Comment êtes-vous devenu humoriste ?
Vous savez, la comédie, c’est un don chez moi. Très jeune, j’avais déjà la capacité de faire rire les gens sans me forcer. Je faisais des « Mayés » et de petites animations dans les « foureuls » qui faisaient marrer plus d’un. Je me suis finalement lancé dans ce créneau ... et me voilà devenu aujourd’hui comédien professionnel.
On a remarqué que Kouthia est très inspiré, vous dites tout haut ce que les Sénégalais pensent tout bas, c’est quoi votre secret ?
(Rires) Vous savez, je crois que c’est un don de Dieu à qui je rends grâce. Mais, je peux vous dire que la vraie chance que j’ai eue c’est d’avoir habité la quasi totalité des quartiers qui sont les reflets de la société sénégalaise. J’ai habité aux Parcelles Assainies, à Guédiawaye, à Guinaw Rail, aux Hlm, à Grand Dakar, à Pikine, à Thiaroye et j’en passe. Et là, j’ai appris à connaître comment vivent ces populations, quel était leur état d’esprit, etc. Ce qui fait que, dans mes prestations, j’arrive à me mettre à leur place pour savoir comment elles vivent, telle, ou telle situation. Cela a été quand même un grand apport dans ma carrière d’humoriste.
Comment avez-vous intégré la radio ?
Au début, je n’étais pas supposé faire de la radio. Il s’est trouvé que je faisais de la comédie depuis tout jeune, quand j’étais à l’école. Un jour, alors que Dj Boub’s animateur à Walf Fm devait aller en congé, ils ont trouvé nécessaire de lui trouver un remplaçant le temps qu’il revienne. Après le test, on m’a fait signer un contrat d’un mois, juste le temps pour moi d’assurer l’intérim. J’ai donc saisi cette opportunité et j’ai fini par convaincre mes patrons. Lesquels, étaient aussi assaillis par une forte demande des auditeurs qui réclamaient encore Kouthia au micro. L’audience était telle, qu’en dépit du retour de Dj Boubs, ils m’ont maintenu et c’est comme ça que j’ai été engagé.
Parlez-nous un peu de vous, votre cursus, etc.
Bien, j’ai fait l’école Ouagou Niaye 3, l’école Hlm 4, Madièye Sall, Fouta Toro, Mbassang Goumba, Blaise Diagne, Asafin. Aujourd’hui, si vous me donnez un bâtiment, je peux vous concevoir l’architecture. C’est une autre facette de Kouthia que les Sénégalais ignorent (rires). D’habitude, quand on me pose cette question, je réponds que c’est en classe de troisième. Mais, j’ai arrêté les études en classe de première. C’est la première fois que je vous fais cette révélation. Car beaucoup de mes anciens camarades de classe et d’écoles me font toujours la remarque, à savoir pourquoi je ne parle jamais de ma carrière et de mon niveau scolaire. J’ai toujours répondu que ce n’était pas la peine, puisque dans notre milieu, les gens pensent la plupart des comédiens ont le niveau du Cm2. C’est vrai qu’il y en a beaucoup mais, personnellement, je peux vous dire que j’ai été jusqu’en classe de première. Et c’est l’école Blaise Diagne que j’ai fréquenté en dernier dans mon cursus scolaire.
Vous avez eu aussi à vous lancer dans la musique avec votre titre « Dall yi ». Pourquoi avoir tournée cette page ?
C’est de la comédie musicale. Le premier à l’avoir initié est le défunt artiste Sanokho, par la suite Gallo Thiello, etc. C’était une autre façon de faire la promotion de notre art. Comme on a constaté que les gens ne s’intéressaient pas beaucoup à la comédie dans les salles de théâtre, il fallait combiner la musique et la comédie pour faire passer le message. Et cela a été un succès pour moi car on me contactait pour des prestations.
Comment vous est venue l’idée de faire Kouthia Show ?
Je pense que c’est une émission très suivie par les Sénégalais. Je l’ai créée dans le but de divertir certains. Vous savez les gens n’aiment pas parfois trop suivre l’actualité. Je me suis dit que peut être le seul moyen de les accrocher c’est de faire une émission qui va combiner l’actualité et la comédie. Alors j’ai fais la proposition à mes patrons qui se sont rendus compte de la pertinence du concept et de l’impact que cela peut avoir, ils ont donné leur approbation, c’est ce qui a donné Kouthia Show.
