Awa Guèye, députée de la 13e Législature, responsable Apr à Kaolack, n’apprécie pas et estime qu’il est important de noter à ce propos que le fait de diriger une liste victorieuse lors des élections législatives, n’entraine ni de droit, ni de juré, d’être désigné par la coalition gagnante à la tête de l’Assemblée nationale. Il s’agit là d’une marque de confiance de la part du Président de la Coalition BBY, en phase avec les leaders des partis et mouvements concernés, en la personne d’Aminata Touré, dont les compétences et le leadership ne font l’ombre d’un doute. Que le choix du Président Macky Sall ne porte pas sur sa personne, ne signifie pas un déni de cette confiance, ni une remise en cause de ses compétences et de son leadership.
Au cours de l’histoire politique récente du Sénégal, il est arrivé que feu Ousmane Tanor Dieng dirigea avec succès la liste du Parti Socialiste en 1998, alors que ce fut Cheikh Abdoul Khadre Cissoko qui fut proposé par le Parti et Abdou Diouf, président du PS, pour occuper le perchoir de l’Assemblée nationale. Ousmane Tanor Dieng ne fut même désigné Premier ministre, et pourtant, il resta fidèle à la ligne du PS jusqu’à succéder à Abdou Diouf à la suite de sa démission.
De même, lorsqu’Idrissa Seck dirigea la liste du PDS pour les élections législatives de 2001, son triomphe n’entraîna pas qu’il fut proposé par le President Wade au poste de président de l’Assemblée nationale. L’Honorable Youssou Diagne qui fut élu président de l’Assemblée nationale, ne s’était pas investi autant que lui dans ces élections et ne l’emporterait certainement pas en termes de popularité au sein du PDS et dans l’opinion nationale.
Le poste de Premier ministre fut occupé par Mame Madior Boye et Idrissa ne s’en est pas montré outré ou offensé. Ces faits doivent inspirer à l’Honorable Aminata Touré, plus de sérénité, malgré la diffusion à outrance dans la presse et dans les réseaux sociaux, du postulat sans fondement, que lorsqu’on dirige une liste aux élections législatives, on doit en retour être proposé au poste de président de l’Assemblée nationale, en cas de victoire de cette liste.
Depuis 2012, date de l’accession du Président Macky Sall au pouvoir, Aminata Touré a toujours bénéficié de la confiance du Président Macky Sall qui l’a nommée Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, puis Premier ministre, ensuite présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental et plus récemment, Envoyée Spéciale du président de la République. Ces différentes nominations découlent de la grande considération que le Président Macky Sall a toujours manifestée à son égard.
Madame Aminata Touré a exercé ces responsabilités tour à tour, avec un talent exceptionnel, et il n’est donc pas surprenant que son leadership et son engagement dans la coalition BBY fut un facteur important dans la victoire de la coalition présidentielle aux élections législatives du 31 juillet 2022. Ce leadership et cet engagement doivent aussi se manifester dans la cohésion de la Coalition BBY, et essentiellement, autour du respect des décisions du président de ladite Coalition.
Interpréter la décision du Président Macky Sall comme un manque de reconnaissance pour sa personne ou pour les efforts qu’on a fournis au cours du processus électoral, peut être un mauvais réflexe pour un militant de base qui n’a pas saisi la complexité des compromis politiques sur lesquels, sont bâtis les grandes coalitions gagnantes, ou d’analystes pressés de ramener les orientations stratégiques à une dimension personnelle. Et je suis sûre que ma soeur l'honorable Aminata Touré, du fait de son leadership et de son engagement, est certainement en mesure d’aller au-delà de cette lecture crypto-personnelle, pour mettre en avant les intérêts de l’APR et de la Coalition BBY, dont elle partage entièrement les ambitions pour un Sénégal Emergent à l’horizon 2035.
Au cours de l’histoire politique récente du Sénégal, il est arrivé que feu Ousmane Tanor Dieng dirigea avec succès la liste du Parti Socialiste en 1998, alors que ce fut Cheikh Abdoul Khadre Cissoko qui fut proposé par le Parti et Abdou Diouf, président du PS, pour occuper le perchoir de l’Assemblée nationale. Ousmane Tanor Dieng ne fut même désigné Premier ministre, et pourtant, il resta fidèle à la ligne du PS jusqu’à succéder à Abdou Diouf à la suite de sa démission.
De même, lorsqu’Idrissa Seck dirigea la liste du PDS pour les élections législatives de 2001, son triomphe n’entraîna pas qu’il fut proposé par le President Wade au poste de président de l’Assemblée nationale. L’Honorable Youssou Diagne qui fut élu président de l’Assemblée nationale, ne s’était pas investi autant que lui dans ces élections et ne l’emporterait certainement pas en termes de popularité au sein du PDS et dans l’opinion nationale.
Le poste de Premier ministre fut occupé par Mame Madior Boye et Idrissa ne s’en est pas montré outré ou offensé. Ces faits doivent inspirer à l’Honorable Aminata Touré, plus de sérénité, malgré la diffusion à outrance dans la presse et dans les réseaux sociaux, du postulat sans fondement, que lorsqu’on dirige une liste aux élections législatives, on doit en retour être proposé au poste de président de l’Assemblée nationale, en cas de victoire de cette liste.
Depuis 2012, date de l’accession du Président Macky Sall au pouvoir, Aminata Touré a toujours bénéficié de la confiance du Président Macky Sall qui l’a nommée Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, puis Premier ministre, ensuite présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental et plus récemment, Envoyée Spéciale du président de la République. Ces différentes nominations découlent de la grande considération que le Président Macky Sall a toujours manifestée à son égard.
Madame Aminata Touré a exercé ces responsabilités tour à tour, avec un talent exceptionnel, et il n’est donc pas surprenant que son leadership et son engagement dans la coalition BBY fut un facteur important dans la victoire de la coalition présidentielle aux élections législatives du 31 juillet 2022. Ce leadership et cet engagement doivent aussi se manifester dans la cohésion de la Coalition BBY, et essentiellement, autour du respect des décisions du président de ladite Coalition.
Interpréter la décision du Président Macky Sall comme un manque de reconnaissance pour sa personne ou pour les efforts qu’on a fournis au cours du processus électoral, peut être un mauvais réflexe pour un militant de base qui n’a pas saisi la complexité des compromis politiques sur lesquels, sont bâtis les grandes coalitions gagnantes, ou d’analystes pressés de ramener les orientations stratégiques à une dimension personnelle. Et je suis sûre que ma soeur l'honorable Aminata Touré, du fait de son leadership et de son engagement, est certainement en mesure d’aller au-delà de cette lecture crypto-personnelle, pour mettre en avant les intérêts de l’APR et de la Coalition BBY, dont elle partage entièrement les ambitions pour un Sénégal Emergent à l’horizon 2035.