Les cas par exemple des Directeurs de l’ARTP et du Cosec qui ne sont que des cas parmi tant d’autres, pullulent sous l’ère des libéraux. Un directeur d’une structure d’Etat qui perçoit un salaire mensuel non compris les avantages en nature, de 8 millions de francs CFA, dans un pays comme le Sénégal –pays pauvre très endetté (PPTE)-, où le salaire moyen dans la fonction publique, de la hiérarchie B en fin de carrière, toutes indemnités comprises est à peu près, dans l’ordre de 350.000Fcfa (trois cent cinquante mille francs CFA) et celui de la hiérarchie A1, le grade le plus élevé dans la fonction publique, est en fin de carrière tous avantages compris, dans l’ordre de 800.000F CFA (huit cent mille francs CFA). Et pour ce qui est du secteur privé, c’est encore pire, car une bonne partie des travailleurs gagnent au mieux des cas, dans l’ordre de 100.000 FCFA (cent mille francs CFA) et bien moins.
Le comble d’ironie dans tout cela, c’est que malgré les salaires faramineux qu’ils perçoivent, ces bénéficiaires détournent, en plus, les deniers publics sous leur garde, au moment où d’honnêtes gens perçoivent des salaires misérables inversement proportionnels à leur large mérite, mais qui gardent tout de même, leur dignité et probité morales, en s’abstenant de ne toucher à un seul sou des deniers publics sous leur garde. Pour vous dire que l’honnêteté et la dignité résident rarement chez ceux qui possèdent des richesses, surtout, quand celles-ci sont douteuses ou mal acquises, ce qui est souvent le cas dans ce milieu, la plupart du temps.
Le Sénégal est véritablement un Etat de non droit, en ce sens que, dans le Sénégal sous Abdoulaye Wade, le droit est bafoué et ne garantit aujourd’hui, rien au citoyen dans cette République qui tend à se transformer en une monarchie. Ainsi les délinquants, les hors-la-loi, les détourneurs de deniers publics, les malfrats, les criminels de tout acabit, s’ils se réclament du côté du pouvoir, sont tout à fait à l’aise et bénéficient automatiquement, de protection et d’impunité, tous leurs délits sont transformés en non lieu ou simplement, passés sous silence. Quand dans le même temps, d’honnêtes citoyens peinent à percevoir leurs dus, qu’ils ont pourtant gagnés par la sueur de leur front. Et parfois, même avec l’appui d’une décision de justice, inopérante, ils n’ont pas gain de cause pour rentrer dans leurs droits. C’est le cas de certains ex-travailleurs d’entreprises aujourd’hui en faillite ou liquidées par le pouvoir. Il y a aussi le cas des anciens combattants militaires et mutilés de guerre, qui courent derrière des indemnités largement méritées dans les champs de bataille, pour avoir défendu au nom de la nation et au prix de leur vie, la paix et l’honneur du drapeau national. Ces derniers, non seulement, ils n’ont pas eu gain de cause pour leurs justes revendications, mais ils ont été sauvagement battus et, même les veuves n’ont pas été épargnées, par des policiers sans conscience traitant leurs frères d’armes de la sorte. Les retraités, toutes catégories confondues aussi bien du Fonds national de retraite (Fnr) que de l’Ipres qui tirent le diable par la queue –si toutefois, ils le voyaient- avec des pensions misérables qui, rapportées au coût de la vie inflationniste, ne couvrent même pas 50% de leurs besoins sociaux, est une injustice inacceptable qui crie réparation.
