Samba Diop dit avoir récemment sillonné un établissement scolaire de la commune. Son constat est alarmant : « La majorité des tables-bancs sont cassées, les salles de classe sont étroites. J’ai vu des élèves debout au fond de la classe, faute de places assises ».
Le manque de mobilier scolaire devient une barrière à l’éducation. Pis encore, Bambilor ne dispose toujours pas d’un lycée digne de ce nom. Les élèves doivent se rendre à Rufisque ou dans les zones environnantes, pour poursuivre leur scolarité. « Et imaginez les enfants de familles modestes. S’ils n’ont pas les moyens de se déplacer, ils abandonnent tout simplement leurs études », déplore l’artiste.
Sur le plan sanitaire, la situation n’est guère meilleure. Malgré une croissance démographique soutenue, Bambilor n’a toujours pas d’hôpital. « Les habitants de Déni Biram Ndao, Mbeutt, Ndoyène, Diacksao, Gorom 1 et 2, Keur Simbiri ou Kaniack, doivent se rendre à Sangalkam, Rufisque, voire à Dakar, pour se faire soigner », explique Samba Diop.
Le seul poste de santé de la commune est souvent confronté à des ruptures de médicaments. Une réalité insupportable pour une population qui ne demande qu’un accès minimum aux soins.
La voirie constitue un autre point noir. « Les routes sont étroites et en très mauvais état. Lors des grands événements comme le Gamou ou le Magal, c’est l’enfer », témoigne Samba Diop. Il évoque également une route stratégique reliant Bambilor à l’aéroport international Blaise Diagne, qui reste à l’état de projet malgré son importance.
La route principale, constamment empruntée par les camions de sable des carrières, est dégradée, alors que cette exploitation devrait bénéficier aux finances de la commune.
Samba Diop, engagé, ne se contente pas de faire un constat. Il interpelle directement le maire : « C’est vrai que certaines responsabilités ne relèvent pas des compétences transférées. Mais c’est lui que nous avons élu. Il doit faire le lien avec l’État pour porter nos revendications ».
L’artiste rappelle également que l’actuel maire fut député, et qu’il connaissait donc déjà ces problèmes, avant même d’arriver à la tête de la municipalité. Pour lui, il est temps que les autorités prennent enfin leurs responsabilités.
Birame Khary Ndaw
Le manque de mobilier scolaire devient une barrière à l’éducation. Pis encore, Bambilor ne dispose toujours pas d’un lycée digne de ce nom. Les élèves doivent se rendre à Rufisque ou dans les zones environnantes, pour poursuivre leur scolarité. « Et imaginez les enfants de familles modestes. S’ils n’ont pas les moyens de se déplacer, ils abandonnent tout simplement leurs études », déplore l’artiste.
Sur le plan sanitaire, la situation n’est guère meilleure. Malgré une croissance démographique soutenue, Bambilor n’a toujours pas d’hôpital. « Les habitants de Déni Biram Ndao, Mbeutt, Ndoyène, Diacksao, Gorom 1 et 2, Keur Simbiri ou Kaniack, doivent se rendre à Sangalkam, Rufisque, voire à Dakar, pour se faire soigner », explique Samba Diop.
Le seul poste de santé de la commune est souvent confronté à des ruptures de médicaments. Une réalité insupportable pour une population qui ne demande qu’un accès minimum aux soins.
La voirie constitue un autre point noir. « Les routes sont étroites et en très mauvais état. Lors des grands événements comme le Gamou ou le Magal, c’est l’enfer », témoigne Samba Diop. Il évoque également une route stratégique reliant Bambilor à l’aéroport international Blaise Diagne, qui reste à l’état de projet malgré son importance.
La route principale, constamment empruntée par les camions de sable des carrières, est dégradée, alors que cette exploitation devrait bénéficier aux finances de la commune.
Samba Diop, engagé, ne se contente pas de faire un constat. Il interpelle directement le maire : « C’est vrai que certaines responsabilités ne relèvent pas des compétences transférées. Mais c’est lui que nous avons élu. Il doit faire le lien avec l’État pour porter nos revendications ».
L’artiste rappelle également que l’actuel maire fut député, et qu’il connaissait donc déjà ces problèmes, avant même d’arriver à la tête de la municipalité. Pour lui, il est temps que les autorités prennent enfin leurs responsabilités.
Birame Khary Ndaw