Des individus armés de kalachnikov et vêtus de tenue bleue sombre ont fait irruption hier jeudi 18 septembre peu avant midi entre les villages de Kandialon et Barandama sur la route nationale N°4 qui relie Bounkiling à Bignona. D’après les témoignages des passagers victimes du braquage, les assaillants sont au nombre de douze et auraient immobilisé une dizaine de véhicules toutes catégories confondues et en provenance des deux sens. Leurs occupants sont dépouillés de tous leurs biens notamment les téléphones portables et des billets de banque dont on ignore le montant.
Un chauffeur tombé dans ce filet nous décrit la frayeur qu’il a eue en ces termes : « moi je suis le cinquième chauffeur à arriver sur les lieux. Ils m’ont demandé de serrer à droite, puis comme ils l’ont fait avec les autres, m’ont demandé de leur remettre mon téléphone portable et de l’argent que j’avais sur moi. C’était pour une valeur de vingt-cinq mille francs CFA (25 000Fcfa). Quand j’avais quelque peu hésité, ils m’ont donné deux coups de bâton sur les fesses. » Même épreuve pour les passagers, ajoute le chauffeur selon qui, « les assaillants étaient habillés en tenue bleue sombre. Ils parlaient un wolof proche de celui des Gambiens pour certains. Et comme ils avaient senti l’arrivée de l’armée, ils ont commencé à fuir. Et quand l’armée est arrivée presque une minute après, il y a eu des échanges de coups de feu entre eux ».
Selon nos informations, le braquage aurait duré une heure d’horloge. Et l’armée qui est intervenue une à deux minutes après leur retrait a même échangé des coups de feu avec les assaillants qui se sont fonds dans la nature. A relever enfin que le dernier braquage sur cet axe remonte à la deuxième quinzaine du mois d’Août dernier à Manpalago.
Et pourtant, l’armée avait renforcé sa présence dans la zone, un déploiement stratégique qui va sans doute se poursuivre, confie une source militaire
Source Sud Quotidien
Un chauffeur tombé dans ce filet nous décrit la frayeur qu’il a eue en ces termes : « moi je suis le cinquième chauffeur à arriver sur les lieux. Ils m’ont demandé de serrer à droite, puis comme ils l’ont fait avec les autres, m’ont demandé de leur remettre mon téléphone portable et de l’argent que j’avais sur moi. C’était pour une valeur de vingt-cinq mille francs CFA (25 000Fcfa). Quand j’avais quelque peu hésité, ils m’ont donné deux coups de bâton sur les fesses. » Même épreuve pour les passagers, ajoute le chauffeur selon qui, « les assaillants étaient habillés en tenue bleue sombre. Ils parlaient un wolof proche de celui des Gambiens pour certains. Et comme ils avaient senti l’arrivée de l’armée, ils ont commencé à fuir. Et quand l’armée est arrivée presque une minute après, il y a eu des échanges de coups de feu entre eux ».
Selon nos informations, le braquage aurait duré une heure d’horloge. Et l’armée qui est intervenue une à deux minutes après leur retrait a même échangé des coups de feu avec les assaillants qui se sont fonds dans la nature. A relever enfin que le dernier braquage sur cet axe remonte à la deuxième quinzaine du mois d’Août dernier à Manpalago.
Et pourtant, l’armée avait renforcé sa présence dans la zone, un déploiement stratégique qui va sans doute se poursuivre, confie une source militaire
Source Sud Quotidien