Vous savez, la comédie, c’est un don chez moi. Très jeune, j’avais déjà la capacité de faire rire les gens sans me forcer. Je faisais des « Mayés » et de petites animations dans les « foureuls » qui faisaient marrer plus d’un. Je me suis finalement lancé dans ce créneau ... et me voilà devenu aujourd’hui comédien professionnel.
On a remarqué que Kouthia est très inspiré, vous dites tout haut ce que les Sénégalais pensent tout bas, c’est quoi votre secret ?
(Rires) Vous savez, je crois que c’est un don de Dieu à qui je rends grâce. Mais, je peux vous dire que la vraie chance que j’ai eue c’est d’avoir habité la quasi totalité des quartiers qui sont les reflets de la société sénégalaise. J’ai habité aux Parcelles Assainies, à Guédiawaye, à Guinaw Rail, aux Hlm, à Grand Dakar, à Pikine, à Thiaroye et j’en passe. Et là, j’ai appris à connaître comment vivent ces populations, quel était leur état d’esprit, etc. Ce qui fait que, dans mes prestations, j’arrive à me mettre à leur place pour savoir comment elles vivent, telle, ou telle situation. Cela a été quand même un grand apport dans ma carrière d’humoriste.
Comment avez-vous intégré la radio ?
Au début, je n’étais pas supposé faire de la radio. Il s’est trouvé que je faisais de la comédie depuis tout jeune, quand j’étais à l’école. Un jour, alors que Dj Boub’s animateur à Walf Fm devait aller en congé, ils ont trouvé nécessaire de lui trouver un remplaçant le temps qu’il revienne. Après le test, on m’a fait signer un contrat d’un mois, juste le temps pour moi d’assurer l’intérim. J’ai donc saisi cette opportunité et j’ai fini par convaincre mes patrons. Lesquels, étaient aussi assaillis par une forte demande des auditeurs qui réclamaient encore Kouthia au micro. L’audience était telle, qu’en dépit du retour de Dj Boubs, ils m’ont maintenu et c’est comme ça que j’ai été engagé.
Parlez-nous un peu de vous, votre cursus, etc.
Bien, j’ai fait l’école Ouagou Niaye 3, l’école Hlm 4, Madièye Sall, Fouta Toro, Mbassang Goumba, Blaise Diagne, Asafin. Aujourd’hui, si vous me donnez un bâtiment, je peux vous concevoir l’architecture. C’est une autre facette de Kouthia que les Sénégalais ignorent (rires). D’habitude, quand on me pose cette question, je réponds que c’est en classe de troisième. Mais, j’ai arrêté les études en classe de première. C’est la première fois que je vous fais cette révélation. Car beaucoup de mes anciens camarades de classe et d’écoles me font toujours la remarque, à savoir pourquoi je ne parle jamais de ma carrière et de mon niveau scolaire. J’ai toujours répondu que ce n’était pas la peine, puisque dans notre milieu, les gens pensent la plupart des comédiens ont le niveau du Cm2. C’est vrai qu’il y en a beaucoup mais, personnellement, je peux vous dire que j’ai été jusqu’en classe de première. Et c’est l’école Blaise Diagne que j’ai fréquenté en dernier dans mon cursus scolaire.
Vous avez eu aussi à vous lancer dans la musique avec votre titre « Dall yi ». Pourquoi avoir tournée cette page ?
C’est de la comédie musicale. Le premier à l’avoir initié est le défunt artiste Sanokho, par la suite Gallo Thiello, etc. C’était une autre façon de faire la promotion de notre art. Comme on a constaté que les gens ne s’intéressaient pas beaucoup à la comédie dans les salles de théâtre, il fallait combiner la musique et la comédie pour faire passer le message. Et cela a été un succès pour moi car on me contactait pour des prestations.
Comment vous est venue l’idée de faire Kouthia Show ?
Je pense que c’est une émission très suivie par les Sénégalais. Je l’ai créée dans le but de divertir certains. Vous savez les gens n’aiment pas parfois trop suivre l’actualité. Je me suis dit que peut être le seul moyen de les accrocher c’est de faire une émission qui va combiner l’actualité et la comédie. Alors j’ai fais la proposition à mes patrons qui se sont rendus compte de la pertinence du concept et de l’impact que cela peut avoir, ils ont donné leur approbation, c’est ce qui a donné Kouthia Show.
Comment vous préparez cette émission ?
