Pour Bocar Dia, même si, du reste, Mame Marie Faye juge que ce code est obsolète, tant qu’il est en vigueur, nous pensons, comme le dit l’article 7, que ‘le respect de la vie et de la personne humaine constitue en toute circonstance le devoir primordial du médecin ’. Ce sont là des éléments qui me font dire que même si l’état de santé d’une personne, quelle qu’elle soit, n’a pas de secret pour un médecin, ce n’est pas une raison de convoquer la presse pour faire un déballage. ’Ma situation de médecin me fait dire que nous sommes tous en sursis. Et parce que nous sommes tous en sursis, nous ne devons pas agir d’une certaine manière. Pour ce cas de figure, je suis convaincu que c’est de la manipulation. Je suis convaincu que c’est du chantage. Je suis convaincu que c’est une démarche et une méthode connues qui voudraient poser des actes crescendo. C’est connu, d’un homme politique’, soutient Bocar Dia. Selon lui, si certains commencent à user de leur posture de médecin à des fins de commerce, de politique politicienne, pour régler ses comptes avec une personne, c’est la médicine risque de perdre sa valeur. ‘Je dis que ce sera dommage et tous les médecins en souffriront’.
Par ailleurs, l’ancien ministre estime que si Mame Marie Faye, n’est pas le médecin traitant du président de la République, il y a deux cas de figure : ses propos sont une pure fabrication de l’esprit et là, elle rentre dans la politique politicienne, dans, les invectives. Ou alors, on lui aurait soufflé quelque chose. Dans tous ces deux cas de figure, objectivement, il existe un instrument au service d’une cause qui, souvent, lui échappe. Bacar Dia de rappeler ce passage de la lettre de Mame Marie Faye : ‘L’état de santé du président n’a plus de secrets pour moi mais aussi pour mes collègues médecins.’ Et de conclure : ‘Je veux insister sur cette partie de sa déclaration me situant sur un plan purement médical. Ce que nous - médecins - avons pour bouclier, c’est le code de déontologie.’
Walf Fadjri
Par ailleurs, l’ancien ministre estime que si Mame Marie Faye, n’est pas le médecin traitant du président de la République, il y a deux cas de figure : ses propos sont une pure fabrication de l’esprit et là, elle rentre dans la politique politicienne, dans, les invectives. Ou alors, on lui aurait soufflé quelque chose. Dans tous ces deux cas de figure, objectivement, il existe un instrument au service d’une cause qui, souvent, lui échappe. Bacar Dia de rappeler ce passage de la lettre de Mame Marie Faye : ‘L’état de santé du président n’a plus de secrets pour moi mais aussi pour mes collègues médecins.’ Et de conclure : ‘Je veux insister sur cette partie de sa déclaration me situant sur un plan purement médical. Ce que nous - médecins - avons pour bouclier, c’est le code de déontologie.’
Walf Fadjri