Victime de son patriotisme et de sa citoyenneté active, Bara Tall est finalement devenu une cible tombée dans les mailles d’un conflit politicien privé, mais transposé au cœur des Institutions politiques et judiciaires de ce pays. Ce conflit-là opposait Wade et Idrissa Seck, le duo infernal qui joue à saute mouton par-dessus la morale et le droit. Et Bara Tall étant de Thiès et ayant même mis des milliards dans les chantiers de Thiès parce que l’Etat n’avait pas encore d’argent, est alors suspecté d’être un virtuel bras financier de Idrissa Seck. Tout est parti de là et Dieu sait que ce furent de ridicules soupçons démentis par la marche du temps.
Bara Tall est, en fait, une cible. Son cas interpelle les organisations des droits de l’homme. L’Etat lui doit des milliards. Au lieu de les lui rembourser, il l’accuse de faux et usage de faux et escroquerie. Mais ceux qui connaissent l’homme en rient puis entrent dans une colère noire. Les milliers de personnes travaillant dans son entreprise se révoltent. In fine l’accusation se révèle sans fondement. La tentative de corruption pour la caution avait échoue. Et Bara Tall est alors libéré après avoir refusé une liberté provisoire. Il a été mis en prison d’office pour avoir refusé de mener un jeu pervers dans l’imbroglio Wade-Idy. Il a aussi été libéré d’office. Ceci est aussi une certaine image d’une justice politique d’exception.
Mais Bara Tall reste toujours la cible. Sur les 43 entrepreneurs, il a été le « bon choix » dans ce conflit « des grands bandits ». Il n’a pas joué leur jeu. Alors le liquider ou liquider son entreprise, l’une des plus prestigieuses du Sénégal, sinon la plus prestigieuse, est devenu un objectif dont le plan semble déjà ficelé. Le cas de cet homme ne doit donc laisser indifférent aucun Sénégalais parce qu’il s’agit d’un authentique citoyen sénégalais qui s’est battu dans son propre pays et qui a réussi sur sa terre natale à être propriétaire d’une entreprise forte et puissante où il a été un anonyme employé. Il faudrait le décorer et non le « tuer ». Le modèle Bara existe. Le salir ou le détruire au nom de pouvoirs que l’on détient est un acte d’injustice.
Bara Tall n’est pas la seule victime de cette injustice. Des milliers de Sénégalais travaillant dans l’Entreprise Jean Lefèvre subissent jusque dans leur chaire cette politique de liquidation dont les effets sont ressentis sur le chiffre d’affaire qui nourrit des milliers de père de famille. Les pertes d’emploi possibles ne sont donc que de la responsabilité de ceux dont la vocation est de réduire le PDG de Jean Lefèvre à néant et d’effacer toute trace de cette illustre entreprise. En tout lieu, on lui bouche les voies et moyens d’agir normalement si bien que là où, en réaction à un appel d’offre, il propose un raisonnable prix, on le snobe, quitte à accepter un concurrent qui propose le double aux dépens des finances publiques, des règles de Bonne gouvernance et de l’Etat. Cette injustice doit cesser. Il faut arrêter ce règlement de compte. L’Etat ne doit pas être un instrument de lutte contre un citoyen élevé sans raison au grade d’ennemi. Ce n’est pas bon pour l’Etat lui-même encore moins pour les autorités situées à des stations où cet Etat est entre leurs mains. C’est se tromper que de croire que c’est une injustice qui finirait en apothéose. Cette injustice risque même de créer dans ce pays un front actif ou stratégiquement silencieux car l’affaire prend de l’ampleur et dérange.
tamsir ndiaye jupiter
Bara Tall est, en fait, une cible. Son cas interpelle les organisations des droits de l’homme. L’Etat lui doit des milliards. Au lieu de les lui rembourser, il l’accuse de faux et usage de faux et escroquerie. Mais ceux qui connaissent l’homme en rient puis entrent dans une colère noire. Les milliers de personnes travaillant dans son entreprise se révoltent. In fine l’accusation se révèle sans fondement. La tentative de corruption pour la caution avait échoue. Et Bara Tall est alors libéré après avoir refusé une liberté provisoire. Il a été mis en prison d’office pour avoir refusé de mener un jeu pervers dans l’imbroglio Wade-Idy. Il a aussi été libéré d’office. Ceci est aussi une certaine image d’une justice politique d’exception.
Mais Bara Tall reste toujours la cible. Sur les 43 entrepreneurs, il a été le « bon choix » dans ce conflit « des grands bandits ». Il n’a pas joué leur jeu. Alors le liquider ou liquider son entreprise, l’une des plus prestigieuses du Sénégal, sinon la plus prestigieuse, est devenu un objectif dont le plan semble déjà ficelé. Le cas de cet homme ne doit donc laisser indifférent aucun Sénégalais parce qu’il s’agit d’un authentique citoyen sénégalais qui s’est battu dans son propre pays et qui a réussi sur sa terre natale à être propriétaire d’une entreprise forte et puissante où il a été un anonyme employé. Il faudrait le décorer et non le « tuer ». Le modèle Bara existe. Le salir ou le détruire au nom de pouvoirs que l’on détient est un acte d’injustice.
Bara Tall n’est pas la seule victime de cette injustice. Des milliers de Sénégalais travaillant dans l’Entreprise Jean Lefèvre subissent jusque dans leur chaire cette politique de liquidation dont les effets sont ressentis sur le chiffre d’affaire qui nourrit des milliers de père de famille. Les pertes d’emploi possibles ne sont donc que de la responsabilité de ceux dont la vocation est de réduire le PDG de Jean Lefèvre à néant et d’effacer toute trace de cette illustre entreprise. En tout lieu, on lui bouche les voies et moyens d’agir normalement si bien que là où, en réaction à un appel d’offre, il propose un raisonnable prix, on le snobe, quitte à accepter un concurrent qui propose le double aux dépens des finances publiques, des règles de Bonne gouvernance et de l’Etat. Cette injustice doit cesser. Il faut arrêter ce règlement de compte. L’Etat ne doit pas être un instrument de lutte contre un citoyen élevé sans raison au grade d’ennemi. Ce n’est pas bon pour l’Etat lui-même encore moins pour les autorités situées à des stations où cet Etat est entre leurs mains. C’est se tromper que de croire que c’est une injustice qui finirait en apothéose. Cette injustice risque même de créer dans ce pays un front actif ou stratégiquement silencieux car l’affaire prend de l’ampleur et dérange.
tamsir ndiaye jupiter