Encore des remous dans le tout nouveau gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye, avec la démission de Aïda Mbodji. C’est depuis lundi dernier que cette dernière a, dans une lettre écrite au président de la République, présenté sa démission pour «convenances personnelles». Mais, c’est dans la soirée d’hier que la nouvelle est tombée, confirmée ensuite par des sources proches du Palais et de Aïda Mbodji elle-même. Les causes de la rebuffade de Mme Mbodji sont à chercher dans le décret de répartition des services et directions dans le gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye. En effet, dans le fameux décret, l’éphémère ministre n’avait pratiquement aucun attribut. Un constat qui l’a poussée à s’en ouvrir personnellement au chef de l’Etat, comme le confirment nos sources. Qui plus est, les partisans de Aïda Mbodji voient d’un très mauvais œil la promotion de Ndèye Khady Diop au très juteux poste de ministère d’Etat chargé de la Famille, de la Solidarité nationale, de la Sécurité alimentaire, de l’Entreprenariat féminin, de la Micro-finance et de la Petite enfance. «Cette dame n’a aucun mérite, elle doit son ascension à sa proximité avec Karim et Viviane», fulminent-ils. Une «injustice» qui a convaincu Aïda Mbodji à se radicaliser et à préférer son poste de maire de Bambèye qu’elle a conquis à l’issue d’un combat sans merci contre ses adversaires politiques et son confortable fauteuil de 4e vice-présidente de l’Assemblée nationale. Les prérogatives de son ex-ministère sont attribuées à Ousmane Ngom, l’autre rescapé de ce nouveau gouvernement qui ne cesse de dérouter les Sénégalais.
source :l'observateur
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