« Je suis scandalisé par le fait que le nouveau directeur général du Bsda tente de présenter un problème de bonne gouvernance qui lui est reproché, en un problème de personne. Ce qui s'est passé est simple. Le nouveau directeur général a pris l'initiative de doubler le salaire de son prédécesseur à son profit. Et ceci en cumul de son salaire de professeur. Il s'est fait payer entièrement ce double salaire pour quinze jours de fonction. Je l'ai interpellé sur la question et exprimé mes réserves. Il m'a fait comprendre que « l'avis du conseil d'administration n'était pas requis », selon ses propres termes. Devant l'impasse de nos discussions, je m'en suis ouvert à son ministre de tutelle, Monsieur Youssou Ndour, qui m'a donné raison et promis de le recadrer dare-dare. Le lendemain de l'entretien entre le ministre et Mounirou Sy, le directeur général m'a envoyé un mail qu'on peut résumer ainsi : « Je signe et persiste ». c'est alors que j'ai décidé de contacter les autorités présidentielles. J'ai écrit une lettre au Président de la république et j'ai contacté des autorités de la Présidence. Une fois informées, elles m'ont dit que le problème était réglé et que Mounirou Sy allait retourner à l'orthodoxie. Au sortir de la Présidence, j'ai reçu en copie une lettre envoyée par le Directeur général au ministre Youssou Ndour, dans laquelle il acceptait de garder la rémunération de Mme Diabé Siby et s'engageait à rembourser le trop reçu. Pour moi l'affaire était close. Quelle a été ma surprise en apprenant que Mounirou Sy s'était adressé au journal Libération dans sa parution du samedi pour déclarer qu' « on lui menait une guerre qui ne disait pas son nom, parce qu'il était décidé à renouveler le Conseil. » Tentant ainsi de guider vers une fausse piste l'opinion. C'est d'un ridicule sans précédent, parce que le renouvellement du conseil d'administration ne dépend pas de lui. » a dit Aziz Dieng dans le journal Libération.
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