votre commerce ? Racontez-nous un peu.
Je pense qu’on en a assez parlé et cela reste des anciens souvenirs. Je ne vois pas l’intérêt d’y revenir. Le plus important est que tout est rentré dans l’ordre entre lui et moi. Ce sont les vicissitudes de la vie.
Ton départ de la Zik fm a également fait couler beaucoup d’encre et de salive. Certains sont même allés plus loin jusqu’à dire que tu as trahi le patron de la radio?
Je ne pense pas que c’est le terme adéquat. Quand on parle de trahison, c’est comme tu as accaparé les intérêts d’une personne à qui vous avez quelque chose en commun ou à partager. Mais ici, il s’agit d’un bien appartenant à une personne qui nous a engagé comme de simples employés, il peut te maintenir si ça l’arrange comme s’il peut te remercier à tout moment. Nous aussi si cela nous arrange on reste si tel n’est pas le cas on quitte. C’est un contrat entre un patron et son employé. Donc cela n'est pas assimilable à une trahison.
A l’antenne, vous tenez un langage particulier, vous vous exprimez en wolof avec aisance et voire même nonchalance. Pourquoi ce style ?
Quand tu as ton propre style que les gens apprécient, il faut le maintenir. Mais la plupart des gens ce qui les trompe, c'est que quand ils font quelque chose et que les autres apprécient, au lieu de se limiter à ça, ils essayent de faire plus. Peut-être ce plus ne les arrange pas. Mais moi celui qui a l’habitude de m’écouter, il y a cinq ans sait que je n‘ai pas varié dans ma façon de m’exprimer à la radio. Au contraire, la seule innovation, c’est le fait de taquiner les auditeurs, je mixe aussi des sons que je détiens exclusivement. Je fais des interviews inédites avec des personnes qu’on ne s’attendait pas entendre parler. Ce sont des clés qui font que Koloss est resté constant dans sa façon d’animer.
Je pense que c’est vers 1990 que j’ai commencé à faire l’animation dans les baptêmes, boites de nuit, et autres événements de quartiers. En 1994, j’ai intégré la radio Dunya grâce à Ben Basse qui a approuvé en premier ma manière d’animer surtout en wolof. Car à cette époque, les animateurs s’exprimaient seulement en français. J’y suis resté jusqu’en 1999. Après, je l’ai quitté pour aller à 7 Fm jusqu’en 2003, cap sur Rfm jusqu’en 2005. En 2006, je suis retourné à la Rdv jusqu’en 2008, avec cette télé, j’ai eu une aura. Quelques moments après, j’ai rejoint la radio X Fm de Guédiéwaye. Malgré que cétaitt une petite radio, j’étais devenu le chouchou de toute la banlieue, j’avais beaucoup d’audience par la suite, jusqu’en 2009, j’ai rejoint Zik fm. Au début, je ne voulais pas y aller mais ils avaient insisté, ce qui fait que beaucoup n’étaient pas contents, ils sont fâchés contre moi. Et depuis mi- 2011, je suis revenu à la Rfm.
A votre niveau, pourquoi ces gens de la banlieue s’étaient fâchés contre vous?
La vérité est que quand je suis venu à Zik fm, les gens ne connaissaient pas cette radio. Mais, je suis venu avec une détermination en leur faisant comprendre que ça va marcher. Avec l’effort que nous avions consenti l’audimat a pris de l’ampleur, mais koloss « gueumoul fii, mafi nek ». Je suis quelqu’un qui a toujours la tête sur les épaules. Quand je suis parti à Dunya, ils ne connaissaient pas cette radio et j’y ai relevé le défi. Pour la 7 Fm c'était pareil, on ne la connaissait pas quand je suis parti en premier temps à la Rfm. Pareil également pour Rdv et X Fm bien vrai qu’il y avait des animateurs talentueux. Quand je suis revenu à la Rfm c’était pour combler un vide et relever un défi et j’en sais quelque chose. Au moment où je vous parle, j’ai la conscience tranquille par rapport aux auditeurs et le travail que la Rfm m’a confié.
