Voilà une mesure inédite et courageuse. Bamba Fall, le maire socialiste de la commune de la Médina, a décidé de mettre fin à la mendicité des enfants talibés. Il a récemment pris la décision d'interdire « l’exploitation des talibés » dans son périmètre communal. Et toute personne qui transgressera cet interdit, prévient le maire, aura affaire à la police. « On ne va plus accepter la mendicité des enfants dans le périmètre communal. Désormais, toute personne qui violera la loi, aura affaire à la police », poursuit-t-il. Bamba Fall s’exprimait, hier, après-midi, en marge de l’inauguration de cinq places publiques pavées et de deux écoles pour talibés. Des écoles qui ont pour objectif d’accompagner les Serignes daraa dans l’éducation religieuse et par conséquent de mettre fin à la mendicité des enfants. « Un Serigne daraa qui ne respecte pas cette loi sera sanctionné, car avec ces écoles, personne n’a plus de raison de faire mendier les enfants », dit-il.
Outre ces huit salles de classe pour talibés et une maison des tout-petits, la mairie fournit également une assiette médicale, financière et alimentaire à ces écoles. « Depuis deux ans, nous accompagnons les marabouts. Nous assurons les salaires des Serignes daraa. Donc nous avons répondu à toutes les attentes. C’est à eux maintenant d’honorer leur part du contrat et celui qui ne respecte pas ces dispositions aura affaire à la police que nous avons associée à ce contrat », insiste-t-il avant de poursuivre : « Nous ne permettrons plus à des Serignes daraa de louer des baraques ou des chambrettes pour y entasser des centaines de talibés », explique le maire Bamba Fall.
Il y a trois ans, le 4 mars 2013, neuf talibés avaient été brûlés vifs à la suite de l’incendie de leur école coranique située à la rue 6x19. Un drame qui avait ému tout le pays et qui avait poussé le gouvernement à interdire la mendicité des talibés. C’est le Premier ministre de l’époque, Abdoul Mbaye, qui avait annoncé la mesure.
Outre ces huit salles de classe pour talibés et une maison des tout-petits, la mairie fournit également une assiette médicale, financière et alimentaire à ces écoles. « Depuis deux ans, nous accompagnons les marabouts. Nous assurons les salaires des Serignes daraa. Donc nous avons répondu à toutes les attentes. C’est à eux maintenant d’honorer leur part du contrat et celui qui ne respecte pas ces dispositions aura affaire à la police que nous avons associée à ce contrat », insiste-t-il avant de poursuivre : « Nous ne permettrons plus à des Serignes daraa de louer des baraques ou des chambrettes pour y entasser des centaines de talibés », explique le maire Bamba Fall.
Il y a trois ans, le 4 mars 2013, neuf talibés avaient été brûlés vifs à la suite de l’incendie de leur école coranique située à la rue 6x19. Un drame qui avait ému tout le pays et qui avait poussé le gouvernement à interdire la mendicité des talibés. C’est le Premier ministre de l’époque, Abdoul Mbaye, qui avait annoncé la mesure.