On croyait la visite du chroniqueur à Dakar de tout repos, mais ce n’était pas le cas. SJD bénéficiait d’une garde rapprochée, la même qui a accompagné Macky Sall pendant toute la campagne électorale. Mais il a suffi qu’un soir, le journaliste s’aventure seul sur la route des Almadies, pour être attaqué par quatre jeunes badauds qui se sont présentés comme des disciples de Cheikh Bethio Thioune.
Ils avaient, attachés à leur cou, des effigies de leur guides. Les jeunes disciples ont voulu s’attaquer au journaliste, malgré l’interposition de personnes présentes, à une heure tardive de la nuit du 10 au 11 avril, dans une glacerie des Almadies, près de l’hôtel où logeait le journaliste. Les hommes de Bethio Thioune surexcités, étaient conduits par Bara Sow, victime finalement de son fanatisme. Il avait été identifié par qu’une des femmes présentes sur les lieux, qui s’est interposée, l’a désigné clairement par son nom. Les assaillants, qui criaient «dina gnu la rey, sunu cheikh jaral nanu kasso» (nous allons vous tuer, nous sommes prêts à aller en prison pour notre Cheikh), ont heureusement été dispersés par deux camions de gendarmes, qui sont arrivés sur les lieux à la minute qui a suivi, comme s’ils étaient en repérage dans les environs. Souleymane Jules Diop, qui n’a jamais commenté cette scène, n’a eu qu’un seul mot, qui sonne aujourd’hui comme prémonitoire : «Yalla dina ma atté ak yeen ak Bethio Thioune».
Ils avaient, attachés à leur cou, des effigies de leur guides. Les jeunes disciples ont voulu s’attaquer au journaliste, malgré l’interposition de personnes présentes, à une heure tardive de la nuit du 10 au 11 avril, dans une glacerie des Almadies, près de l’hôtel où logeait le journaliste. Les hommes de Bethio Thioune surexcités, étaient conduits par Bara Sow, victime finalement de son fanatisme. Il avait été identifié par qu’une des femmes présentes sur les lieux, qui s’est interposée, l’a désigné clairement par son nom. Les assaillants, qui criaient «dina gnu la rey, sunu cheikh jaral nanu kasso» (nous allons vous tuer, nous sommes prêts à aller en prison pour notre Cheikh), ont heureusement été dispersés par deux camions de gendarmes, qui sont arrivés sur les lieux à la minute qui a suivi, comme s’ils étaient en repérage dans les environs. Souleymane Jules Diop, qui n’a jamais commenté cette scène, n’a eu qu’un seul mot, qui sonne aujourd’hui comme prémonitoire : «Yalla dina ma atté ak yeen ak Bethio Thioune».