(Correspondance) - ‘Le plus grand scandale que le Sénégal va connaître après celui des chantiers de Thiès viendrait probablement de la gestion nébuleuse des affaires de la même commune’. Cette prédiction, formulée sous forme de crainte, est celle du directeur de cabinet du ministre d’Etat Karim Wade. Le jeune responsable concrétiste, qui faisait ainsi face à la presse, se prononçait sur la catastrophe née des inondations dans la cité du rail et par ricochet sur la situation politique dans l’espace libéral thiessois. Laquelle situation est marquée par une guéguerre pour ne pas dire une âpre lutte de positionnement qui risque de déboucher, si rien n’est fait, sur une scission au sein de la formation libérale à Thiès.
Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Energie, ce ne serait pas une surprise que le plus gros scandale que les Sénégalais vont connaître, après celui des chantiers de Thiès, vienne de la mairie de Thiès, de l’opacité de sa gestion. Cette gestion est d’ailleurs, selon lui, décriée par des conseillers municipaux qui ont attiré l’attention de l’autorité sur le danger qu’elle brave en laissant cette situation perdurer. C’est ce qui explique, dit-il, le fait que des populations sont aujourd’hui en train de travailler autour d’une pétition qui va recueillir au moins 500 mille signatures pour réclamer le départ du maire de Thiès de la tête du Conseil municipal ‘pour cause d’incompétence’.
A en croire Bachir Diawara, cette décision d’une frange de la population s’explique par la posture amorphe de la municipalité face aux préoccupations les plus élémentaires des Thiessois, comme l’insalubrité, l’éclairage public et l’assainissement, entre autres questions d’urbanisation. Sur ce dernier aspect, il fera savoir qu’une politique d’urbanisation sauvage est en train d’être déroulée au niveau des quartiers périphériques sans compter la sauvagerie de la cantinisation, dictée par la recherche effrénée du gain. Pis, poursuit-il, l’équipe municipale, conduite par Idrissa Seck, a fait montre de médiocrité totale dans le cadre de la gestion des dernières inondations. ‘Puisque, souligne Diawara, il aura fallu l’intervention de bonnes volontés comme le ministre Karim Wade pour venir au secours des sinistrés’. Un secours qui a consisté à la mise à disposition de motopompes pour évacuer les eaux des zones inondées.
Toute médiocrité qui fait qu’aujourd’hui les populations sont déçues de voir que le contrat de mandature qui les liait avec leur maire est rompu. Pour Bachir Diawara, l’arrêt des travaux des chantiers de Thiès, évoqué par le maire Idrissa Seck, pour expliquer les inondations n’est qu’une façon subtile pour lui de masquer ses carences et son incompétence.
Cette rencontre avec la presse aura aussi permis au directeur de cabinet du ministre de l’Energie de se prononcer sur la guéguerre qui mine, aujourd’hui, le Parti démocratique sénégalais dans la cité du rail. Laquelle guéguerre se matérialise par une bataille de leadership sur fond de positionnement animée par quelques sensibilités libérales tant au niveau communal que départemental. Aussi, invitant la position de rassembleur et de sécurisation de l’électorat du président Wade qu’il dit être la mission que s’est assignée son mouvement, la ‘Génération du concret’, Bachir Diawara d’appeler les uns et les autres à plus de retenue.
Car, selon lui, même si l’adversaire de taille qu’est Idrissa Seck est fragilisé par ses ‘erreurs de comportement politique, son inconstance et son incompétence dans la prise en charge des préoccupations de ses administrés’, il demeure que le Pds ne pourra capitaliser ce gain politique que dans l’unité. Par conséquent, il appellera à l’union sacrée de tous les libéraux autour de l’essentiel : la réélection du président Wade.
Sidy DIENG
Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Energie, ce ne serait pas une surprise que le plus gros scandale que les Sénégalais vont connaître, après celui des chantiers de Thiès, vienne de la mairie de Thiès, de l’opacité de sa gestion. Cette gestion est d’ailleurs, selon lui, décriée par des conseillers municipaux qui ont attiré l’attention de l’autorité sur le danger qu’elle brave en laissant cette situation perdurer. C’est ce qui explique, dit-il, le fait que des populations sont aujourd’hui en train de travailler autour d’une pétition qui va recueillir au moins 500 mille signatures pour réclamer le départ du maire de Thiès de la tête du Conseil municipal ‘pour cause d’incompétence’.
A en croire Bachir Diawara, cette décision d’une frange de la population s’explique par la posture amorphe de la municipalité face aux préoccupations les plus élémentaires des Thiessois, comme l’insalubrité, l’éclairage public et l’assainissement, entre autres questions d’urbanisation. Sur ce dernier aspect, il fera savoir qu’une politique d’urbanisation sauvage est en train d’être déroulée au niveau des quartiers périphériques sans compter la sauvagerie de la cantinisation, dictée par la recherche effrénée du gain. Pis, poursuit-il, l’équipe municipale, conduite par Idrissa Seck, a fait montre de médiocrité totale dans le cadre de la gestion des dernières inondations. ‘Puisque, souligne Diawara, il aura fallu l’intervention de bonnes volontés comme le ministre Karim Wade pour venir au secours des sinistrés’. Un secours qui a consisté à la mise à disposition de motopompes pour évacuer les eaux des zones inondées.
Toute médiocrité qui fait qu’aujourd’hui les populations sont déçues de voir que le contrat de mandature qui les liait avec leur maire est rompu. Pour Bachir Diawara, l’arrêt des travaux des chantiers de Thiès, évoqué par le maire Idrissa Seck, pour expliquer les inondations n’est qu’une façon subtile pour lui de masquer ses carences et son incompétence.
Cette rencontre avec la presse aura aussi permis au directeur de cabinet du ministre de l’Energie de se prononcer sur la guéguerre qui mine, aujourd’hui, le Parti démocratique sénégalais dans la cité du rail. Laquelle guéguerre se matérialise par une bataille de leadership sur fond de positionnement animée par quelques sensibilités libérales tant au niveau communal que départemental. Aussi, invitant la position de rassembleur et de sécurisation de l’électorat du président Wade qu’il dit être la mission que s’est assignée son mouvement, la ‘Génération du concret’, Bachir Diawara d’appeler les uns et les autres à plus de retenue.
Car, selon lui, même si l’adversaire de taille qu’est Idrissa Seck est fragilisé par ses ‘erreurs de comportement politique, son inconstance et son incompétence dans la prise en charge des préoccupations de ses administrés’, il demeure que le Pds ne pourra capitaliser ce gain politique que dans l’unité. Par conséquent, il appellera à l’union sacrée de tous les libéraux autour de l’essentiel : la réélection du président Wade.
Sidy DIENG