Ce bilan positif reflète la résilience de l’économie sénégalaise, malgré un contexte mondial marqué par des défis économiques persistants. Cependant, certains aspects comme le déficit des transactions courantes, qui s’élève à 3683 milliards FCfa (19,8 % du PIB), rappellent les défis structurels que le pays doit surmonter.
Des exportations en baisse, mais des secteurs résistent
Les exportations sénégalaises ont reculé de 3731,2 milliards en 2022 à 3227,3 milliards en 2023, impactées par la diminution des expéditions d’acides phosphoriques (-43,9 %), d’or non monétaire (-8,8 %) et d’arachides (-3,4 %). Toutefois, cette baisse a été compensée par une hausse des exportations de ciment (+40,2 %) et de produits pétroliers (+42,2 %), illustrant le potentiel de diversification économique du pays.
De plus, la facture alimentaire s’est allégée, avec une baisse notable des importations de grains (-20,4 %). Bien que la facture pétrolière ait augmenté de 9,7 % (2 137,7 milliards FCfa), elle reste sous contrôle, grâce aux efforts de maîtrise des coûts.
La diaspora, un pilier économique majeur
Les transferts de fonds de la diaspora continuent de jouer un rôle central dans l’économie sénégalaise, atteignant 1818,1 milliards FCfa, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2022. Ces envois, principalement en provenance de France, d’Italie et d’Espagne, contribuent significativement à soutenir la consommation des ménages et certains projets de développement.
François Sène, Directeur national de la BCEAO, souligne l’importance stratégique d’encourager l’investissement de la diaspora dans des projets structurants, notamment à travers la vision « Sénégal 2050 ».
Les hydrocarbures, un levier pour réduire le déficit
Les investissements directs étrangers (IDE) ont connu une progression spectaculaire de 60,5 %, atteignant 2 905,5 milliards FCfa en 2023, portés principalement par les projets pétroliers et gaziers. Cheikh Diba a salué la confiance des investisseurs internationaux, notamment dans le cadre des projets phares comme le champ de Sangomar.
Le démarrage de la production pétrolière en 2024, estimée à 5,9 millions de barils, devrait marquer un tournant historique. Les exportations pétrolières sont prévues à 1 299,4 milliards FCfa, soit une hausse de 96 % par rapport à l’année précédente. Ces revenus devraient contribuer à réduire le déficit du compte courant, estimé à 14 % du PIB en 2024, selon les prévisions de la BCEAO.
Une économie résiliente malgré un contexte mondial complexe
Malgré un ralentissement de la croissance mondiale, l’économie sénégalaise affiche une croissance de 4,3 % en 2023, selon François Sène. Ce dynamisme repose sur des réformes sectorielles et une diversification accrue de l’économie.
Avec l’apport de la diaspora, la hausse des IDE et le développement du secteur des hydrocarbures, le Sénégal se positionne comme une économie résiliente et prometteuse. Cependant, les défis structurels, notamment le déficit des transactions courantes et la volatilité des exportations traditionnelles, doivent être adressés pour consolider cette trajectoire positive.
Des exportations en baisse, mais des secteurs résistent
Les exportations sénégalaises ont reculé de 3731,2 milliards en 2022 à 3227,3 milliards en 2023, impactées par la diminution des expéditions d’acides phosphoriques (-43,9 %), d’or non monétaire (-8,8 %) et d’arachides (-3,4 %). Toutefois, cette baisse a été compensée par une hausse des exportations de ciment (+40,2 %) et de produits pétroliers (+42,2 %), illustrant le potentiel de diversification économique du pays.
De plus, la facture alimentaire s’est allégée, avec une baisse notable des importations de grains (-20,4 %). Bien que la facture pétrolière ait augmenté de 9,7 % (2 137,7 milliards FCfa), elle reste sous contrôle, grâce aux efforts de maîtrise des coûts.
La diaspora, un pilier économique majeur
Les transferts de fonds de la diaspora continuent de jouer un rôle central dans l’économie sénégalaise, atteignant 1818,1 milliards FCfa, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2022. Ces envois, principalement en provenance de France, d’Italie et d’Espagne, contribuent significativement à soutenir la consommation des ménages et certains projets de développement.
François Sène, Directeur national de la BCEAO, souligne l’importance stratégique d’encourager l’investissement de la diaspora dans des projets structurants, notamment à travers la vision « Sénégal 2050 ».
Les hydrocarbures, un levier pour réduire le déficit
Les investissements directs étrangers (IDE) ont connu une progression spectaculaire de 60,5 %, atteignant 2 905,5 milliards FCfa en 2023, portés principalement par les projets pétroliers et gaziers. Cheikh Diba a salué la confiance des investisseurs internationaux, notamment dans le cadre des projets phares comme le champ de Sangomar.
Le démarrage de la production pétrolière en 2024, estimée à 5,9 millions de barils, devrait marquer un tournant historique. Les exportations pétrolières sont prévues à 1 299,4 milliards FCfa, soit une hausse de 96 % par rapport à l’année précédente. Ces revenus devraient contribuer à réduire le déficit du compte courant, estimé à 14 % du PIB en 2024, selon les prévisions de la BCEAO.
Une économie résiliente malgré un contexte mondial complexe
Malgré un ralentissement de la croissance mondiale, l’économie sénégalaise affiche une croissance de 4,3 % en 2023, selon François Sène. Ce dynamisme repose sur des réformes sectorielles et une diversification accrue de l’économie.
Avec l’apport de la diaspora, la hausse des IDE et le développement du secteur des hydrocarbures, le Sénégal se positionne comme une économie résiliente et prometteuse. Cependant, les défis structurels, notamment le déficit des transactions courantes et la volatilité des exportations traditionnelles, doivent être adressés pour consolider cette trajectoire positive.