Triste et très affectée, Awa Guèye Kébé était inconsolable hier. D'ailleurs, à force de pleurer, elle avait les yeux enflés. C'était à l'occasion de la levée du corps de Mme Nogaye Guèye, une sœur du père de Mme le ministre d'Etat auprès du président de la République, à la morgue de l'hôpital Principal de Dakar. Mme le ministre d'Etat est très affectée par ce décès du fait de ses relations affectives avec la défunte, mais aussi et surtout à cause des circonstances de son décès. Certains de ses proches racontent que jeudi dernier, comme elle a l'habitude de le faire, la dame est venue lui rendre visite à Liberté 6. Lorsqu'elle a quitté l'appartement de Mme Awa Guèye Kébé, elle a fait un crochet chez une voisine de cette dernière, pour offrir des cadeaux aux enfants. Malheureusement pour elle, en redescendant les escaliers, elle a fait un faux-pas, est tombée et s'est retrouvée avec plusieurs fractures. Evacuée d'urgence à l'hôpital Principal, elle y à rendu l'âme lundi matin, aux environs de 11 heures.
Soutien agissant de la République
L'information s'est répandue comme une traînée de poudre. Et hier, toute la République s'est mobilisée pour apporter son soutien à Awa Guèye Kébé et l'aider à supporter cette épreuve. La morgue de l'hôpital Principal a d'ailleurs refusé du monde. Le Premier ministre
Souleymane Ndéné Ndiaye, le porte-parole du chef de l'Etat Serigne Mbacké Ndiaye, le secrétaire général de la présidence de la République Diakaria Diaw, sans oublier les délégations de l'Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil économique et social, des autres formations politiques (mouvance présidentielle comme opposition) et de ... l'ex-Rewmi d'Idrissa Seck, tout le monde y était. Le défilé s'est poursuivi chez la défunte à la cité Nations unies de Golf Sud à Dakar.
Une dame vivante s'en est allée
Les témoignages ont été unanimes. «Une dame vivante s'en est allée.» Nogaye Guèye, la «badiène» d'Awa Guèye Kébé, était très proche de sa nièce. En effet, c'est elle qui l'a prise sous son aile protectrice alors qu'elle avait 7 ans. Elle considérait d'ailleurs Mme Kébé comme sa fille aînée. Lorsqu'elle était en disgrâce, elle était à ses côtés pour la soutenir. Et elle n'a jamais cessé de l'être, surtout pour ses conseils. Elle se rendait souvent chez le ministre pour prendre de ses nouvelles et cajoler ses petits-enfants. Elle quittait souvent sa demeure de la cité Nations unies pour se rendre à Liberté 6, où ses venues étaient très attendues par Mme Kébé et surtout par les enfants, car elle ne venait jamais les mains vides.
SOURCE : L’OBS LATIR MANÉ
Soutien agissant de la République
L'information s'est répandue comme une traînée de poudre. Et hier, toute la République s'est mobilisée pour apporter son soutien à Awa Guèye Kébé et l'aider à supporter cette épreuve. La morgue de l'hôpital Principal a d'ailleurs refusé du monde. Le Premier ministre
Souleymane Ndéné Ndiaye, le porte-parole du chef de l'Etat Serigne Mbacké Ndiaye, le secrétaire général de la présidence de la République Diakaria Diaw, sans oublier les délégations de l'Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil économique et social, des autres formations politiques (mouvance présidentielle comme opposition) et de ... l'ex-Rewmi d'Idrissa Seck, tout le monde y était. Le défilé s'est poursuivi chez la défunte à la cité Nations unies de Golf Sud à Dakar.
Une dame vivante s'en est allée
Les témoignages ont été unanimes. «Une dame vivante s'en est allée.» Nogaye Guèye, la «badiène» d'Awa Guèye Kébé, était très proche de sa nièce. En effet, c'est elle qui l'a prise sous son aile protectrice alors qu'elle avait 7 ans. Elle considérait d'ailleurs Mme Kébé comme sa fille aînée. Lorsqu'elle était en disgrâce, elle était à ses côtés pour la soutenir. Et elle n'a jamais cessé de l'être, surtout pour ses conseils. Elle se rendait souvent chez le ministre pour prendre de ses nouvelles et cajoler ses petits-enfants. Elle quittait souvent sa demeure de la cité Nations unies pour se rendre à Liberté 6, où ses venues étaient très attendues par Mme Kébé et surtout par les enfants, car elle ne venait jamais les mains vides.
SOURCE : L’OBS LATIR MANÉ