Pour le cas des retraités de l’Ipres, ils sont victimes d’une escroquerie financière et foncière par le fait d’utiliser leurs réserves de sécurité qui assurent en quelque sorte la pérennité du paiement de leurs pensions, dans des opérations douteuses et étrangères à l’Ipres, d’achat et de vente de terrains de la réserve de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Sur les injonctions de l’Etat –plus exactement de Me Wade- l’institution a été amenée à vendre une partie de ses parts d’actions à la Sonatel pour des raisons inavouées, afin de pouvoir acheter les terres de l’aéroport (de Mbakiyou Faye), on ne sait pourquoi faire. Ainsi, Me Wade qui fouinait partout pour trouver de l’argent, dans le but de réaliser son monument, s’est souvenu sans doute qu’il y avait de l’argent qui dormait à l’Ipres et qu’il pourrait s’en servir avec l’aide de complicités et en usant de ses prérogatives de chef de l’Etat, pour réaliser sa statue, quitte même à hypothéquer l’avenir de milliers de vieux retraités, qui se sont cotisés avec leurs employeurs durant leur temps actif, pour se mettre à l’abri des situations imprévisibles pendant leurs vieux jours. C’est ce que le législateur a sans doute compris pour, baptiser l’organisme : Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). Faut-il le rappeler ? Oui ! L’Etat, n’a en principe, qu’un rôle de surveillance, de sauvegarde et de sécurisation des biens de l’Institution, en tant que puissance publique, mais, il n’y a mis aucun sous, pour la constitution de cette réserve ou manne d’argent.
Il est devenu un secret de polichinelle maintenant, les raisons ou prétextes que Me Wade utilise pour nommer les hommes qui gravitent autour de lui, à la tête des structures et sociétés nationales juteuses et qui brassent beaucoup d’argent. Au demeurant, pour enrichir artificiellement des individus, Me Wade a la manie de créer de toutes pièces, des agences, des sociétés ou des structures bidon détachées de l’administration générale et du Ministère de l’Economie et des Finances, où transitent des sommes d’argent importantes, hors des circuits habilités de l’Etat, pour rompre l’unicité de caisse. Alors, ces individus triés sur le volet par Me Wade, jusqu’à nouvel ordre, ont les mains libres et décident de tout, jusqu’à la détermination de leurs salaires et avantages, en dehors du statut de la fonction publique, du Code et de la Législation du travail.
C’est ainsi que, ces 10 ans de gestion libérale ont été jalonnés par des scandales de toutes sortes, notamment financiers, dont les auteurs sont impunis s’ils se réclament du bord de Me Wade. Mais au fond, cette bande de pilleurs des ressources de l’Etat, ne fait que s’inspirer de Me Wade, leur maître et son fils Karim, qui sont leurs modèles en tout. Me Wade et son fils, et d’une manière générale la famille élargie, prennent les biens et ressources de l’Etat dont ils ont la garde, comme leurs biens personnels à eux. Et c’est ici que s’applique parfaitement l’adage selon lequel : « dis-moi qui tu fréquentes, et je te dirai qui tu es »
On peut à cet égard, affirmer parfaitement, que le régime libéral au Sénégal est assurément l’ère où, tout gestionnaire de biens, peut ou plutôt doit en puiser à sa guise et à volonté, comme son bien propre, sans aucune retenue. C’est ainsi que, ces gestionnaires d’un genre particulier font une course contre la montre, pour dilapider tout le patrimoine sous leurs responsabilités, le plus rapidement possible, avant leur limogeage. Nous sommes tous témoins que Me Wade ne confie de responsabilités qu’à des lascars, c’est-à-dire des anti-modèles pour notre peuple. Et nous le constatons visiblement, les transhumants pour qui l’éthique, la probité morale, l’honneur, l’interdiction d’abuser des biens publics ou d’en user à des fins personnelles, etc., sont des valeurs inconnues chez ceux-là, qui trônent en ce moment à la tête du pays et dans les principaux rouages de l’Etat et de la gestion économique au niveau du gouvernement. Avec de pareils individus, l’impunité aidant ou assurée, c’est la porte ouverte pour une faillite certaine de l’Etat à tous les niveaux. Et, il n’est pas faux de dire que la théorie économique de Me Wade, ne produit en fait que des détourneurs ou voleurs en grandeur nature.
Ces mange-mil humains, que rien ne différencie des criquets pèlerins dévastateurs des récoltes, occupent les principales structures du pays où l’argent coule à flots et où, le moindre contrôle n’est exercé ni avant, ni pendant sur ces dirigeants, c’est toujours et seulement après, que les caisses aient été vidées complètement et la banqueroute déclarée, que l’on se mette à parler de menace et de sanctions contre les déprédateurs. Et curieusement, les auteurs de tels faits, s’en sortent toujours immensément riches, sans aucune poursuite judiciaire quelconque à leur encontre. Dans un premier temps évidemment, le pouvoir fait beaucoup de tintamarre, en simulant de sévir, mais, c’est simplement pour endormir et tromper les partenaires, les bailleurs de fonds et le peuple sénégalais. Habituellement, l’affaire est vite close et définitivement classée sans suite, par qui vous savez, c’est-à-dire, « l’unique et la seule constance » pour ne pas citer Abdoulaye Wade.
