A peine de retour à Dakar, Balla Gaye 2 lance des piques à son adversaire, Modou Lô. « S’il ose se mesurer à moi, je le corrige. S’il opte pour la lutte, le combat sera éclair. Dans ce duel, c’est moi qui ferait tout », défie-t-il, dans un entretien accordé au journal "Les Echos".
Celui qui se proclame comme le « meilleur lutteur » du Sénégal, d’enchaîner : « Si le combat doit être palpitant, cela dépendra de moi. Si cela doit être insipide, ce sera également grâce à moi mais Dieu a fait que je n’ai jamais livré de combat fade. Ce n’est pas dans mes habitudes. Si cela ne dépendait que de lui (Modou Lô), il n’y a aura pas de spectacle. Les amateurs auront un combat sans saveur. »
Une chose est sûre, selon lui, « il (son adversaire) n’osera jamais m’attaquer, ni se bagarrer contre moi. Je suis un lutteur qui tient toujours parole. »
Affichant la grande forme après trois mois de préparation intense à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) de Paris, l’ancien ’’roi des arènes’’ assure qu’il va récidiver contre ce même adversaire de 2010, dans le cadre du duel plébiscité ’’combat du siècle’’ par les amateurs de lutte. « Je l’avais battu en 21 secondes, le fait qu’il se retourne pour dire qu’il lui manquait l’expérience me désole. Je compte lui prouver le contraire. C’est un duel qui représente beaucoup pour moi. Et s’il plait à Dieu, je vais le battre. »
A Eumeu Sène, l’actuel « roi des arènes » qui l’écarte de la liste de ses potentiels adversaires, Balla Gaye 2 réplique : « Tu peux battre un lutteur mille fois et que ce dernier soit plus populaire, plus aimé dans le cœur des Sénégalais. Je remercie Dieu et dis Alhamdoulilah car il me reste beaucoup d’années dans ce sport. »
Revenant sur sa préparation, le ’’Lion’’ de Guédiawaye dit s’être donné à fond. « Je suis seul dans mon appartement. Je n’ai ni téléviseur ni radio. Seul mon téléphone portable me tient compagnie, avec lequel je communique avec ma famille et mes amis. Je n’ai jamais souffert de ma vie comme je suis en train de le faire. C’est difficile. »
« La seule chose, qu'il me reste à faire, conclut-il, c’est « d’appliquer toutes les souffrances qu’il a endurées dans le travail (condition physique, endurance), le jour du combat. »