C’est aussi simple qu’un bonjour. Il suffit que je lise les journaux pour savoir quel sujet aborder. Je me réfère souvent à l’actualité marquante des journaux comme L’Observateur, la Tribune, Walf, Libération, etc. C’est-à-dire, je peux passer le contraire de ce qui a été relaté comme information tout en imitant des acteurs de la vie politique ou du milieu artistique. Je suis l’un des rares personnes à pouvoir le faire car ce n’est pas un art facile. Et cela demande vraiment une préparation sérieuse. L’enregistrement ne dure que 1 heure 30 mn au grand maximum.
Avez-vous une fois reçu des menaces de personnes que vous imitez ?
Il y en a certains qui me reprochent parfois d’avoir abusé sur les sujets les concernant et qui n’hésitent pas à me demander de diminuer la dose ou bien de ne pas les citer, etc. Par contre, il y en a d’autres qui m’appellent pour me remercier et m’encourager à aller de l’avant.
La série sur Karim Wade cartonne fort en ce moment, qu’est ce qui vous lie au fils de Wade ?
J’avoue que rien ne me lie à Karim Wade. Mais je dois dire qu’une fois, il m’a offert un mouton à l’occasion de la Tabaski. Quelqu’un m’a appelé pour me dire que le ministre d’Etat Karim Wade vous a offert un mouton et cela m’a beaucoup marqué. Mais personnellement, j’avoue que je n’ai jamais rencontré Karim Wade. D’ailleurs, depuis Rebeuss, Karim Wade suit beaucoup Kouthia Show. Selon certain s de ses proches, il ne rate jamais l’émission. Je suis tout aussi heureux de savoir que je peux redonner le sourire à des gens même qui sont dans des difficultés.
Est-ce qu’il est prévu un passage à Rebeuss pour lui rendre visite ?
J’y pense sérieusement. Je pense que je m’y rendrai parce que lui-même souhaiterait me voir pour me remercier et m’encourager. Des proches à lui me l’ont dit. Et c’est Karim Wade en personne qui leur a chargé de me transmettre tous ses remerciements et ses encouragements. Mais je peux vous dire que dès que possible, j’irai le voir Inchallah.
Vous êtes aussi considéré comme un dénicheur de talents. Vous étiez avec Ndiémé, puis Maty Dieng, Amina Poté et maintenant on découvre la jeune Lary, commencez expliquez-vous cela ?
Vous savez mon souhait c’est de faire connaitre de jeunes talents qui aiment le métier de l’animation. Quand j’étais à Walf avec Ndiémé, les gens ont aimé ce duo. Quand elle s’est mariée, elle a cessé l’animation. Il fallait que je lui cherche une remplaçante. Sans tarder, j’ai fait appel à Maty Dieng, car, auparavant, elle m’a fait savoir son désir de devenir animatrice le jour où on me l’a présentée. Et je n’ai pas hésité à la contacter et cela a marché. Pareil aussi pour Amina Poté. Pour cette dernière, c’est moi qui l’ai imposée à la Tfm sans même l’autorisation de Youssou Ndour, contrairement à ce que l’on dit ça et là. Je l’ai coaché pendant trois mois, mais aujourd’hui, elle a décidé de suivre sa propre voie, pour des raisons qu’elle seule peut vous dire. Mais tout ce que je sais, c’est que je lui souhaite bon vent. Lary aussi, c’est une jeune étudiante qui adore ce que je fais et elle m’a avoué son amour pour l’animation et là j’essaie de lui donner une chance, je suis sûr qu’elle fera une belle carrière dans ce domaine. Je pense que dans la vie il faut s’entre aider. Croyez-moi que je continuerai à aider, autant que je le peux, des personnes qui sollicitent mon soutien, notamment celles qui veulent faire carrière dans mon domaine. Je leur apporterai ma modeste expérience, comme je l’ai fait avec tous ses gens avec qui, j’ai eu à collaborer.
Quels sont les projets de Kouthia ?
Créer une école de formation d’animation de radio, de télé, de télé speakers, de maître de cérémonie et de chauffeurs de salle. C’est des gens qui auront pour mission de créer l’ambiance dans les émissions. Il n’y en a pas au Sénégal. Je rêve aussi d’avoir mon label, pour produire les jeunes talents. Et je tends la main à tous ceux qui sont intéressés par ces projets, qui me tiennent vraiment à cœur notamment le groupe Futurs Médias au sein duquel j’évolue.