Aujourd’hui, les scandales révélés ou dissimulés au cours du magistère de Me Wade, ne se comptent plus, tellement qu’ils sont si nombreux. Les sociétés ou structures de développement, naguère parmi les plus performantes et florissantes du pays sont quasiment toutes ou la plupart, tombées en faillite sous la gouvernance du régime libéral. N’est-ce pas là, la preuve, d’une évidence manifeste d’un échec patent 10 ans après la survenue de l’alternance et de régime libéral ? Alors, que sont devenus ou dans quel état se retrouvent-ils aujourd’hui : les ICS, la SONACOS, la RCFS, le DDD, le plan REVA, le NEPAD, la LONASE, Air Sénégal, l’Anoci, le plan Jaxaay, etc., sans parler des promesses ramassées à la pelle et qui ne sont toutes, que de la pure démagogie ? Assurément, Me Wade a démontré au cours de ses 10 années de pouvoir, son incompétence notoire, qu’il tente par mille manières de masquer, par des sonorités assourdissantes à travers les média. Mais, c’est peine perdue ! Car, un bilan, il est établi sur des faits concrets, palpables et vérifiables et non d’idées farfelues, vagues, hors saison parce que sortant de l’ordinaire et globalement irréalistes.
Me Wade, en mettant entre parenthèses le statut de la fonction publique ainsi que le Code et la Législation du travail en matière de salaire, s’inscrivait déjà sur la droite ligne d’une gestion informelle, qui lui permettrait demain, de tailler ou de laisser tailler par ses hommes de main, des salaires sans commune mesure avec le mérite personnel et les compétences, ou les compétences économiques des entreprises et autres structures pour une minorité de Sénégalais qui se consacrent exclusivement à son service et pour son maintien ad vitam aeternam au pouvoir ou le cas échéant, se faire succéder par son fils, Karim. C’est ainsi que, cette catégorie d’individus fabriqués de toutes pièces par Me Wade, est logée dans ce qu’on appelle : « hors-cadre » ou « sans cadre défini », leurs rémunérations et autres avantages en nature sont sans limite et indéterminées, elles sont laissées à leur entière discrétion, en fait, une porte ouverte à tous les abus, pour des personnes cupides. Et comme le dit si bien notre ami Marvel : « avec Wade, les voleurs, menteurs, tueurs et agresseurs ne seront jamais inquiétés », effectivement, Wade nous en donne la confirmation chaque jour et le dernier des cas, est celui de Massaly.
Au moment où le nombre de travailleurs dans notre pays, par rapport à la population active se réduit drastiquement, et avec un marché de l’emploi qui offre peu de possibilités d’embauche, surtout, en milieu jeune, une telle image est vraiment insultante à l’endroit à l’endroit de notre jeunesse qui court derrière un premier emploi incertain et hypothétique. L’équité étant un concept que Me Wade semble ignorer, il nous appartient à nous tous citoyens, conscients de nos responsabilités et devoirs citoyens, de prendre la pleine mesure, pour ramener les affaires publiques à leur juste mesure, pour que tous les citoyens Sénégalais soient mis sur le même pied d’égalité, c’est-à-dire, à chacun selon son mérite et ses compétences.
Il est aujourd’hui, manifestement indéniable pour tout Sénégalais libre et jouissant de sa conscience, que Me Wade se sert de l’argent du contribuable, notre argent pour mener sa politique personnelle et non pour le développement de notre pays et le mieux être des sénégalais. En effet, avec cet argent, il achète toutes les âmes en vente, corrompt toutes les personnes qui ont un faible pour l’argent et les honneurs (cupides). Il met l’argent là, où il ne devrait jamais aller, c’est autrement dit, un détournement d’objectif en termes clairs et nets.
