A l’entame le directeur des programmes de l’ONG IBP Djibril Badiane s’est exprimé au nom du Directeur général de la structure Maleine Amadou Niang. « Nous sommes un partenariat national et régional qui oeuvre pour une inclusion budgétaire des politiques publiques au Sénégal et dans les autres pays de l'Uevoa.
Depuis 2019, IBP travaille avec des partenaires tels que les organisations internationales, les gouvernements, les organisations de la société civile, les collectivités territoriales et surtout les communautés locales avec lesquelles elles génèrent des évidences sur l'impact des politiques et services publics afin de les appuyer, amener un plaidoyer basé sur l'outil budgétaire.
L'intervention d'IBP est principalement axée sur la capacitation des organisations de la société civile et des communautés sur les thématiques budgétaires, mais aussi et surtout sur le développement des stratégies de plaidoyer pour une meilleure prise en compte des communautés les plus vulnérables dans l'élaboration, l'exécution et le contrôle des politiques publiques. Entre 2019 et 2023, c'est plus de 70 organisations de la société civile, de jeunes, de femmes et de personnes handicapées qui ont bénéficié de nos outils de formation sur l'analyse et le plaidoyer budgétaire au Sénégal. Ces activités ont eu des impacts significatifs, comme la prise en compte des ménages vulnérables des quartiers précaires dans les projets étatiques de santé, d'assainissement, d'éducation et de lutte contre les changements climatiques. C'est donc tout le sens de notre intervention dans ce que l'on peut désormais appeler catastrophe écologique de la Faleme.
Cette ressource capitale qui d'un temps alimentait les facteurs de production, agriculture, pêche et élevage pour les populations riveraines est victime d'une agression alarmante du fait de leur payage le long de la rive.
Mesdames et messieurs, nous assistons à une situation dangereuse qui, si l'on y prend garde, risque de nous plonger dans des drames écologiques, économiques, diplomatiques et culturels sans précédent. il est temps d'agir pour la Falaise.
C'est pourquoi en mars 2023, une équipe pluridisciplinaire de l'ONG IBP a mené une première mission de prospection dans la vallée du fleuve Sénégal et de la Falaise. Cette visite de terrain a permis d'identifier les problèmes clés en termes d'accès aux services sociaux de base, d'inclusion dans les politiques publiques et de redevabilité dans la délivrance du service public dans la zone.
La problématique de la gestion de la pollution des ressources en eau de la Falaimé et ses conséquences négatives sur les activités productives et le vivre ensemble a vite émergé comme principal défi de développement socio-économique dans le bassin de la Falaimé.
En juillet 2023, IBP a organisé une deuxième mission. Cette fois-ci, à Dakar, dans ses locaux, pour élaborer un projet de plaidoyer sur la préservation de la Falemé, avec l'Union des producteurs horticoles de Bakel, U4BAK, et le Comité de veille et d'alerte de la Falemé, CBA Falemé. Plus tard, le 18 août 2023, IBP a organisé à Bakel un atelier de restitution de l'étude sur les vulnérabilités au Sénégal, réalisé par un laboratoire de recherche de l'Institut fondamental d'Afrique noire de l'Université Sikhante Diop, IFAN, le laboratoire L'Artès. Le 24 janvier 2024, l'ONG IBP a tenu un atelier multi-acteurs, ici même, à Bakel, plus précisément à Kidira, sur la fiscalité locale, comme source de financement du développement endogène.
En marge de cet atelier, IBP a effectué une visite des zones d'orpéage artisanales dans la commune de Medina Foulbé, dans l'arrondissement de Kenyaba, pour collecter des évidences sur les défis liés à cette activité, mais surtout pour identifier les niches fiscales liées au type d'orpéage pratiqué dans la zone et les challenges potentiels de leur mise en pratique. Toujours en marche de cet atelier sur la fiscalité, IBP a remis un premier tapu financier au comité de veille et d'alerte de la Falaimé pour organiser des tournées de sensibilisation de masse dans le bassin de la Falémé pour la signature d'une pétition contre l'orpéage alluvionnaire et la communication y afférant.
