Comment expliquez-vous la promenade que vous avez effectuée à l’école ce soir ?
C’était un simple doxantou pour aller dire bonjour aux uns et aux autres. Cela fait en effet un bon bout de temps qu’on ne s’est pas vu. J’avais leur nostalgie et je devais aller à leur rencontre. Les fans sont très fatigués avec les commentaires interminables qu’ils font à longueur de journée. Ils méritent donc qu’on se déplace pour eux.
À votre arrivée, votre coach Balla Gaye 1, qui était dans l’école, a boudé et est rentré, prétextant que vous ne l’avez pas avisé avant de venir. Qu’est-ce que cela vous fait ?
À chacun sa façon de voir. On peut maîtriser ce qu’on dit, mais jamais ce qu’on va te répondre. Il est allé seul prendre quelque chose qui nous appartenait à tous sans que nous ne soyons au courant.
C’est moi qui l’ai amené à la Mecque, mais quand il est rentré, il ne m’a pas appelé, il ne m’a pas avisé. J’ai des parents et je commence à me rendre compte d’un certain nombre de choses. S’il croit que c’est lui qui m’a élu, eh bien, il se trompe (bou yakarée né mooma fal, falouma ! Kou faté loula fal, dinagnela folli !). Moi, c’est Dieu qui m’a élu ainsi que les populations. Comme soutien, mon père me suffit. Cela ne m’empêche pas de me rendre à l’école, les fans se déplacent en masse. C’est un motif de satisfaction et j’en rends grâces au Bon Dieu.
Ne confirmez-vous pas les propos de ceux qui avancent que le divorce est consommé entre vous deux ?
Je ne sais pas. Comme je l’ai dit tantôt, je l’ai vu avant que je ne l’amène à la Mecque, mais pas depuis son retour. Je l’ai revu trois jours après notre réception par Abdoulaye Wade. Depuis lors, je ne l’ai plus revu. Rien ne m’oppose à lui. Ce qui m’intéresse, ce sont mes parents et je bénéficie du soutien de mes parents de toute la Casamance. Ils me soutiennent beaucoup.
Encore une fois, ce qui m’intéresse, c’est mon combat.
Être en désaccord avec son coach, est-ce la meilleure façon de préparer un combat contre Yékini ? L’idéal n’est-il pas d’être avec tout l’encadrement, y compris le coach Balla Gaye 1 ?
Mais Balla Gaye 1 n’est pas le seul dans mon encadrement. Je ne suis pas entre ses seules mains. Peut-être que l’école lui appartient, mais il n’est pas le seul encadreur de l’école. Quand j’ai un combat, c’est mon propre père qui fait tout (il se répète). C’est lui qui va dans la brousse et tout, et qui se tue pour moi. Je ne suis pas le seul qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Cela fait aussi longtemps qu’il n’a pas vu Elton dans l’école. Pourquoi ça ? Il y a bien quelque chose. Ce n’est pas parce qu’on est encadreur qu’on doit dire que seule sa pensée est valable. Ce n’est pas non plus parce qu’on est encadreur qu’on se permet d’imposer ce qu’on veut. Si l’école en est arrivée là aujourd’hui, c’est bien grâce aux lutteurs. On ne peut être avec ses protégés, négocier des choses sur leur dos, et aller prendre ces choses en catimini pour ne s’en servir qu’avec sa famille. Cela ne nous plaît pas du tout et nous ne l’acceptons pas. Depuis quand Elton et moi n’avons pas mis les pieds à l’école ? Et si ça continue comme cela, l’école va droit vers sa dislocation. Nit dangay goré ba khéy dè, niak ba khéy dè. Dieu a fait que je m’entends bien avec mes parents, tout comme avec Less 2, Elton... Nous n’avons aucun problème entre lutteurs.
Est-il envisageable que, d’ici le combat, vous fassiez le déplacement vers lui pour enterrer le différend ?
Ce que je lui dis, c’est que la première des conditions que nous posons, est que quiconque dans l’école doit nous respecter. Si on ne nous respecte pas, nous ne respecterons personne. Que vous soyez notre grand frère, notre père, si vous voulez qu’on vous respecte, il faut vous respecter vous-même. Si maintenant, on ne fait pas ça et qu’on se met à dire à la radio que les gosses ne te respectent pas, cela ne m’intéresse vraiment pas. Ce qui est important, à mon avis, c’est que je n’aie pas de problème avec mon encadrement. Je n’ai aucun problème avec les lutteurs avec qui je me défonce lors de mes combats. Je peux tous les regarder droit dans les yeux. Je n’ai rien à me reprocher à ce niveau.
Allez-vous préparez votre combat à l’école comme vous l’avez toujours fait ?
C’est là-bas que je vais me préparer s’il plaît à Dieu. C’est là que je vais tout faire jusqu’au jour du combat et que Dieu me donne la victoire. Je n’ai que Guédiawaye en réalité.
