Ceux qui s'agitent au niveau de Fass allant jusqu'à dire que des lutteurs comme Balla Diouf; Bruce Lee et moi même peuvent s'en aller sont des hypocrites et rien de plus, qui qu'ils puissent être d'ailleurs. Un dirigeant doit savoir être responsable et prendre de la hauteur. Et, en plus, il faut qu'on arrête de nous comparer à Papa Sow car nous ne sommes pas son égal. Papa Sow est notre jeune frère à qui nous souhaitons une carrière élogieuse mais nous ne sommes pas de la même catégorie. Tous ceux qui s'agitent autour de lui, c'est seulement maintenant qu'il a des victoires qu'ils se positionnent. À Fass, il y a de ces dirigeants qui ont raté leur vie et qui veulent se rattraper avec les lutteurs ». Le mammouth de Fass, poursuit en disant qu'aller à la plage de temps en temps n'est pas synonyme de déserter son écurie : «Quel est le lutteur qui, actuellement, ne va pas à la plage pour s'entraîner. Cela ne veut en rien dire que nous avons déserté l'écurie. Moi, par exemple, je reviens d'un accident qui fait que je ne peux plus faire des contacts. Je me limite donc à certains exercices ». Pour terminer, Boy Nar soutient qu'il n'est pas envisageable qu'ils quittent l'écurie qui est la leur: «Personne ne peut nous chasser de Fass. Nous sommes nés à la Médina, nous y sommes et nous y restons; n'en déplaise à certains arrivés qui ne gèrent que leurs intérêts propres. Ils doivent comprendre que défaite et victoire sont indissociables. Bruce Lee, par exemple, n'a pas plus de trois défaites (il n'en a que deux). BaIla Diouf et moi, même si nous sommes quelque peu en difficulté; avons un palmarès quand même respectable. Ce ne sont pas les quelques défaites que nous avons qui vont permettre aux uns et aux autres de raconter des histoires.»
SOURCE : Sunu Lamb Abou NDOUR
SOURCE : Sunu Lamb Abou NDOUR