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BONS ET MAUVAIS POINTS DU PLAN NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT SANITAIRE (PNDS) 98-2007 : Comment les ministres ont mis la santé à « genou »

Le Plan national de développement sanitaire (Pnds) 2009-2018, présenté hier, n’a pas été qu’une occasion pour disserter sur les perspectives d’une bonne politique de santé d’ici 2018. Outre les résultats attendus avec le nouveau Pnds, un rapport a mis à nu un certain nombre de problèmes imputables aux différents ministres de la Santé qui se sont succédé de 1998 à 2007.


Rédigé par leral.net le Jeudi 1 Avril 2010 à 15:24 | | 2 commentaire(s)|

BONS ET MAUVAIS POINTS DU PLAN NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT SANITAIRE (PNDS) 98-2007 : Comment les ministres ont mis la santé à « genou »
La mise en œuvre du Pnds, particulièrement pour 98-2007, lit-on dans un rapport, a été rendue difficile par l’absence d’un plan de suivi évaluation, avec le manque de corrélation forte entre ses indicateurs et les indicateurs d’effets et de processus des différents plans opérationnels. Le cadre, indique le document, « a manqué de cohérence et de précision sur le rôle des différents acteurs. Ce qui a été à l’origine de plusieurs dysfonctionnements tels que le non-respect des délais de livraison des plans opérationnels annuels, le manque de description des procédures de validation de ces plans et l’insuffisance des financements mobilisés pour leur mise en œuvre ». L’absence d’un plan de réalisation des infrastructures et des équipements, toujours selon le rapport, « a été à l’origine des difficultés rencontrées dans la maîtrise des délais des travaux de construction/réhabilitation.

Les services centraux se sucrent
La création de la Direction des ressources humaines, ainsi que les efforts fournis en matière de formation n’ont pas suffi à améliorer la couverture en personnel de santé. Et cette situation s’explique essentiellement par l’absence d’un plan de développement des ressources humaines intégrant des mesures efficaces pour améliorer la gestion et fidéliser le personnel. L’attention qui devait être accordée à la prise en charge des groupes vulnérables, en rapport avec la stratégie de lutte contre la pauvreté, est restée insuffisante et ce n’est qu’au cours des dernières années que des initiatives ont été prises, mais sans réellement profiter aux maladies chroniques à soins coûteux, qui constituent pourtant un lourd fardeau pour les ménages sénégalais. Ce qui fait que l’absence de critères d’allocation des ressources a été à l’origine de disparités dans le financement des programmes et des différents échelons de la pyramide.

Pourquoi la lutte contre la mortalité infantile est inefficace

Les services centraux ont plus profité de ces financements, alors que la priorité devait être accordée aux soins de santé de base, qui sont plus aptes à faire évoluer favorablement les indicateurs de morbidité et de mortalité. Et c’est justement pourquoi la prise en charge insuffisante de la composante néonatale a été à l’origine de l’inefficacité dans la lutte contre la mortalité infantile, qui a également souffert de la mise en œuvre d’initiatives communautaires.

La mise en œuvre du Cdsmt à ses débuts (en 2006), ajoute le document, a montré ses limites, essentiellement du fait du manque de préparation des responsables du Ministère de la Santé. S’y ajoute la persistance du sentiment largement partagé, à l’époque, qu’il s’agit juste d’un exercice intellectuel qui n’apporte pas de changement dans la façon de conduire la préparation, l’arbitrage et le vote du budget. Ce qui convainc le Comité de rédaction à croire qu’au regard des problèmes soulevés, les responsables du Ministère doivent se départir de leur mutisme. « La culture du « rendre compte » tarde à entrer dans les consciences au niveau des responsables de ce département. Des actions énergiques sont nécessaires pour corriger cette insuffisance, notamment en systématisant les contrats de performances à tous les niveaux, en veillant à ce qu’ils soient suivis d’effets ».

Le côté reluisant

Toutefois, tout n’a pas été mauvais. Car, à côté de ces mauvais points, il y en a aussi d’appréciables. Il s’agit du partenariat qui a été noué avec le Privé et les Organisations non gouvernementales (Ong). Le partenariat a été jugé appréciable par les deux parties, même si les résultats escomptés n’ont pas été atteints du fait essentiellement de l’insuffisance de capacités des Ong. L’apport du Privé aussi aurait pu être plus important, si ce secteur était bien impliqué par une politique de contractualisation, de mise en œuvre de cadres formels de collaboration Public-Privé crées et rendus fonctionnels.


MODOU DIAGNE FADA SUR LA FORTE DEMANDE EN AMBULANCES

« Karim Wade est en train de travailler pour trouver 500 ambulances »


Si le vœu de Karim Wade est exaucé, le Sénégal ne souffrira plus d’un manque d’ambulances, et pour cause. Répondant hier à l’interpellation du président Alé Lô sur l’urgence de doter les coins les plus reculés du pays d’ambulances dignes de ce nom, en lieu et place des voitures de Pcr qui jusque-là assurent le service à l’intérieur, Modou Diagne Fada a révélé que « des efforts sont en train d’être faits dans ce sens ». D’ailleurs, révèle-t-il, « le ministre des Infrastructures et des Transports aériens, Karim Wade, est en train de travailler d’arrache-pied pour la matérialisation des promesses du président de la République ». 500 dossiers dans ce sens, dit-il, « ont été déposés auprès des partenaires dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (Bci), pour que les difficultés liées aux ambulances ne soient très prochainement qu’un mauvais souvenir ». Présent lors de la rencontre, le ministre des Collectivités locales, Aliou Sow, pour sa part, a plaidé pour l’implication des élus de toutes les localités dans le nouveau Pnds.

M.MB l'asquotidien

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1.Posté par Khoums le 02/04/2010 11:22 | Alerter
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Et la Presse se tait devant ces énormités ! Pourquoi Karim et non Fada lui-même ou Ndèye Khady Ndiaye ! Voilà un point faible de notre presse. C'est à elle de nous signaler les dérives et les entorses à notre Charte nationale. Et même d'assurer, dans un pays analphabète à plus de 70%, le contrôle citoyen de l'action publique.

2.Posté par ma ko wakh le 02/04/2010 11:35 | Alerter
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Obtenir des ambulances c'est bon, mais des ambulances médicalisées c'est mieux?
Compte tenu des distances, les malades devaient 'étre pris en charge et assisté depuis l'ambulance
La plus part des malades évacués par ambulance meurt en court de route.
Car ces ambulances ne sont pas médicalisés, de méme qu'a la place de l'ambulancier on a un simple chauffeur; qui n'a aucune notion de secourisme.
Je prend en témoin l'ambulance du District sanitaire de Sokone: Il n'a rien d'un ambulance.
C'est le jour qu'on l'a réceptionné qu'on a enlevé tout ce qui médical ( bouteille d'oxygéne, trousse d'urgence, matelas gonflable etc...) pour l'adapter a un véhicule fourre tout (malade, cadavre, poubelle, marchandise, transport de personne, médicaments etc,,,)
Cher compatriote, Il faut respecter la vie des gens

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