Décidément, Me Wade n’est pas à une contradiction près, comment parler de sortir de sortir l’Afrique des entrailles des ténèbres, à propos du monument ou statue plutôt de la Renaissance africaine, et procéder dans le même temps à des sacrifices qui nous plongent justement dans les ténèbres ? Alors, avec un tel président aussi irrationnel, qui s’empêtre dans ses contradictions inextricables, le Sénégal ne fera que s’enfoncer davantage dans le sous développement, c’est sûr et certain.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
Le comble d’ironie dans tout cela, c’est que malgré les salaires faramineux qu’ils perçoivent, ces bénéficiaires détournent, en plus, les deniers publics sous leur garde, au moment où d’honnêtes gens perçoivent des salaires misérables inversement proportionnels à leur large mérite, mais qui gardent tout de même, leur dignité et probité morales, en s’abstenant de ne toucher à un seul sou des deniers publics sous leur garde. Pour vous dire que l’honnêteté et la dignité résident rarement chez ceux qui possèdent des richesses, surtout, quand celles-ci sont douteuses ou mal acquises, ce qui est souvent le cas dans ce milieu, la plupart du temps.
Le Sénégal est véritablement un Etat de non droit, en ce sens que, dans le Sénégal sous Abdoulaye Wade, le droit est bafoué et ne garantit aujourd’hui, rien au citoyen dans cette République qui tend à se transformer en une monarchie. Ainsi les délinquants, les hors-la-loi, les détourneurs de deniers publics, les malfrats, les criminels de tout acabit, s’ils se réclament du côté du pouvoir, sont tout à fait à l’aise et bénéficient automatiquement, de protection et d’impunité, tous leurs délits sont transformés en non lieu ou simplement, passés sous silence. Quand dans le même temps, d’honnêtes citoyens peinent à percevoir leurs dus, qu’ils ont pourtant gagnés par la sueur de leur front. Et parfois, même avec l’appui d’une décision de justice, inopérante, ils n’ont pas gain de cause pour rentrer dans leurs droits. C’est le cas de certains ex-travailleurs d’entreprises aujourd’hui en faillite ou liquidées par le pouvoir. Il y a aussi le cas des anciens combattants militaires et mutilés de guerre, qui courent derrière des indemnités largement méritées dans les champs de bataille, pour avoir défendu au nom de la nation et au prix de leur vie, la paix et l’honneur du drapeau national. Ces derniers, non seulement, ils n’ont pas eu gain de cause pour leurs justes revendications, mais ils ont été sauvagement battus et, même les veuves n’ont pas été épargnées, par des policiers sans conscience traitant leurs frères d’armes de la sorte. Les retraités, toutes catégories confondues aussi bien du Fonds national de retraite (Fnr) que de l’Ipres qui tirent le diable par la queue –si toutefois, ils le voyaient- avec des pensions misérables qui, rapportées au coût de la vie inflationniste, ne couvrent même pas 50% de leurs besoins sociaux, est une injustice inacceptable qui crie réparation.
Pour le cas des retraités de l’Ipres, ils sont victimes d’une escroquerie financière et foncière par le fait d’utiliser leurs réserves de sécurité qui assurent en quelque sorte la pérennité du paiement de leurs pensions, dans des opérations douteuses et étrangères à l’Ipres, d’achat et de vente de terrains de la réserve de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Sur les injonctions de l’Etat –plus exactement de Me Wade- l’institution a été amenée à vendre une partie de ses parts d’actions à la Sonatel pour des raisons inavouées, afin de pouvoir acheter les terres de l’aéroport (de Mbakiyou Faye), on ne sait pourquoi faire. Ainsi, Me Wade qui fouinait partout pour trouver de l’argent, dans le but de réaliser son monument, s’est souvenu sans doute qu’il y avait de l’argent qui dormait à l’Ipres et qu’il pourrait s’en servir avec l’aide de complicités et en usant de ses prérogatives de chef de l’Etat, pour réaliser sa statue, quitte même à hypothéquer l’avenir de milliers de vieux retraités, qui se sont cotisés avec leurs employeurs durant leur temps actif, pour se mettre à l’abri des situations imprévisibles pendant leurs vieux jours. C’est ce que le législateur a sans doute compris pour, baptiser l’organisme : Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). Faut-il le rappeler ? Oui ! L’Etat, n’a en principe, qu’un rôle de surveillance, de sauvegarde et de sécurisation des biens de l’Institution, en tant que puissance publique, mais, il n’y a mis aucun sous, pour la constitution de cette réserve ou manne d’argent.