Ces défis expliquent-ils votre instabilité à travers les stations de radio ?
Moi je me considère comme un joueur de football qui peut quitter un club pour un autre, qui évolue par exemple au club de Lens et qui peut se retrouver au Real ou au Barça en passant par Lyon. C’est comme ça que je vois les choses. Hormis mon travail à la radio, j’ai un autre boulot qui me permet de gagner ma vie et c’est depuis des années, il s’agit du commerce, Donc le travail à la radio ne fait que motiver mes économies et mes dépenses. Car un travail demande avant tout une stabilité d’esprit.
Justement, en parlant de commerce vous avez eu des déboires avec la justice à cause d'un différend qui vous avait opposé à Ben Bass. Ces démêlées était-elles dues à votre commerce ? Racontez-nous un peu.
Je pense qu’on en a assez parlé et cela reste des anciens souvenirs. Je ne vois pas l’intérêt d’y revenir. Le plus important est que tout est rentré dans l’ordre entre lui et moi. Ce sont les vicissitudes de la vie.
Ton départ de la Zik fm a également fait couler beaucoup d’encre et de salive. Certains sont même allés plus loin jusqu’à dire que tu as trahi le patron de la radio?
Je ne pense pas que c’est le terme adéquat. Quand on parle de trahison, c’est comme tu as accaparé les intérêts d’une personne à qui vous avez quelque chose en commun ou à partager. Mais ici, il s’agit d’un bien appartenant à une personne qui nous a engagé comme de simples employés, il peut te maintenir si ça l’arrange comme s’il peut te remercier à tout moment. Nous aussi si cela nous arrange on reste si tel n’est pas le cas on quitte. C’est un contrat entre un patron et son employé. Donc cela n'est pas assimilable à une trahison.
A l’antenne, vous tenez un langage particulier, vous vous exprimez en wolof avec aisance et voire même nonchalance. Pourquoi ce style ?
Quand tu as ton propre style que les gens apprécient, il faut le maintenir. Mais la plupart des gens ce qui les trompe, c'est que quand ils font quelque chose et que les autres apprécient, au lieu de se limiter à ça, ils essayent de faire plus. Peut-être ce plus ne les arrange pas. Mais moi celui qui a l’habitude de m’écouter, il y a cinq ans sait que je n‘ai pas varié dans ma façon de m’exprimer à la radio. Au contraire, la seule innovation, c’est le fait de taquiner les auditeurs, je mixe aussi des sons que je détiens exclusivement. Je fais des interviews inédites avec des personnes qu’on ne s’attendait pas entendre parler. Ce sont des clés qui font que Koloss est resté constant dans sa façon d’animer.
On raconte que l'audimat de la Rfm a chuté depuis que vous avez réintégré cette radio ?
Tu sais, je ne maîtrise pas ce qui se dit dehors mais ce que je peux t’assurer est que c’est aujourd’hui que mon animation plaît beaucoup plus. Parce que je fais des choses que je ne faisais pas avant, je ne me fie pas à ce qui se raconte dans la rue. Parfois tu peux croiser une personne dans la rue qui te rappelle ce que tu avais fait hier ou avant-hier à l’antenne. Pour moi ce sont des motifs qui prouvent que les gens accorde un intérêt à ce que tu fais. Je ne suis pas du genre à dire « fii,Yaa fi nek » ou non. S’il y a une chute ou une hausse de l’audimat ce n’est pas à moi de le dire. A mes heures d’antenne, les gens qui ont l’habitude de me kiffer depuis chez eux ou dans une voiture savent l’ampleur que j’ai par rapport aux années précédentes. Même le dernier sondage qu’on a réalisé, c’est moi qui suis en tête du lot des animateurs.
