En prenant les rênes de l’Equipe nationale Lamine Ndiaye s’était réjouit de l’état d’esprit qui régnait au sein de la Tanière. A entendre le discours du désormais ex-coach des Lions, on se disait que l’ambiance au sein du groupe était nickel. Même si les déclarations de certains cadres, comme El Hadji Diouf, Henri Camara, Frédéric Mendy… pouvaient faire croire le contraire.
Mais Souleymane Diawara est venu crever l’abcès, suite à l’entretien-vérité paru hier dans Le Quotidien.
Zappé en même temps que le Marseillais Mamadou Niang, de la liste des joueurs convoqués pour le match Sénégal-Gambie (1-1), le défenseur Bordelais s’est lâché dans nos colonnes en faisant de grosses révélations sur la vie de la Tanière et en confirmant son différend avec certains cadres.
Dans ses «missiles», El Hadji Diouf et Henri Camara en ont pris pour leur grade. «Diouf, Henri se prennent pour Drogba, Eto’o, alors qu’ils ne sont rien du tout», avait dégainé un Souleymane Diawara très en forme. Même Lamine Ndiaye n’a pas été épargné, pour avoir été «manipulé», dixit le Bordelais.
En fait «Soul» a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Surtout quand il soutient qu’«il n’y a que des jaloux dans cette équipe». Confirmant ainsi l’existence de clans dans la Tanière. Une situation d’ailleurs révélée par l’ancien sélectionneur national, Henryk Kasperczak, au lendemain de la déroute de la Can ghanéenne.
Pis, Souleymane Diawara est allé jusqu’à dire que certains joueurs l’ont eu au téléphone pour l’avertir que s’il venait, «ce sera la grève». Ce qui montre jusqu’à quel point le mal était profond. Jusqu’à quel point le climat était malsain, entre des joueurs pourtant censés défendre les mêmes causes, le même objectif, le même drapeau.
Ayant pris le relais du technicien Franco-polonais, juste après la déroute de Tamalé, Lamine Ndiaye, en dépit de ses déclarations de bonne intention, n’a pas réussi à restaurer la discipline chez ses joueurs. Pire, le technicien sénégalais, comme l’a soutenu «Soul», est tombé dans le piège du «clan Diouf», en privilégiant curieusement les critères humains au détriment de ceux sportifs.
Soutenus par certains joueurs, Lamine Ndiaye est allé même jusqu’à remettre en doute la lettre écrite par Diawara et Niang. D’où cette précision du Bordelais toujours dans nos colonnes : «Tout le monde sait que j’ai écrit. Demandez à Saër Seck, Lamine Ndiaye...» Une précision importante car ayant eu le mérite de rassurer le vice-président Saër Seck que d’aucuns avait commencé à désigner du doigt ; et de mettre fin au débat sur l’authenticité ou non des correspondances envoyées par le Bordelais et le Marseillais.
Au vu de toutes ces «affaires» qui polluaient la Tanière, il devenait difficile de poursuivre l’aventure sénégalaise dans ces éliminatoires et de prétendre s’ouvrir les portes d’une qualif’ pour la Can et le Mondial 2010.
Au final, comme le disait cet observateur après avoir parcouru l’entretien de Diawara : «Le Sénégal n’a obtenu que ce qu’il a mérité. A nous de tirer toutes les leçons de cette situation pour l’avenir.»
Mais Souleymane Diawara est venu crever l’abcès, suite à l’entretien-vérité paru hier dans Le Quotidien.
Zappé en même temps que le Marseillais Mamadou Niang, de la liste des joueurs convoqués pour le match Sénégal-Gambie (1-1), le défenseur Bordelais s’est lâché dans nos colonnes en faisant de grosses révélations sur la vie de la Tanière et en confirmant son différend avec certains cadres.
Dans ses «missiles», El Hadji Diouf et Henri Camara en ont pris pour leur grade. «Diouf, Henri se prennent pour Drogba, Eto’o, alors qu’ils ne sont rien du tout», avait dégainé un Souleymane Diawara très en forme. Même Lamine Ndiaye n’a pas été épargné, pour avoir été «manipulé», dixit le Bordelais.
En fait «Soul» a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Surtout quand il soutient qu’«il n’y a que des jaloux dans cette équipe». Confirmant ainsi l’existence de clans dans la Tanière. Une situation d’ailleurs révélée par l’ancien sélectionneur national, Henryk Kasperczak, au lendemain de la déroute de la Can ghanéenne.
Pis, Souleymane Diawara est allé jusqu’à dire que certains joueurs l’ont eu au téléphone pour l’avertir que s’il venait, «ce sera la grève». Ce qui montre jusqu’à quel point le mal était profond. Jusqu’à quel point le climat était malsain, entre des joueurs pourtant censés défendre les mêmes causes, le même objectif, le même drapeau.
Ayant pris le relais du technicien Franco-polonais, juste après la déroute de Tamalé, Lamine Ndiaye, en dépit de ses déclarations de bonne intention, n’a pas réussi à restaurer la discipline chez ses joueurs. Pire, le technicien sénégalais, comme l’a soutenu «Soul», est tombé dans le piège du «clan Diouf», en privilégiant curieusement les critères humains au détriment de ceux sportifs.
Soutenus par certains joueurs, Lamine Ndiaye est allé même jusqu’à remettre en doute la lettre écrite par Diawara et Niang. D’où cette précision du Bordelais toujours dans nos colonnes : «Tout le monde sait que j’ai écrit. Demandez à Saër Seck, Lamine Ndiaye...» Une précision importante car ayant eu le mérite de rassurer le vice-président Saër Seck que d’aucuns avait commencé à désigner du doigt ; et de mettre fin au débat sur l’authenticité ou non des correspondances envoyées par le Bordelais et le Marseillais.
Au vu de toutes ces «affaires» qui polluaient la Tanière, il devenait difficile de poursuivre l’aventure sénégalaise dans ces éliminatoires et de prétendre s’ouvrir les portes d’une qualif’ pour la Can et le Mondial 2010.
Au final, comme le disait cet observateur après avoir parcouru l’entretien de Diawara : «Le Sénégal n’a obtenu que ce qu’il a mérité. A nous de tirer toutes les leçons de cette situation pour l’avenir.»