Elle porte au bout de l’auriculaire les traces de l’encre indélébile. Bientôt, elle plonge ses mains dans des gants plastiques entachés de tripes de poisson. Un long tablier jaunâtre protège Ivonne Sagna des écailles. La poissonnière du marché Djibo de Keur Massar étale des tas de poissons sur sa table.
Des mouches bourdonnent et survolent la place de la vendeuse. Couteau à la main, elle transperce la chair du poisson tel une chirurgienne. La maman divorcée et mère de deux enfants attend du président élu, Diomaye Faye une solution à leurs problèmes.
«La rareté du poisson sur le marché est notre problème. Nous n’arrivons plus à tirer notre épingle du jeu. La petite caisse de poisson coûte 100 000 F Cfa. Nous voulons des financements et la modernisation de nos marchés», a-t-elle dit.
Dans la foulée, selon toujours Bes Bi, une autre poissonnière, Fatou Diop, assise sur une chaise, tient à se fait entendre : «Le président doit obligatoire régler la question des licences de pêche parce que les bateaux étrangers ont dépouillé nos mers».
Une demoiselle dressée sur sa combinaison verte aux bas larges déplore la cherté de la vie : «A la maison nous ne préparons qu’un repas par jour. Pour le diner, chacun se débrouille. Moi, je me ravitaille chez la vendeuse de couscous du quartier. Chaque nuit, j’achète deux sachets de couscous à 200 francs et un sachet de lait en poudre», se désole Ndèye Yacine Diop
Des mouches bourdonnent et survolent la place de la vendeuse. Couteau à la main, elle transperce la chair du poisson tel une chirurgienne. La maman divorcée et mère de deux enfants attend du président élu, Diomaye Faye une solution à leurs problèmes.
«La rareté du poisson sur le marché est notre problème. Nous n’arrivons plus à tirer notre épingle du jeu. La petite caisse de poisson coûte 100 000 F Cfa. Nous voulons des financements et la modernisation de nos marchés», a-t-elle dit.
Dans la foulée, selon toujours Bes Bi, une autre poissonnière, Fatou Diop, assise sur une chaise, tient à se fait entendre : «Le président doit obligatoire régler la question des licences de pêche parce que les bateaux étrangers ont dépouillé nos mers».
Une demoiselle dressée sur sa combinaison verte aux bas larges déplore la cherté de la vie : «A la maison nous ne préparons qu’un repas par jour. Pour le diner, chacun se débrouille. Moi, je me ravitaille chez la vendeuse de couscous du quartier. Chaque nuit, j’achète deux sachets de couscous à 200 francs et un sachet de lait en poudre», se désole Ndèye Yacine Diop