Parlons de votre vie de comédien dans le téléfilm « Un Café avec… »
Tu sais une personne peux avoir du talent d’acteur de cinéma mais, il peut ne pas avoir de producteur qui peut le montrer. C’est la première fois que je joue dans un téléfilm. Avec un bon réalisateur, tu peux devenir un grand acteur même si au départ tu te semblais nul. Car il peut faire de sorte que si tu sois à l’aise. Même avec une petite séquence, il peut te faire répéter l’action jusqu’à ce que ça soit parfait. Je veux nommer Leuz que je salue au passage. Pour ma part en tant que novice, le peu que j’ai apporté dans ce téléfilm, c’est l’audace. Car je joue un rôle très complexe.
Le coureur de jupon que vous incarnez dans la série reflète-t-il votre vie réelle? Qu’en pense votre famille surtout tes épouses ?
Je n’ai pas de problème avec ma famille. Un film c’est un film. Je pense que si on te donne un rôle et que tu te fasses des idées en pensant à tes parents, ta femme ou la société, tu ne le joueras jamais comme il le faut. Il faut suivre les instructions du réalisateur sur la façon dont il veut que la scène se passe. S’il demande une séquence osée, tu dois l’appliquer. En dehors de ça, si tu as une famille compréhensive, elle saura que c’est du cinéma et que ce n’est pas la réalité. Pourtant le rôle que je joue , il y a beaucoup de gens qui le vivent en réalité. Moi, j’ose le montrer, j’en suis donc fier. Aujourd’hui Dieu m’a donné une famille qui me comprend.
Quand avez-vous su que vous pouvez assurer un rôle de grand comédien ?
Je n’ai jamais pensé que je jouerai un film, mais Dj Boub’s m’a appelé un jour pour m’informer qu’il a pris une épouse en catimini et qu’il aimerait me voir pour qu’on en discute. Cela m’a étonné, car je n’avais pas compris. Mais il a insisté pour que je vienne. Je pensais que c’était un mariage réel, c’est quand je suis parti le voir que j’ai compris qu’il s’agissait de son mariage avec Cathy Chimère dans le téléfilm. Et il m’a proposé ce rôle que j’ai accepté et qui a fait beaucoup de bruits.
Parlez-nous de votre relation avec Boub’s. Comment vous vous êtes connus ?
On s’est connu longtemps avant qu’on ne travaille ensemble. Même quand on n’était pas dans la même radio, on s’appelait de temps en temps. Je me souviens c’est à l’occasion d’un anniversaire de Fallou Dieng qui se tenait à Ngor Diarama que j’ai serré la main de Boub's pour la première fois. J’étais en compagnie de Jules Junior. Je ne me rappelle plus exactement l’année, je pense que ça doit être vers 1998. Ce jour-là même Youssou Ndour était présent. Dieu a fait aussi qu’on est parti ensemble à Yenn pour une festivité que George Acogny y avait organisée. On a emprunté mon véhicule et durant tout le chemin à l’aller comme au retour, on discutait sur beaucoup de sujets. C’est comme ça que notre relation a commencé. On organisait ensemble avec junior des soirées dansantes au Thiossane pour se partager les bénéfices. En ce moment, j’étais à 7 Fm et lui à Walf.
Les médias avaient relayé que Boub’s avait laissé entendre que 60% des filles sénégalaises, fument ou boivent de l’alcool. Qu’en pensez-vous ?
Non, je ne suis pas au courant de cela. Peut-être que ce sont des rumeurs. Donc, je ne peux pas m’y prononcer. Mais tel que je connais Boub’s, il n’est pas du genre à tenir ce genre de langage. Donc, je considère cela comme étant une rumeur.
Interview réalisée par Cheikh Coka Camara
Tu sais, je ne maîtrise pas ce qui se dit dehors mais ce que je peux t’assurer est que c’est aujourd’hui que mon animation plaît beaucoup plus. Parce que je fais des choses que je ne faisais pas avant, je ne me fie pas à ce qui se raconte dans la rue. Parfois tu peux croiser une personne dans la rue qui te rappelle ce que tu avais fait hier ou avant-hier à l’antenne. Pour moi ce sont des motifs qui prouvent que les gens accorde un intérêt à ce que tu fais. Je ne suis pas du genre à dire « fii,Yaa fi nek » ou non. S’il y a une chute ou une hausse de l’audimat ce n’est pas à moi de le dire. A mes heures d’antenne, les gens qui ont l’habitude de me kiffer depuis chez eux ou dans une voiture savent l’ampleur que j’ai par rapport aux années précédentes. Même le dernier sondage qu’on a réalisé, c’est moi qui suis en tête du lot des animateurs.
