Dans le cinquantenaire de la BCEAO le Pr Macky Sall ne s’est-il pas prononcé sur les taux d’intérêt élevés des banques? Les banques et les SFD sont les principaux acteurs au financement de projets. La BCEAO, organe communautaire assurant la stabilité monétaire a pour rôle de fixer le même taux directeur pour toutes les banques. Charles konan Banny, ancien gouverneur de la Bceao reconnait qu’avec la libéralisation, les banques sont libres de fixer leur taux d’intérêt en ne dépassant pas le seuil d’usure accepté par le Bceao qui s’établit à 18% pour les banques et 27% pour les SFD.
Comment les banques fixent leur taux du crédit ?
Mr. Assane Ndiaye gérant d’agence SGBS à Thiès explique que le taux d’usure est fixé par la Bceao, qui est la moyenne des taux débiteurs pratiqués par les banques sur une période majoré du tiers.
Pour fixer le taux d’intérêt le banquier prend en compte tous les charges liées à l’octroi du prêt comme les frais de dossier, les primes d’assurance-vie, prime d’assurance pour perte d’emploi, les commissions d’engagement, le coût du risque et des ressources etc… Pour dire que la banque veut se couvrir des risques liés à l’activité de crédit, par exemple le risque de non remboursement.
Les taux d’intérêt sont ainsi fixés conformément aux politiques de la banque. Celle-ci cherche à faire un profit. La banque prend en compte le taux de base bancaire (taux au dessous duquel elle perd de l’argent) plus la marge bénéficiaire pour fixer le taux d’intérêt du crédit.
C’est le même principe pour les SFD. Ils prennent en considération le taux du crédit de la banque plus leur marge. Les SFD se préfinancent au niveau des banques, les ressources reviennent alors chères. La Bceao leur fixe un taux d’usure de 27%.
Les banquiers sont des commerçants qui cherchent le profit. Étroitement définie, la banque est une entreprise à caractère commerciale; elle achète à bas prix et revend à haut prix. Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke affirmait qu’il est encore nécessaire de maintenir des taux d’intérêt très bas pour stimuler la demande des consommateurs et des entreprises.
Les banques peuvent se tourner vers le marché monétaire des ressources ou bien innover de nouveaux produits pour amoindrir le cout des ressources.
Victimes de la cherté des taux d’intérêt, des frais bancaire et un accès au financement très ardu, les consommateurs se retrouvent avec moins de liquidité en main. La création d’emploi devient difficile pour les entreprises, l’innovation et la compétitive avec les pays émergents, chose chaotique. Le fisc recouvre moins de taxes et le pays perçoit moins de recettes. Un cercle vicieux !
P. M. Sall www.senecoplus.com
Comment les banques fixent leur taux du crédit ?
Mr. Assane Ndiaye gérant d’agence SGBS à Thiès explique que le taux d’usure est fixé par la Bceao, qui est la moyenne des taux débiteurs pratiqués par les banques sur une période majoré du tiers.
Pour fixer le taux d’intérêt le banquier prend en compte tous les charges liées à l’octroi du prêt comme les frais de dossier, les primes d’assurance-vie, prime d’assurance pour perte d’emploi, les commissions d’engagement, le coût du risque et des ressources etc… Pour dire que la banque veut se couvrir des risques liés à l’activité de crédit, par exemple le risque de non remboursement.
Les taux d’intérêt sont ainsi fixés conformément aux politiques de la banque. Celle-ci cherche à faire un profit. La banque prend en compte le taux de base bancaire (taux au dessous duquel elle perd de l’argent) plus la marge bénéficiaire pour fixer le taux d’intérêt du crédit.
C’est le même principe pour les SFD. Ils prennent en considération le taux du crédit de la banque plus leur marge. Les SFD se préfinancent au niveau des banques, les ressources reviennent alors chères. La Bceao leur fixe un taux d’usure de 27%.
Les banquiers sont des commerçants qui cherchent le profit. Étroitement définie, la banque est une entreprise à caractère commerciale; elle achète à bas prix et revend à haut prix. Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke affirmait qu’il est encore nécessaire de maintenir des taux d’intérêt très bas pour stimuler la demande des consommateurs et des entreprises.
Les banques peuvent se tourner vers le marché monétaire des ressources ou bien innover de nouveaux produits pour amoindrir le cout des ressources.
Victimes de la cherté des taux d’intérêt, des frais bancaire et un accès au financement très ardu, les consommateurs se retrouvent avec moins de liquidité en main. La création d’emploi devient difficile pour les entreprises, l’innovation et la compétitive avec les pays émergents, chose chaotique. Le fisc recouvre moins de taxes et le pays perçoit moins de recettes. Un cercle vicieux !
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