Entretien réalisé par www.leral.net
C’est aussi simple qu’un bonjour. Il suffit que je lise les journaux pour savoir quel sujet aborder. Je me réfère souvent à l’actualité marquante des journaux comme L’Observateur, la Tribune, Walf, Libération, etc. C’est-à-dire, je peux passer le contraire de ce qui a été relaté comme information tout en imitant des acteurs de la vie politique ou du milieu artistique. Je suis l’un des rares personnes à pouvoir le faire car ce n’est pas un art facile. Et cela demande vraiment une préparation sérieuse. L’enregistrement ne dure que 1 heure 30 mn au grand maximum.
Avez-vous une fois reçu des menaces de personnes que vous imitez ?
Il y en a certains qui me reprochent parfois d’avoir abusé sur les sujets les concernant et qui n’hésitent pas à me demander de diminuer la dose ou bien de ne pas les citer, etc. Par contre, il y en a d’autres qui m’appellent pour me remercier et m’encourager à aller de l’avant.
La série sur Karim Wade cartonne fort en ce moment, qu’est ce qui vous lie au fils de Wade ?
J’avoue que rien ne me lie à Karim Wade. Mais je dois dire qu’une fois, il m’a offert un mouton à l’occasion de la Tabaski. Quelqu’un m’a appelé pour me dire que le ministre d’Etat Karim Wade vous a offert un mouton et cela m’a beaucoup marqué. Mais personnellement, j’avoue que je n’ai jamais rencontré Karim Wade. D’ailleurs, depuis Rebeuss, Karim Wade suit beaucoup Kouthia Show. Selon certain s de ses proches, il ne rate jamais l’émission. Je suis tout aussi heureux de savoir que je peux redonner le sourire à des gens même qui sont dans des difficultés.
Est-ce qu’il est prévu un passage à Rebeuss pour lui rendre visite ?
J’y pense sérieusement. Je pense que je m’y rendrai parce que lui-même souhaiterait me voir pour me remercier et m’encourager. Des proches à lui me l’ont dit. Et c’est Karim Wade en personne qui leur a chargé de me transmettre tous ses remerciements et ses encouragements. Mais je peux vous dire que dès que possible, j’irai le voir Inchallah.
Vous êtes aussi considéré comme un dénicheur de talents. Vous étiez avec Ndiémé, puis Maty Dieng, Amina Poté et maintenant on découvre la jeune Lary, commencez expliquez-vous cela ?
Vous savez mon souhait c’est de faire connaitre de jeunes talents qui aiment le métier de l’animation. Quand j’étais à Walf avec Ndiémé, les gens ont aimé ce duo. Quand elle s’est mariée, elle a cessé l’animation. Il fallait que je lui cherche une remplaçante. Sans tarder, j’ai fait appel à Maty Dieng, car, auparavant, elle m’a fait savoir son désir de devenir animatrice le jour où on me l’a présentée. Et je n’ai pas hésité à la contacter et cela a marché. Pareil aussi pour Amina Poté. Pour cette dernière, c’est moi qui l’ai imposée à la Tfm sans même l’autorisation de Youssou Ndour, contrairement à ce que l’on dit ça et là. Je l’ai coaché pendant trois mois, mais aujourd’hui, elle a décidé de suivre sa propre voie, pour des raisons qu’elle seule peut vous dire. Mais tout ce que je sais, c’est que je lui souhaite bon vent. Lary aussi, c’est une jeune étudiante qui adore ce que je fais et elle m’a avoué son amour pour l’animation et là j’essaie de lui donner une chance, je suis sûr qu’elle fera une belle carrière dans ce domaine. Je pense que dans la vie il faut s’entre aider. Croyez-moi que je continuerai à aider, autant que je le peux, des personnes qui sollicitent mon soutien, notamment celles qui veulent faire carrière dans mon domaine. Je leur apporterai ma modeste expérience, comme je l’ai fait avec tous ses gens avec qui, j’ai eu à collaborer.
Quels sont les projets de Kouthia ?
Créer une école de formation d’animation de radio, de télé, de télé speakers, de maître de cérémonie et de chauffeurs de salle. C’est des gens qui auront pour mission de créer l’ambiance dans les émissions. Il n’y en a pas au Sénégal. Je rêve aussi d’avoir mon label, pour produire les jeunes talents. Et je tends la main à tous ceux qui sont intéressés par ces projets, qui me tiennent vraiment à cœur notamment le groupe Futurs Médias au sein duquel j’évolue.
Entretien réalisé par www.leral.net