A l’entrée de Pikine communément appelée Bountou Pikine au croisement de Malika, il est impossible de rouler 200 mètres sans tomber sur ces obstacles.
La situation s’est aggravée avec récemment les fortes pluies enregistrées à Dakar ou certains endroits de cet axe sont carrément transformés en marigots pour ne pas dire lac ou cuvette.
Au niveau de la Station Total de Yeumbeul, sur prés de 100 mètres, impossible de voir le sol. Les eaux de pluie sont passées par là. Bus, cars rapides et « ndiaga Ndiaye » sont obligés de patauger dans ces eaux devenues verdâtres car n’ayant aucune voie de contournement ou de déviation.
Un peu plus loin, de Thierno Ndiaye à Thiaroye Kao jusqu’au Tournal Tally Diallo, c’est carrément une route sablonneuse. Il n’y a rien dans le décor qui laisse penser à une route goudronnée. Les transports en commun et autres voitures particulières s’engouffrent au quotidien dans cette situation.
Les gros investissements appartiennent à l’Etat
Le Directeur de Cabinet du Maire de Yeumbeul, Mbaye Senghor a fait le constat, déclarant ainsi que la route est complètement dégradée. M. Senghor pense que deux à trois facteurs sont à l’origine de cette dégradation. A cet effet, il incrimine les branchements sociaux de la Sones qui coupent la route en deux. A cela s’ajoute le fait que tous les quartiers inondés déversent leurs eaux sur la route. Et quand la mairie tente de réagir, les gens rétorquent en estimant que : « vous sauvez des véhicules, nous savons des maisons ».
Le Directeur de Cabinet de préciser que la collectivité locale fait chaque année des investissements sur cette route. Le budget 2010 y a consacré 2.500.000 F Cfa.C’est ainsi que nous avons acheté des pierres blanches, des gravats afin de boucher les grands trous, a soutenu le collaborateur du Maire. Mais c’est une solution à court terme, a-t-il déclaré. Face à la persistance du problème, les autorités locales ont saisi l’Agence de Développement Municipal (Adm) et la préfecture mais il n’y pas eu de réaction. « Quand une localité est gérée par un parti autre que le parti au pouvoir, ses populations sont sanctionnées », déplore Mbaye Senghor. Il a aussi interpellé le Ministre d’Etat en charge des infrastructures pour la construction de structures commerciales. Car la commune n’a plus de marché, celui-ci a été dévasté par les inondations.
Il est 11 heures au terminus de Malika, pointe de chute du P 16 de Dakar Dém Dik. Ici on note une véritable marrée humaine à la recherche d’un moyen de transport pour se rendre en ville. Les clients de Ddd qui disent être au niveau de l’arrêt depuis 8 heures, se disputent et se bousculent dans l’unique but d’avoir un jeton, pour espérer une place dans le bus.
Dans la foule, un vieux ayant perdue l’essentiel de ses dents, est très remonté contre les agents de la société Ddd. Il les accuse de favoritisme dans la distribution des jetons. Ces derniers se justifient en estimant que les jetons, c’est pour éviter la bousculade. Ils distribuent à cet effet par ordre d’arrivée 30 jetons équivalent au nombre de sièges.
Serigne Diouf, chauffeur de bus Ddd déplore cette situation qui n’est que la résultante de l’état cahoteux de la route. M. Diouf estime qu’il y a plus de 200 personnes au niveau du terminus attendant le bus. Le premier bus a quitté Malika à 6h 30 mn pour ne revenir qu’à 11 heures, a-t-il soutenu, précisant du coup que l’état de la route cause des morts car ils ne transportent que des malades. M. Diouf en veut pour preuve le trajet du bus qui passe devant les grands hôpitaux. Face à cette situation, le bus est obligé de dévier à partir de Yeumbeul en passant par Fass Mbao, ce qui est très difficile selon le chauffeur de DDD. Ce dernier d’ajouter qu’en temps normal le bus faisait le trajet Malika-Dakar en une heure , maintenant il en fait 3 heures. Ce qui témoigne d’une perte de temps énorme aux conséquences incommensurables.
Sous ce rapport, Serigne Diouf renseigne à cause l’état de la route, Dakar Dem Dik perd 80.000 F Cfa par jour ce qui fait 2.400.000 F Cfa par mois. A cet effet, il explique que le bus peut transporter jusqu’à 100 personnes à raison de 200f le ticket.
A Thiaroye, prés du commissariat la situation est catastrophique. Des trous de 2 mètres de long et prés de 50cm de profondeur font ralentir les véhicules. Sur cet axe impossible de voir du goudron, tout est rougeâtre avec la poussière et l’argile.
C’est dans cette logique que le chauffeur de car rapide, Amadou Tidiane Gaye a soutenu qu’il est difficile de conduire sur une route en pareil état. La partie dégradée est l’axe Tally Bou Mack-Thiaroye, estime t-il. Pour Ass Ndiaye apprenti chauffeur, la route n’a aucune garantie. Selon lui, il faut trouver une bonne canalisation pour l’évacuation des eaux. M. Ndiaye soutient qu’il y a des pays comme la Côte-d’Ivoire où il pleut toute l’année, mais l’eau ne stagne pas sur les routes. Ce qui pose un problème d’aménagement du territoire doublé d’un manque de volonté politique de la part du ministère compétent
www.sudonline.sn
La situation s’est aggravée avec récemment les fortes pluies enregistrées à Dakar ou certains endroits de cet axe sont carrément transformés en marigots pour ne pas dire lac ou cuvette.
