BONS RÉSULTATS DE L’ENTRÉE EN 6ème : Les cadres de la Ld émettent des réserves
Pour la Cdc, « les résultats de l’entrée en 6ème ont surpris tout le monde » : les lauréats, les enseignants, les parents ainsi que les cadres de l’éducation. « Ils ont tous été stupéfaits et atterrés par le phénomène qui vient de se produire : la quasi-totalité des élèves qui ont composé a réussi », soutiennent-ils.
Et les cadres de la Ld de se demander « pourquoi avoir jeté autant d’argent par la fenêtre, si d’avance on savait que la décision de faire passer tous les enfants avait été prise ? » C’est pourquoi ils notent qu’à travers « cette nébuleuse se cache une véritable arnaque », présentée sous la forme de « résultats excellents ».
Les cadres de la Ld soulignent que l’arrivée en masse au collège, cette année, en plus des problèmes existants et persistants, pose plusieurs autres problèmes très complexes parmi lesquels on peut noter le manque d’infrastructures susceptibles de recevoir les élèves, le nombre d’enseignants nécessaire à la prise en charge des effectifs, la prise en charge pédagogique des élèves très faibles qui viennent d’être admis, la question des manuels scolaires, du matériel didactique, mais surtout des fournitures pour les parents.
Pour la Cdc, les méfaits de ce déluge apparaîtront de manière plus douloureuse durant l’année scolaire 2011/2012, car les 75% risquent de redoubler la classe de 6ème, ou alors ils passeront en classe supérieure sans le niveau requis.
La Cdc de se demander comment le gouvernement peut-il prendre une telle initiative sans, au préalable, mettre à contribution les dépositaires de la légitimité populaire, les collectivités locales, étant donné que l’éducation est une compétence transférée. « Pour toutes ces raisons, nous disons non à une gestion tatillonne de l’éducation et attirons l’attention du peuple sénégalais sur les conséquences dévastatrices sur notre système éducatif qui, à l’instar de notre loi fondamentale, est en train d’être vidé de toute sa substance », ajoute la Cdc. A
Ainsi, elle exige du gouvernement une rencontre d’explication avec les collectivités locales, les parents d’élèves et les syndicats d’enseignants pour une recherche de stratégies de gestion de « cette catastrophe » et une déclinaison des dispositions prises à l’endroit des enfants de niveau très faible qui sont admis en 6ème.
Aliou KANDE
Source Le Soleil
Pour la Cdc, « les résultats de l’entrée en 6ème ont surpris tout le monde » : les lauréats, les enseignants, les parents ainsi que les cadres de l’éducation. « Ils ont tous été stupéfaits et atterrés par le phénomène qui vient de se produire : la quasi-totalité des élèves qui ont composé a réussi », soutiennent-ils.
Et les cadres de la Ld de se demander « pourquoi avoir jeté autant d’argent par la fenêtre, si d’avance on savait que la décision de faire passer tous les enfants avait été prise ? » C’est pourquoi ils notent qu’à travers « cette nébuleuse se cache une véritable arnaque », présentée sous la forme de « résultats excellents ».
Les cadres de la Ld soulignent que l’arrivée en masse au collège, cette année, en plus des problèmes existants et persistants, pose plusieurs autres problèmes très complexes parmi lesquels on peut noter le manque d’infrastructures susceptibles de recevoir les élèves, le nombre d’enseignants nécessaire à la prise en charge des effectifs, la prise en charge pédagogique des élèves très faibles qui viennent d’être admis, la question des manuels scolaires, du matériel didactique, mais surtout des fournitures pour les parents.
Pour la Cdc, les méfaits de ce déluge apparaîtront de manière plus douloureuse durant l’année scolaire 2011/2012, car les 75% risquent de redoubler la classe de 6ème, ou alors ils passeront en classe supérieure sans le niveau requis.
La Cdc de se demander comment le gouvernement peut-il prendre une telle initiative sans, au préalable, mettre à contribution les dépositaires de la légitimité populaire, les collectivités locales, étant donné que l’éducation est une compétence transférée. « Pour toutes ces raisons, nous disons non à une gestion tatillonne de l’éducation et attirons l’attention du peuple sénégalais sur les conséquences dévastatrices sur notre système éducatif qui, à l’instar de notre loi fondamentale, est en train d’être vidé de toute sa substance », ajoute la Cdc. A
Ainsi, elle exige du gouvernement une rencontre d’explication avec les collectivités locales, les parents d’élèves et les syndicats d’enseignants pour une recherche de stratégies de gestion de « cette catastrophe » et une déclinaison des dispositions prises à l’endroit des enfants de niveau très faible qui sont admis en 6ème.
Aliou KANDE
Source Le Soleil
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