Il est devenu un secret de polichinelle maintenant, les raisons ou prétextes que Me Wade utilise pour nommer les hommes qui gravitent autour de lui, à la tête des structures et sociétés nationales juteuses et qui brassent beaucoup d’argent. Au demeurant, pour enrichir artificiellement des individus, Me Wade a la manie de créer de toutes pièces, des agences, des sociétés ou des structures bidon détachées de l’administration générale et du Ministère de l’Economie et des Finances, où transitent des sommes d’argent importantes, hors des circuits habilités de l’Etat, pour rompre l’unicité de caisse. Alors, ces individus triés sur le volet par Me Wade, jusqu’à nouvel ordre, ont les mains libres et décident de tout, jusqu’à la détermination de leurs salaires et avantages, en dehors du statut de la fonction publique, du Code et de la Législation du travail.
C’est ainsi que, ces 10 ans de gestion libérale ont été jalonnés par des scandales de toutes sortes, notamment financiers, dont les auteurs sont impunis s’ils se réclament du bord de Me Wade. Mais au fond, cette bande de pilleurs des ressources de l’Etat, ne fait que s’inspirer de Me Wade, leur maître et son fils Karim, qui sont leurs modèles en tout. Me Wade et son fils, et d’une manière générale la famille élargie, prennent les biens et ressources de l’Etat dont ils ont la garde, comme leurs biens personnels à eux. Et c’est ici que s’applique parfaitement l’adage selon lequel : « dis-moi qui tu fréquentes, et je te dirai qui tu es »
On peut à cet égard, affirmer parfaitement, que le régime libéral au Sénégal est assurément l’ère où, tout gestionnaire de biens, peut ou plutôt doit en puiser à sa guise et à volonté, comme son bien propre, sans aucune retenue. C’est ainsi que, ces gestionnaires d’un genre particulier font une course contre la montre, pour dilapider tout le patrimoine sous leurs responsabilités, le plus rapidement possible, avant leur limogeage. Nous sommes tous témoins que Me Wade ne confie de responsabilités qu’à des lascars, c’est-à-dire des anti-modèles pour notre peuple. Et nous le constatons visiblement, les transhumants pour qui l’éthique, la probité morale, l’honneur, l’interdiction d’abuser des biens publics ou d’en user à des fins personnelles, etc., sont des valeurs inconnues chez ceux-là, qui trônent en ce moment à la tête du pays et dans les principaux rouages de l’Etat et de la gestion économique au niveau du gouvernement. Avec de pareils individus, l’impunité aidant ou assurée, c’est la porte ouverte pour une faillite certaine de l’Etat à tous les niveaux. Et, il n’est pas faux de dire que la théorie économique de Me Wade, ne produit en fait que des détourneurs ou voleurs en grandeur nature.
Ces mange-mil humains, que rien ne différencie des criquets pèlerins dévastateurs des récoltes, occupent les principales structures du pays où l’argent coule à flots et où, le moindre contrôle n’est exercé ni avant, ni pendant sur ces dirigeants, c’est toujours et seulement après, que les caisses aient été vidées complètement et la banqueroute déclarée, que l’on se mette à parler de menace et de sanctions contre les déprédateurs. Et curieusement, les auteurs de tels faits, s’en sortent toujours immensément riches, sans aucune poursuite judiciaire quelconque à leur encontre. Dans un premier temps évidemment, le pouvoir fait beaucoup de tintamarre, en simulant de sévir, mais, c’est simplement pour endormir et tromper les partenaires, les bailleurs de fonds et le peuple sénégalais. Habituellement, l’affaire est vite close et définitivement classée sans suite, par qui vous savez, c’est-à-dire, « l’unique et la seule constance » pour ne pas citer Abdoulaye Wade.
