Les propos servis par le président sortant Abdoulaye Wade pour blanchir son fils Karim Wade, lors de sa visite d’adieux à Tivaouane, indisposent Birahim Seck, membre du forum civil et chargé de marchés publics et de finance. «Gérer est une action administrative et il n’est pas toujours dit que la personne ne gère pas parce qu’elle n’a pas une comptabilité. La personne gère, parce qu’elle a une administration,
un ministère». Selon lui, «c’est une contradiction ce que le président de la République disait lorsqu’il affirme que son fils est le plus compétent au Sénégal». Se posant la question : «quels sont les instruments de mesure qui ont eu à lui permettre de dire que son fils était le plus compétent ?», M. Seck de répondre : «c’est parce que son fils était aux affaires et quand on est aux affaires on gère». Rappelant que, «le 13 septembre 2010, le président avait pris un décret qui est celui de 2010-1189 avec la possibilité émise de la coopération internationale de signer des accords de crédits», Birahim Seck martèle : «un seul acte en tant que tel pousse son fils à être aux affaires». Selon lui, «dans cette convention, il (Karim Wade) avait la possibilité de définir des opérations d’investissements et des opérations de prêts investissements entre autres». Très irrité par cette sortie de Me Wade, Birahim Seck fulmine : «il n’y a pas longtemps, le président a pris un décret qui est celui du 2 janvier 2012 donnant la possibilité au ministre de l’Energie d’acheter des combustibles sans se conformer au Code des marchés publics.
Ça également c’est un acte d’administration et dans le cadre des marchés publics, à titre principal, le ministre est la personne responsable des marchés». Ce qui lui fait marteler : «aujourd’hui on est en position légitime de s’interroger sur les relations que le ministre Karim Wade entretenait avec la structure Black Pearl dans les emprunts qui sont effectués au profit des structures étatiques ou des collectivités publiques».
Dire autre chose que Karim Wade est au coeur de la gestion des affaires étatiques et que sa responsabilité est pleine et entière, c’est altérer la vérité de l’avis de M. Seck. Considérant que tout cela est un enseignement fort sur le nouveau type de management au niveau des affaires étatiques, il exhorte les fonctionnaires à adopter une autre position, consistant à, «ne plus accepter de faire tout ce que les hommes politiques ou les ministres leur demandent de faire».
«Ce n’est pas la personne de Karim Wade qui nous intéresse, mais celle de toutes les autorités qui ont eu à gérer»
A en croire M. Seck, il n’appartient pas au président de la République, Abdoulaye Wade de dire que tel ou tel a géré, mais aux autorités qui viennent d’être élues. «On a élu des autorités et il appartient à ces autorités en utilisant des institutions de dire que tel a géré ou tel n’a pas géré, parce que celui qui gère un domaine public est dans l’obligation de rendre compte», avance-t-il, s’appuyant ainsi à la directive n°1 de l’Uemoa portant Code de transparence dans les gestions des finances publiques. Laquelle directive exige que quand il y a une alternance politique, qu’il y ait, dans les trois mois, un audit effectué par un organisme indépendant. «L’obligation qui doit peser, aujourd’hui, sur le président Macky Sall, c’est de transposer cette directive de l’Uemoa pour donner une force juridique à cet audit de niveau communautaire». Et en plus de cela, ajoute-t-il, «ce n’est pas la personne de Karim Wade qui nous intéresse, mais celle de toutes les autorités qui ont eu à gérer». Selon lui, ces personnes, également, doivent rendre compte.
SOURCE:Populaire
un ministère». Selon lui, «c’est une contradiction ce que le président de la République disait lorsqu’il affirme que son fils est le plus compétent au Sénégal». Se posant la question : «quels sont les instruments de mesure qui ont eu à lui permettre de dire que son fils était le plus compétent ?», M. Seck de répondre : «c’est parce que son fils était aux affaires et quand on est aux affaires on gère». Rappelant que, «le 13 septembre 2010, le président avait pris un décret qui est celui de 2010-1189 avec la possibilité émise de la coopération internationale de signer des accords de crédits», Birahim Seck martèle : «un seul acte en tant que tel pousse son fils à être aux affaires». Selon lui, «dans cette convention, il (Karim Wade) avait la possibilité de définir des opérations d’investissements et des opérations de prêts investissements entre autres». Très irrité par cette sortie de Me Wade, Birahim Seck fulmine : «il n’y a pas longtemps, le président a pris un décret qui est celui du 2 janvier 2012 donnant la possibilité au ministre de l’Energie d’acheter des combustibles sans se conformer au Code des marchés publics.
Ça également c’est un acte d’administration et dans le cadre des marchés publics, à titre principal, le ministre est la personne responsable des marchés». Ce qui lui fait marteler : «aujourd’hui on est en position légitime de s’interroger sur les relations que le ministre Karim Wade entretenait avec la structure Black Pearl dans les emprunts qui sont effectués au profit des structures étatiques ou des collectivités publiques».
Dire autre chose que Karim Wade est au coeur de la gestion des affaires étatiques et que sa responsabilité est pleine et entière, c’est altérer la vérité de l’avis de M. Seck. Considérant que tout cela est un enseignement fort sur le nouveau type de management au niveau des affaires étatiques, il exhorte les fonctionnaires à adopter une autre position, consistant à, «ne plus accepter de faire tout ce que les hommes politiques ou les ministres leur demandent de faire».
«Ce n’est pas la personne de Karim Wade qui nous intéresse, mais celle de toutes les autorités qui ont eu à gérer»
A en croire M. Seck, il n’appartient pas au président de la République, Abdoulaye Wade de dire que tel ou tel a géré, mais aux autorités qui viennent d’être élues. «On a élu des autorités et il appartient à ces autorités en utilisant des institutions de dire que tel a géré ou tel n’a pas géré, parce que celui qui gère un domaine public est dans l’obligation de rendre compte», avance-t-il, s’appuyant ainsi à la directive n°1 de l’Uemoa portant Code de transparence dans les gestions des finances publiques. Laquelle directive exige que quand il y a une alternance politique, qu’il y ait, dans les trois mois, un audit effectué par un organisme indépendant. «L’obligation qui doit peser, aujourd’hui, sur le président Macky Sall, c’est de transposer cette directive de l’Uemoa pour donner une force juridique à cet audit de niveau communautaire». Et en plus de cela, ajoute-t-il, «ce n’est pas la personne de Karim Wade qui nous intéresse, mais celle de toutes les autorités qui ont eu à gérer». Selon lui, ces personnes, également, doivent rendre compte.
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