Par Abou NDOUR et Abdoulaye DEMBÉLÉ
C’était un simple doxantou pour aller dire bonjour aux uns et aux autres. Cela fait en effet un bon bout de temps qu’on ne s’est pas vu. J’avais leur nostalgie et je devais aller à leur rencontre. Les fans sont très fatigués avec les commentaires interminables qu’ils font à longueur de journée. Ils méritent donc qu’on se déplace pour eux.
À votre arrivée, votre coach Balla Gaye 1, qui était dans l’école, a boudé et est rentré, prétextant que vous ne l’avez pas avisé avant de venir. Qu’est-ce que cela vous fait ?
À chacun sa façon de voir. On peut maîtriser ce qu’on dit, mais jamais ce qu’on va te répondre. Il est allé seul prendre quelque chose qui nous appartenait à tous sans que nous ne soyons au courant.
C’est moi qui l’ai amené à la Mecque, mais quand il est rentré, il ne m’a pas appelé, il ne m’a pas avisé. J’ai des parents et je commence à me rendre compte d’un certain nombre de choses. S’il croit que c’est lui qui m’a élu, eh bien, il se trompe (bou yakarée né mooma fal, falouma ! Kou faté loula fal, dinagnela folli !). Moi, c’est Dieu qui m’a élu ainsi que les populations. Comme soutien, mon père me suffit. Cela ne m’empêche pas de me rendre à l’école, les fans se déplacent en masse. C’est un motif de satisfaction et j’en rends grâces au Bon Dieu.
Ne confirmez-vous pas les propos de ceux qui avancent que le divorce est consommé entre vous deux ?
Je ne sais pas. Comme je l’ai dit tantôt, je l’ai vu avant que je ne l’amène à la Mecque, mais pas depuis son retour. Je l’ai revu trois jours après notre réception par Abdoulaye Wade. Depuis lors, je ne l’ai plus revu. Rien ne m’oppose à lui. Ce qui m’intéresse, ce sont mes parents et je bénéficie du soutien de mes parents de toute la Casamance. Ils me soutiennent beaucoup.
Encore une fois, ce qui m’intéresse, c’est mon combat.
Être en désaccord avec son coach, est-ce la meilleure façon de préparer un combat contre Yékini ? L’idéal n’est-il pas d’être avec tout l’encadrement, y compris le coach Balla Gaye 1 ?
Mais Balla Gaye 1 n’est pas le seul dans mon encadrement. Je ne suis pas entre ses seules mains. Peut-être que l’école lui appartient, mais il n’est pas le seul encadreur de l’école. Quand j’ai un combat, c’est mon propre père qui fait tout (il se répète). C’est lui qui va dans la brousse et tout, et qui se tue pour moi. Je ne suis pas le seul qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Cela fait aussi longtemps qu’il n’a pas vu Elton dans l’école. Pourquoi ça ? Il y a bien quelque chose. Ce n’est pas parce qu’on est encadreur qu’on doit dire que seule sa pensée est valable. Ce n’est pas non plus parce qu’on est encadreur qu’on se permet d’imposer ce qu’on veut. Si l’école en est arrivée là aujourd’hui, c’est bien grâce aux lutteurs. On ne peut être avec ses protégés, négocier des choses sur leur dos, et aller prendre ces choses en catimini pour ne s’en servir qu’avec sa famille. Cela ne nous plaît pas du tout et nous ne l’acceptons pas. Depuis quand Elton et moi n’avons pas mis les pieds à l’école ? Et si ça continue comme cela, l’école va droit vers sa dislocation. Nit dangay goré ba khéy dè, niak ba khéy dè. Dieu a fait que je m’entends bien avec mes parents, tout comme avec Less 2, Elton... Nous n’avons aucun problème entre lutteurs.
Est-il envisageable que, d’ici le combat, vous fassiez le déplacement vers lui pour enterrer le différend ?
Ce que je lui dis, c’est que la première des conditions que nous posons, est que quiconque dans l’école doit nous respecter. Si on ne nous respecte pas, nous ne respecterons personne. Que vous soyez notre grand frère, notre père, si vous voulez qu’on vous respecte, il faut vous respecter vous-même. Si maintenant, on ne fait pas ça et qu’on se met à dire à la radio que les gosses ne te respectent pas, cela ne m’intéresse vraiment pas. Ce qui est important, à mon avis, c’est que je n’aie pas de problème avec mon encadrement. Je n’ai aucun problème avec les lutteurs avec qui je me défonce lors de mes combats. Je peux tous les regarder droit dans les yeux. Je n’ai rien à me reprocher à ce niveau.
Allez-vous préparez votre combat à l’école comme vous l’avez toujours fait ?
C’est là-bas que je vais me préparer s’il plaît à Dieu. C’est là que je vais tout faire jusqu’au jour du combat et que Dieu me donne la victoire. Je n’ai que Guédiawaye en réalité.
Par Abou NDOUR et Abdoulaye DEMBÉLÉ