Enfin, la tenue d'un CLD autour de la préservation de notre intervention en étroite collaboration avec les communautés impactées en novembre 2024, toujours à Kiderak. "Nous sommes donc revenus aujourd'hui pour lancer officiellement le démarrage de nos activités pour l'année 2025, dont l'objectif est d'aller à la rencontre de tous les acteurs, à l'écoute de toutes les autorités. »
Venu présidé le lancement officiel de l’enquête sur les vulnérabilités liées à la pollution des eaux de la Falémé et aux inondations, d’une part et d’autre part, d’ouvrir officiellement les locaux de l’antenne d’IBP-Sénégal Oriental à Bakel ; le préfet de bakel Daouda Sene explique en ces termes. « Liées à la pollution des eaux de la Falemme. Je saisis cette occasion qui m'est offerte pour adresser mes cordiales et fraternelles salutations à toutes et à tous et exprimer ma profonde gratitude à l'ONG, à IBP pour la tenue de cette journée. La Falemme, principale affluente du fleuve Sénégal et frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, est aujourd'hui au cœur d'une crise environnementale sans précédent.
Plus de 800 sites d'orpaillage clandestin ont été recensés en 2024. Cette prolifération d'activités minières illégales, menée principalement par des Chinois et des orpailleurs traditionnels, met en péril l'écosystème de la rivière et la vie des communautés riveraines. L'utilisation des produits chimiques hautement toxiques tels que le mercure et le cyanure a entraîné une pollution massive de la falaise, rendant l'eau impropre à la consommation et menaçant l'ensemble de l'écosystème local.
Cette exploitation sauvage a également un impact direct sur les activités agro-silvo-pastorales, maraîchères et de pêche des populations riveraines, entraînant une insécurité alimentaire et une nuisance environnementale. L'eau de la Falaise inutilisable compromet ainsi les moyens de substance de milliers de personnes. Face à l'urgence de la situation, Les autorités sénégalaises ont pris des mesures pour tenter de freiner cette destruction.
Le décret numéro 2024, 1502 du 31 juillet 2024, portant suspension des opérations minières semi-mécanisées au-delà de 50 mètres, 500 mètres du moins, dans la rive gauche ou droite, on reviendra là-dessus, de la Falaise pour une durée de 3 ans, en est une parfaite illustration. Cette interdiction vise à permettre une évaluation complète des dégâts et à mettre en place des dispositifs de protection environnementale.
Aujourd'hui, l'ONG IBP, partenaire de l'État du Sénégal, vient apporter sa pièce angulaire à travers un plan d'activité dans la lutte contre ce phénomène qui gangrène le développement économique du département.
Par ces propos et au nom du préfet, je lance officiellement les activités de l'ONG. »
Ibrahima khalil Dieme
Depuis 2019, IBP travaille avec des partenaires tels que les organisations internationales, les gouvernements, les organisations de la société civile, les collectivités territoriales et surtout les communautés locales avec lesquelles elles génèrent des évidences sur l'impact des politiques et services publics afin de les appuyer, amener un plaidoyer basé sur l'outil budgétaire.
L'intervention d'IBP est principalement axée sur la capacitation des organisations de la société civile et des communautés sur les thématiques budgétaires, mais aussi et surtout sur le développement des stratégies de plaidoyer pour une meilleure prise en compte des communautés les plus vulnérables dans l'élaboration, l'exécution et le contrôle des politiques publiques. Entre 2019 et 2023, c'est plus de 70 organisations de la société civile, de jeunes, de femmes et de personnes handicapées qui ont bénéficié de nos outils de formation sur l'analyse et le plaidoyer budgétaire au Sénégal. Ces activités ont eu des impacts significatifs, comme la prise en compte des ménages vulnérables des quartiers précaires dans les projets étatiques de santé, d'assainissement, d'éducation et de lutte contre les changements climatiques. C'est donc tout le sens de notre intervention dans ce que l'on peut désormais appeler catastrophe écologique de la Faleme.
Cette ressource capitale qui d'un temps alimentait les facteurs de production, agriculture, pêche et élevage pour les populations riveraines est victime d'une agression alarmante du fait de leur payage le long de la rive.
Mesdames et messieurs, nous assistons à une situation dangereuse qui, si l'on y prend garde, risque de nous plonger dans des drames écologiques, économiques, diplomatiques et culturels sans précédent. il est temps d'agir pour la Falaise.
C'est pourquoi en mars 2023, une équipe pluridisciplinaire de l'ONG IBP a mené une première mission de prospection dans la vallée du fleuve Sénégal et de la Falaise. Cette visite de terrain a permis d'identifier les problèmes clés en termes d'accès aux services sociaux de base, d'inclusion dans les politiques publiques et de redevabilité dans la délivrance du service public dans la zone.