Parlons de votre vie de comédien dans le téléfilm « Un Café avec… »
Tu sais une personne peux avoir du talent d’acteur de cinéma mais, il peut ne pas avoir de producteur qui peut le montrer. C’est la première fois que je joue dans un téléfilm. Avec un bon réalisateur, tu peux devenir un grand acteur même si au départ tu te semblais nul. Car il peut faire de sorte que si tu sois à l’aise. Même avec une petite séquence, il peut te faire répéter l’action jusqu’à ce que ça soit parfait. Je veux nommer Leuz que je salue au passage. Pour ma part en tant que novice, le peu que j’ai apporté dans ce téléfilm, c’est l’audace. Car je joue un rôle très complexe.
Le coureur de jupon que vous incarnez dans la série reflète-t-il votre vie réelle? Qu’en pense votre famille surtout tes épouses ?
Je n’ai pas de problème avec ma famille. Un film c’est un film. Je pense que si on te donne un rôle et que tu te fasses des idées en pensant à tes parents, ta femme ou la société, tu ne le joueras jamais comme il le faut. Il faut suivre les instructions du réalisateur sur la façon dont il veut que la scène se passe. S’il demande une séquence osée, tu dois l’appliquer. En dehors de ça, si tu as une famille compréhensive, elle saura que c’est du cinéma et que ce n’est pas la réalité. Pourtant le rôle que je joue , il y a beaucoup de gens qui le vivent en réalité. Moi, j’ose le montrer, j’en suis donc fier. Aujourd’hui Dieu m’a donné une famille qui me comprend.
Quand avez-vous su que vous pouvez assurer un rôle de grand comédien ?
Je n’ai jamais pensé que je jouerai un film, mais Dj Boub’s m’a appelé un jour pour m’informer qu’il a pris une épouse en catimini et qu’il aimerait me voir pour qu’on en discute. Cela m’a étonné, car je n’avais pas compris. Mais il a insisté pour que je vienne. Je pensais que c’était un mariage réel, c’est quand je suis parti le voir que j’ai compris qu’il s’agissait de son mariage avec Cathy Chimère dans le téléfilm. Et il m’a proposé ce rôle que j’ai accepté et qui a fait beaucoup de bruits.
Parlez-nous de votre relation avec Boub’s. Comment vous vous êtes connus ?
On s’est connu longtemps avant qu’on ne travaille ensemble. Même quand on n’était pas dans la même radio, on s’appelait de temps en temps. Je me souviens c’est à l’occasion d’un anniversaire de Fallou Dieng qui se tenait à Ngor Diarama que j’ai serré la main de Boub's pour la première fois. J’étais en compagnie de Jules Junior. Je ne me rappelle plus exactement l’année, je pense que ça doit être vers 1998. Ce jour-là même Youssou Ndour était présent. Dieu a fait aussi qu’on est parti ensemble à Yenn pour une festivité que George Acogny y avait organisée. On a emprunté mon véhicule et durant tout le chemin à l’aller comme au retour, on discutait sur beaucoup de sujets. C’est comme ça que notre relation a commencé. On organisait ensemble avec junior des soirées dansantes au Thiossane pour se partager les bénéfices. En ce moment, j’étais à 7 Fm et lui à Walf.
Les médias avaient relayé que Boub’s avait laissé entendre que 60% des filles sénégalaises, fument ou boivent de l’alcool. Qu’en pensez-vous ?
Non, je ne suis pas au courant de cela. Peut-être que ce sont des rumeurs. Donc, je ne peux pas m’y prononcer. Mais tel que je connais Boub’s, il n’est pas du genre à tenir ce genre de langage. Donc, je considère cela comme étant une rumeur.
Interview réalisée par Cheikh Coka Camara