L’asphyxie financière entreprise par l’Etat du Sénégal contre Jean Lefèvre Sénégal semble porter ses fruits. En effet, son patron qui doit faire face aux juges le 11 janvier prochain dans le cadre des chantiers de Thiès, est acculé de partout par les banques. Selon une source sûre, Bara Tall doit environ 9 milliards aux banques. Ces dernières qui veulent rentrer dans leurs fonds ont décidé de saisir les locaux de Jean Lefèvre Sénégal (Jlf). Bara Tall reconnaît lui-même devoir à ces banques et à d’autres personnes pour avoir utilisé leur force physique dans le cadre des travaux des chantiers de l’Etat sénégalais. Mais, il affirme n’avoir jamais été un mauvais client depuis qu’il a commencé à travailler avec ces établissements financiers. Mais que faire, se désole-t-il, ‘quand ton premier client, l’Etat, refuse de te payer et t’empêche de travailler depuis cinq ans ? Je reste à la maison depuis le mois de mars 2010, pour ne pas faire semblant de travailler alors que ce n’est pas le cas ; car je me préparais à cette saisine. Je ne peux pas arrêter la mer avec mes bras’. Sûr, poursuit-il, la mort dans l’âme, ‘si l’Etat avait mis mon dû à ma disposition, j’aurais épongé toutes mes dettes’.
‘Le jour où elles (les banques) décident de mettre à la vente aux enchères mes biens, je prendrais les devants en les étalant dans la rue et j’appellerai toutes les télévisions sénégalaises pour les filmer ; une manière de prendre à témoin l’opinion publique sénégalaise pour lui montrer la manière dont l’Etat m’a ruiné, m’a privé de mon droit le plus élémentaire : travailler pour gagner ma vie, faire travailler d’autres Sénégalais (3 000 employés, Ndlr) ’, déclare le patron de Jlf. Il assimile, par ailleurs, à un ‘effet d’annonce’, la promesse du chef du gouvernement de tout régler. ‘Jusqu’à ce jour, rien n’a bougé ; je n’ai reçu aucun sou ; même si on me fait comprendre que la procédure est enclenchée. Mais les banques ont été patientes, elles ont quand même des règles à suivre’, s’indigne-t-il.
Bara Tall promet de faire beaucoup de révélations sur ce dossier. ‘Le jour où je convoquerai une conférence de presse, je parlerai des choses que je n’ai jamais évoquées à la presse’, promet-il.
source Walfadjri
‘Le jour où elles (les banques) décident de mettre à la vente aux enchères mes biens, je prendrais les devants en les étalant dans la rue et j’appellerai toutes les télévisions sénégalaises pour les filmer ; une manière de prendre à témoin l’opinion publique sénégalaise pour lui montrer la manière dont l’Etat m’a ruiné, m’a privé de mon droit le plus élémentaire : travailler pour gagner ma vie, faire travailler d’autres Sénégalais (3 000 employés, Ndlr) ’, déclare le patron de Jlf. Il assimile, par ailleurs, à un ‘effet d’annonce’, la promesse du chef du gouvernement de tout régler. ‘Jusqu’à ce jour, rien n’a bougé ; je n’ai reçu aucun sou ; même si on me fait comprendre que la procédure est enclenchée. Mais les banques ont été patientes, elles ont quand même des règles à suivre’, s’indigne-t-il.
Bara Tall promet de faire beaucoup de révélations sur ce dossier. ‘Le jour où je convoquerai une conférence de presse, je parlerai des choses que je n’ai jamais évoquées à la presse’, promet-il.
source Walfadjri