Aujourd’hui, les scandales révélés ou dissimulés au cours du magistère de Me Wade, ne se comptent plus, tellement qu’ils sont si nombreux. Les sociétés ou structures de développement, naguère parmi les plus performantes et florissantes du pays sont quasiment toutes ou la plupart, tombées en faillite sous la gouvernance du régime libéral. N’est-ce pas là, la preuve, d’une évidence manifeste d’un échec patent 10 ans après la survenue de l’alternance et de régime libéral ? Alors, que sont devenus ou dans quel état se retrouvent-ils aujourd’hui : les ICS, la SONACOS, la RCFS, le DDD, le plan REVA, le NEPAD, la LONASE, Air Sénégal, l’Anoci, le plan Jaxaay, etc., sans parler des promesses ramassées à la pelle et qui ne sont toutes, que de la pure démagogie ? Assurément, Me Wade a démontré au cours de ses 10 années de pouvoir, son incompétence notoire, qu’il tente par mille manières de masquer, par des sonorités assourdissantes à travers les média. Mais, c’est peine perdue ! Car, un bilan, il est établi sur des faits concrets, palpables et vérifiables et non d’idées farfelues, vagues, hors saison parce que sortant de l’ordinaire et globalement irréalistes.
Me Wade, en mettant entre parenthèses le statut de la fonction publique ainsi que le Code et la Législation du travail en matière de salaire, s’inscrivait déjà sur la droite ligne d’une gestion informelle, qui lui permettrait demain, de tailler ou de laisser tailler par ses hommes de main, des salaires sans commune mesure avec le mérite personnel et les compétences, ou les compétences économiques des entreprises et autres structures pour une minorité de Sénégalais qui se consacrent exclusivement à son service et pour son maintien ad vitam aeternam au pouvoir ou le cas échéant, se faire succéder par son fils, Karim. C’est ainsi que, cette catégorie d’individus fabriqués de toutes pièces par Me Wade, est logée dans ce qu’on appelle : « hors-cadre » ou « sans cadre défini », leurs rémunérations et autres avantages en nature sont sans limite et indéterminées, elles sont laissées à leur entière discrétion, en fait, une porte ouverte à tous les abus, pour des personnes cupides. Et comme le dit si bien notre ami Marvel : « avec Wade, les voleurs, menteurs, tueurs et agresseurs ne seront jamais inquiétés », effectivement, Wade nous en donne la confirmation chaque jour et le dernier des cas, est celui de Massaly.
Au moment où le nombre de travailleurs dans notre pays, par rapport à la population active se réduit drastiquement, et avec un marché de l’emploi qui offre peu de possibilités d’embauche, surtout, en milieu jeune, une telle image est vraiment insultante à l’endroit à l’endroit de notre jeunesse qui court derrière un premier emploi incertain et hypothétique. L’équité étant un concept que Me Wade semble ignorer, il nous appartient à nous tous citoyens, conscients de nos responsabilités et devoirs citoyens, de prendre la pleine mesure, pour ramener les affaires publiques à leur juste mesure, pour que tous les citoyens Sénégalais soient mis sur le même pied d’égalité, c’est-à-dire, à chacun selon son mérite et ses compétences.
Il est aujourd’hui, manifestement indéniable pour tout Sénégalais libre et jouissant de sa conscience, que Me Wade se sert de l’argent du contribuable, notre argent pour mener sa politique personnelle et non pour le développement de notre pays et le mieux être des sénégalais. En effet, avec cet argent, il achète toutes les âmes en vente, corrompt toutes les personnes qui ont un faible pour l’argent et les honneurs (cupides). Il met l’argent là, où il ne devrait jamais aller, c’est autrement dit, un détournement d’objectif en termes clairs et nets.
Décidément, Me Wade n’est pas à une contradiction près, comment parler de sortir de sortir l’Afrique des entrailles des ténèbres, à propos du monument ou statue plutôt de la Renaissance africaine, et procéder dans le même temps à des sacrifices qui nous plongent justement dans les ténèbres ? Alors, avec un tel président aussi irrationnel, qui s’empêtre dans ses contradictions inextricables, le Sénégal ne fera que s’enfoncer davantage dans le sous développement, c’est sûr et certain.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com