De l’avis de Babacar Justin Ndiaye la situation qui sévit en Guinée Conakry expose notre pays à des difficultés. La raison ; explique M. Ndiaye, "si la Guinée implose c’est toute la région administrative de Labbé qui connaîtra des difficultés économiques mais aussi nous aurons à gérer un rush de réfugiés". Fort de ce risque, le journaliste pense que notre pays doit avoir pour souci de contribuer à la stabilité de la Guinée.
Cette stabilisation, estime le politologue est plus que nécesaire d’autant plus que Dadis Camara ne reviendra pas au pouvoir. " S’il n’est pas mort biologiquement, il est mort politiquement. La page Dadis est totalement et définitivement tournée", affirme-t-il.
Revenant sur la tentative d’assassinat dont le chef de la junte militaire a été victime, Babacar Justin Ndiaye estime que ce dernier est victime de son tempérament volcanique. Mieux, il considère que cette situation était prévisible. Pour argumenter ses propos, il explique d’une part que Dadis avait signé son arrêt de mort avec le massacre du 28 semptembre dernier. D’autre part, le politologue déplore le déficit de savoir-faire du capitaine. " Parmi tous les auteurs de putsch, il est le plus diplômé mais le moins nanti en savoir-faire".
Sur le chapitre de l’actualité nationale, Babacar Justin Ndiaye soupçonne la tenue d’élection présidentielle anticipée. " A priori, il y a un déroulement de faits troublants et gestes qui montrent une certaine impatience du pouvoir ", constate le politologue qui cite la démission du président de la Cena, l’intérêt envers la banlieue alors qu’elle était oubliée pendant qu’elle subissait les affres des inondations, entre autres ... .
Sur la même lancée, il a interprété les propos de Serigne Mbacké Ndiaye qui disait qu’en cas d’échec en 2012, tous ceux qui ont goûté aux délices du pouvoir iront en prison. " Il a parfaitement raison, car l’Alliance Sopi pour demain est l’alliance sauvegarde pour demain, car le Sopi est déjà fade", ironise Babacar Justin Ndiaye qui n’a pas aussi manqué de jeter des pierres dans le jardin de la coalition Bennoo siggil Senegaal.
" Bennoo n’est pas Bennoo, car l’appellation est plus généreuse que la réalité qui est beaucoup plus restrictive, avec les ambitions plurielles des uns et des autres" dira-t-il. Et d’ajouter : " la pierre angulaire de Benno, c’est le Parti socialiste qui est aujourd’hui entouré de ses fossoyeurs d’hier".
Cette stabilisation, estime le politologue est plus que nécesaire d’autant plus que Dadis Camara ne reviendra pas au pouvoir. " S’il n’est pas mort biologiquement, il est mort politiquement. La page Dadis est totalement et définitivement tournée", affirme-t-il.
Revenant sur la tentative d’assassinat dont le chef de la junte militaire a été victime, Babacar Justin Ndiaye estime que ce dernier est victime de son tempérament volcanique. Mieux, il considère que cette situation était prévisible. Pour argumenter ses propos, il explique d’une part que Dadis avait signé son arrêt de mort avec le massacre du 28 semptembre dernier. D’autre part, le politologue déplore le déficit de savoir-faire du capitaine. " Parmi tous les auteurs de putsch, il est le plus diplômé mais le moins nanti en savoir-faire".
Sur le chapitre de l’actualité nationale, Babacar Justin Ndiaye soupçonne la tenue d’élection présidentielle anticipée. " A priori, il y a un déroulement de faits troublants et gestes qui montrent une certaine impatience du pouvoir ", constate le politologue qui cite la démission du président de la Cena, l’intérêt envers la banlieue alors qu’elle était oubliée pendant qu’elle subissait les affres des inondations, entre autres ... .
Sur la même lancée, il a interprété les propos de Serigne Mbacké Ndiaye qui disait qu’en cas d’échec en 2012, tous ceux qui ont goûté aux délices du pouvoir iront en prison. " Il a parfaitement raison, car l’Alliance Sopi pour demain est l’alliance sauvegarde pour demain, car le Sopi est déjà fade", ironise Babacar Justin Ndiaye qui n’a pas aussi manqué de jeter des pierres dans le jardin de la coalition Bennoo siggil Senegaal.
" Bennoo n’est pas Bennoo, car l’appellation est plus généreuse que la réalité qui est beaucoup plus restrictive, avec les ambitions plurielles des uns et des autres" dira-t-il. Et d’ajouter : " la pierre angulaire de Benno, c’est le Parti socialiste qui est aujourd’hui entouré de ses fossoyeurs d’hier".