Au niveau de la Station Total de Yeumbeul, sur prés de 100 mètres, impossible de voir le sol. Les eaux de pluie sont passées par là. Bus, cars rapides et « ndiaga Ndiaye » sont obligés de patauger dans ces eaux devenues verdâtres car n’ayant aucune voie de contournement ou de déviation.
Un peu plus loin, de Thierno Ndiaye à Thiaroye Kao jusqu’au Tournal Tally Diallo, c’est carrément une route sablonneuse. Il n’y a rien dans le décor qui laisse penser à une route goudronnée. Les transports en commun et autres voitures particulières s’engouffrent au quotidien dans cette situation.
Les gros investissements appartiennent à l’Etat
Le Directeur de Cabinet du Maire de Yeumbeul, Mbaye Senghor a fait le constat, déclarant ainsi que la route est complètement dégradée. M. Senghor pense que deux à trois facteurs sont à l’origine de cette dégradation. A cet effet, il incrimine les branchements sociaux de la Sones qui coupent la route en deux. A cela s’ajoute le fait que tous les quartiers inondés déversent leurs eaux sur la route. Et quand la mairie tente de réagir, les gens rétorquent en estimant que : « vous sauvez des véhicules, nous savons des maisons ».
Le Directeur de Cabinet de préciser que la collectivité locale fait chaque année des investissements sur cette route. Le budget 2010 y a consacré 2.500.000 F Cfa.C’est ainsi que nous avons acheté des pierres blanches, des gravats afin de boucher les grands trous, a soutenu le collaborateur du Maire. Mais c’est une solution à court terme, a-t-il déclaré. Face à la persistance du problème, les autorités locales ont saisi l’Agence de Développement Municipal (Adm) et la préfecture mais il n’y pas eu de réaction. « Quand une localité est gérée par un parti autre que le parti au pouvoir, ses populations sont sanctionnées », déplore Mbaye Senghor. Il a aussi interpellé le Ministre d’Etat en charge des infrastructures pour la construction de structures commerciales. Car la commune n’a plus de marché, celui-ci a été dévasté par les inondations.
Il est 11 heures au terminus de Malika, pointe de chute du P 16 de Dakar Dém Dik. Ici on note une véritable marrée humaine à la recherche d’un moyen de transport pour se rendre en ville. Les clients de Ddd qui disent être au niveau de l’arrêt depuis 8 heures, se disputent et se bousculent dans l’unique but d’avoir un jeton, pour espérer une place dans le bus.
Dans la foule, un vieux ayant perdue l’essentiel de ses dents, est très remonté contre les agents de la société Ddd. Il les accuse de favoritisme dans la distribution des jetons. Ces derniers se justifient en estimant que les jetons, c’est pour éviter la bousculade. Ils distribuent à cet effet par ordre d’arrivée 30 jetons équivalent au nombre de sièges.
Serigne Diouf, chauffeur de bus Ddd déplore cette situation qui n’est que la résultante de l’état cahoteux de la route. M. Diouf estime qu’il y a plus de 200 personnes au niveau du terminus attendant le bus. Le premier bus a quitté Malika à 6h 30 mn pour ne revenir qu’à 11 heures, a-t-il soutenu, précisant du coup que l’état de la route cause des morts car ils ne transportent que des malades. M. Diouf en veut pour preuve le trajet du bus qui passe devant les grands hôpitaux. Face à cette situation, le bus est obligé de dévier à partir de Yeumbeul en passant par Fass Mbao, ce qui est très difficile selon le chauffeur de DDD. Ce dernier d’ajouter qu’en temps normal le bus faisait le trajet Malika-Dakar en une heure , maintenant il en fait 3 heures. Ce qui témoigne d’une perte de temps énorme aux conséquences incommensurables.
Sous ce rapport, Serigne Diouf renseigne à cause l’état de la route, Dakar Dem Dik perd 80.000 F Cfa par jour ce qui fait 2.400.000 F Cfa par mois. A cet effet, il explique que le bus peut transporter jusqu’à 100 personnes à raison de 200f le ticket.
A Thiaroye, prés du commissariat la situation est catastrophique. Des trous de 2 mètres de long et prés de 50cm de profondeur font ralentir les véhicules. Sur cet axe impossible de voir du goudron, tout est rougeâtre avec la poussière et l’argile.
C’est dans cette logique que le chauffeur de car rapide, Amadou Tidiane Gaye a soutenu qu’il est difficile de conduire sur une route en pareil état. La partie dégradée est l’axe Tally Bou Mack-Thiaroye, estime t-il. Pour Ass Ndiaye apprenti chauffeur, la route n’a aucune garantie. Selon lui, il faut trouver une bonne canalisation pour l’évacuation des eaux. M. Ndiaye soutient qu’il y a des pays comme la Côte-d’Ivoire où il pleut toute l’année, mais l’eau ne stagne pas sur les routes. Ce qui pose un problème d’aménagement du territoire doublé d’un manque de volonté politique de la part du ministère compétent
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