Si un diplôme devrait été décerné aux patrons de presse pour le plus grand nombre de licenciements, en plus abusifs, il allait, incontestablement, revenir au président du groupe Wal Fadjri. Son dernier en date remonte à l’année dernière. Il avait emporté le présentateur, en langue wolof, Pape Ngagne Ndiaye, qui animait l’émission hebdomadaire « Pencco » Sa faute fut d’oser poser des questions à Farba Senghor, puissant ministre à l’époque.
Non seulement celui-ci le couvrira d’injures et le menacera de mort, mais son employeur Sidy Lamine Niasse, en lieu et place de le défendre au nom de la liberté de presse, le licenciera. Pape Ngagne Ndiaye, au chômage depuis lors, avait saisi la justice. Il vient d’obtenir gain de cause. Sidy Lamine Niasse va lui verser des millions pour licenciement abusif.
Un verdict courageux, dont Sidy, malheureusement, ne cherchera pas à méditer toute la portée : il est assis sur le canapé doré du président Wade, qu’il clouait, pourtant, au pilori. Mais, M. Niasse dont le groupe a été attaqué par des nervis du pouvoir pour cette raison, cherchera à se rapprocher du régime libéral, pour faire cesser les pressions physiques, psychologiques et fiscales sur son groupe.
Pour faire lever « l’embargo » décrété contre son groupe, il a fait plus que limoger un présentateur : il est l’un des chevronnés défenseurs de la statue de Wade. Sidy Lamine va même diffuser, en direct, l’inauguration de cette statue, prévue le 3 avril prochain. Elle devait avoir lieu depuis le 12 décembre dernier. Sidy Lamine s’est même engagé à ordonner à ses journalistes de ne jamais faire le focus sur les adversaires du président Wade ; ou, du moins, de ne pas les mettre en valeur. C’est dire que même si le tribunal lui intimera l’ordre de verser à son ancien employé les 50 millions de francs Cfa que celui-ci réclame, à titre de dommage et intérêt, Sidy n’aura pas un problème de trésorerie : il a bien négocié, financièrement, sa capitulation. Mais, le président Wade vaut-il la peine de trahir l’audimat de sa télévision et de sacrifier un présentateur, dont le tort a été de poser les questions qu’il fallait à un individu, qui en dépit de son statut de ministre, à l’époque, ne s’était pas gêné de commanditer des attaques contre les locaux de deux organes de presse de la place ?
La Redaction xibar
Non seulement celui-ci le couvrira d’injures et le menacera de mort, mais son employeur Sidy Lamine Niasse, en lieu et place de le défendre au nom de la liberté de presse, le licenciera. Pape Ngagne Ndiaye, au chômage depuis lors, avait saisi la justice. Il vient d’obtenir gain de cause. Sidy Lamine Niasse va lui verser des millions pour licenciement abusif.
Un verdict courageux, dont Sidy, malheureusement, ne cherchera pas à méditer toute la portée : il est assis sur le canapé doré du président Wade, qu’il clouait, pourtant, au pilori. Mais, M. Niasse dont le groupe a été attaqué par des nervis du pouvoir pour cette raison, cherchera à se rapprocher du régime libéral, pour faire cesser les pressions physiques, psychologiques et fiscales sur son groupe.
Pour faire lever « l’embargo » décrété contre son groupe, il a fait plus que limoger un présentateur : il est l’un des chevronnés défenseurs de la statue de Wade. Sidy Lamine va même diffuser, en direct, l’inauguration de cette statue, prévue le 3 avril prochain. Elle devait avoir lieu depuis le 12 décembre dernier. Sidy Lamine s’est même engagé à ordonner à ses journalistes de ne jamais faire le focus sur les adversaires du président Wade ; ou, du moins, de ne pas les mettre en valeur. C’est dire que même si le tribunal lui intimera l’ordre de verser à son ancien employé les 50 millions de francs Cfa que celui-ci réclame, à titre de dommage et intérêt, Sidy n’aura pas un problème de trésorerie : il a bien négocié, financièrement, sa capitulation. Mais, le président Wade vaut-il la peine de trahir l’audimat de sa télévision et de sacrifier un présentateur, dont le tort a été de poser les questions qu’il fallait à un individu, qui en dépit de son statut de ministre, à l’époque, ne s’était pas gêné de commanditer des attaques contre les locaux de deux organes de presse de la place ?
La Redaction xibar