La problématique de la gestion de la pollution des ressources en eau de la Falaimé et ses conséquences négatives sur les activités productives et le vivre ensemble a vite émergé comme principal défi de développement socio-économique dans le bassin de la Falaimé.
En juillet 2023, IBP a organisé une deuxième mission. Cette fois-ci, à Dakar, dans ses locaux, pour élaborer un projet de plaidoyer sur la préservation de la Falemé, avec l'Union des producteurs horticoles de Bakel, U4BAK, et le Comité de veille et d'alerte de la Falemé, CBA Falemé. Plus tard, le 18 août 2023, IBP a organisé à Bakel un atelier de restitution de l'étude sur les vulnérabilités au Sénégal, réalisé par un laboratoire de recherche de l'Institut fondamental d'Afrique noire de l'Université Sikhante Diop, IFAN, le laboratoire L'Artès. Le 24 janvier 2024, l'ONG IBP a tenu un atelier multi-acteurs, ici même, à Bakel, plus précisément à Kidira, sur la fiscalité locale, comme source de financement du développement endogène.
En marge de cet atelier, IBP a effectué une visite des zones d'orpéage artisanales dans la commune de Medina Foulbé, dans l'arrondissement de Kenyaba, pour collecter des évidences sur les défis liés à cette activité, mais surtout pour identifier les niches fiscales liées au type d'orpéage pratiqué dans la zone et les challenges potentiels de leur mise en pratique. Toujours en marche de cet atelier sur la fiscalité, IBP a remis un premier tapu financier au comité de veille et d'alerte de la Falaimé pour organiser des tournées de sensibilisation de masse dans le bassin de la Falémé pour la signature d'une pétition contre l'orpéage alluvionnaire et la communication y afférant.
Enfin, la tenue d'un CLD autour de la préservation de notre intervention en étroite collaboration avec les communautés impactées en novembre 2024, toujours à Kiderak. "Nous sommes donc revenus aujourd'hui pour lancer officiellement le démarrage de nos activités pour l'année 2025, dont l'objectif est d'aller à la rencontre de tous les acteurs, à l'écoute de toutes les autorités. »
Venu présidé le lancement officiel de l’enquête sur les vulnérabilités liées à la pollution des eaux de la Falémé et aux inondations, d’une part et d’autre part, d’ouvrir officiellement les locaux de l’antenne d’IBP-Sénégal Oriental à Bakel ; le préfet de bakel Daouda Sene explique en ces termes. « Liées à la pollution des eaux de la Falemme. Je saisis cette occasion qui m'est offerte pour adresser mes cordiales et fraternelles salutations à toutes et à tous et exprimer ma profonde gratitude à l'ONG, à IBP pour la tenue de cette journée. La Falemme, principale affluente du fleuve Sénégal et frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, est aujourd'hui au cœur d'une crise environnementale sans précédent.
Plus de 800 sites d'orpaillage clandestin ont été recensés en 2024. Cette prolifération d'activités minières illégales, menée principalement par des Chinois et des orpailleurs traditionnels, met en péril l'écosystème de la rivière et la vie des communautés riveraines. L'utilisation des produits chimiques hautement toxiques tels que le mercure et le cyanure a entraîné une pollution massive de la falaise, rendant l'eau impropre à la consommation et menaçant l'ensemble de l'écosystème local.
Cette exploitation sauvage a également un impact direct sur les activités agro-silvo-pastorales, maraîchères et de pêche des populations riveraines, entraînant une insécurité alimentaire et une nuisance environnementale. L'eau de la Falaise inutilisable compromet ainsi les moyens de substance de milliers de personnes. Face à l'urgence de la situation, Les autorités sénégalaises ont pris des mesures pour tenter de freiner cette destruction.
Le décret numéro 2024, 1502 du 31 juillet 2024, portant suspension des opérations minières semi-mécanisées au-delà de 50 mètres, 500 mètres du moins, dans la rive gauche ou droite, on reviendra là-dessus, de la Falaise pour une durée de 3 ans, en est une parfaite illustration. Cette interdiction vise à permettre une évaluation complète des dégâts et à mettre en place des dispositifs de protection environnementale.
Aujourd'hui, l'ONG IBP, partenaire de l'État du Sénégal, vient apporter sa pièce angulaire à travers un plan d'activité dans la lutte contre ce phénomène qui gangrène le développement économique du département.
Par ces propos et au nom du préfet, je lance officiellement les activités de l'ONG. »
Ibrahima khalil Dieme