«L’ancienne puissance coloniale a ainsi été suspendu, à contrecœur une partie de son aide au Burundi» a déclaré le vice-Premier ministre et le ministre de la Coopération au développement belge. «Ces mesures provoqueront le rétablissement du dialogue et que les moyens pour lesquels, nous avons la certitude qu’ils profiteront à la population sont maintenus, je pense notamment aux soins de santé» a conclut Alexender De Croo.
La France s’est également retirée de sa coopération sécuritaire avec le pays. Alors, l’occident a un regard bien fixé sur Pierre Nkurunziza.
« On ne crée pas une psychose disproportionnée suite à des rumeurs sans fondement. Car personnellement, je n’ai pas l’impression que le Burundi est en guerre. Le Burundi n’est pas en guerre » a estimé le 20 août dernier, le ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale Alain-Aimé Nyamitwe.
Malgré les violentes manifestions qui, ont fait plusieurs morts, la popularité de l’actuel président, est restée indiscutable lors de la campagne, ce qui l’a amené à briquer un troisième mandat.
Aujourd’hui dans les nations africaines, les « Observateurs » ont l’habitude de dire « c’est le peuple qui décide, soit par les urnes soit par la révolution. » Ceci, n’est pas le cas pour le Burundi.Il est resté Chef d’Etat.
Au Sénégal en 2011, l’ancien président Abdoulaye Wade, avec deux mandats passé à la tête du pays, a voulu faire voter une loi pour un troisième mandat. La population sénégalaise a mis fin à son rêve en 2012. Il quitta le pouvoir par les urnes.
Au Burkina Faso en 2014, Blaise Compaoré a essayé de se maintenir au pouvoir, voulant ainsi modifier la constitution, après 27 ans de règne, la révolution populaire lui a poussé à s’exiler hors du pays, en Côte d’Ivoire. Le peuple souverain est passé à une victoire « historique». Revenons au président à « abattre », certains révoquerons qu’il n’a pas eu le « soutien » du peuple burundais. Mais Pierre Nkurunziza reste toujours le «Chef» du Burundi, malgré l’essai au coup d’Etat.
Cependant, les occidentaux ne désirent pas le « choix du peuple » burundais. Alors, autant de questions risquent d’être poser, si l’on sait que le Burundi n’est plus une colonie ! Disons donc un pays d’intérêts ?
Le Burundi doit maintenant gérer ces propres affaires, s’il n’est plus « dépendant». Alors respectons le « choix du peuple », avant de voir d’autres rebellions, autant souffert par l’Afrique. Il n’en demeure pas moins que Pierre Nkurunziza a été réélu démocratiquement avec des violences, mais par « le peuple souverain».