Tout ce que redoutaient ses partisans risquent de tomber sur la tête du maire socialiste de Sicap-Mermoz. Comme s’ils avaient vu venir ce qui arrive présentement à Barthélémy Dias. Au-delà de la thèse de la légitime défense qu’aurait brandi le socialiste, un argument qu’il aurait répété à la police, c’est le caractère même du film de cet événement tragique qui interpelle. Le jeudi 22 décembre dernier, jour oû Ndiaga Diouf a été tué devant la mairie de Sicap-Mermoz, tout était réuni pour que ça dégénère. Dias est-il tombé dans un piège ? Si à priori rien n’était fait pour que le jeune Ndiaga Diouf décède, force est de constater que tout était fait pour troubler la sérénité du fils de Jean-Paul Dias, le leader du Bcbg. Connaissant le caractère fougueux de Barthélémy Dias et sa promptitude à dégainer ses armes, les commanditaires de l’attaque de la mairie de Sicap-Mermoz savaient-ils à quoi s’en tenir ?
Les responsabilités sur les uns et les autres n’empêcheront pas de poser ce débat de fond. A priori, les nervis ont été envoyés à la marie de Sicap-Mermoz, comme au domicile d’Abdoulaye Bathily, pour intimider certains membres de l’opposition et faire foirer le rassemblement du M23 du vendredi 23 décembre dernier. Pouvait-on prévoir qu’il y aurait mort d’homme ? Rien n’est sûr. Mais, les commanditaires pouvaient-ils ignorer la riposte de Barthélémy Dias ? Cela demeure une zone qui fera partie de l’enquête diligentée par la police. Toutefois, il serait curieux de s’arrêter sur les réactions des parents du malheureux Ndiaga Diouf.
Ces derniers n’ont pas manqué d’alerter l’opinion publique sur le fait que leur fils a été utilisé comme «du chair à canon». Est-ce à dire qu’il a été sacrifié ? Si tel est le cas, le sort de Barthélémy Dias était scellé d’avance puisque les commanditaires savaient oû mèneraient un tel acte. Car, il y a eu mort d’homme. Sous les feux des caméras, le maire de Sicap-Mermoz a parlé de légitime défense et n’a pas donné l’impression de regretter son acte. Mercredi prochain, il risque d’être déféré au parquet pour homicide involontaire. Comme son autre camarade socialiste, Malick Noel Seck, Barthélémy Dias a toutes les chances de passer ce nouvel an en prison. Le pouvoir libéral aurait-il enfin eu sa peau ?
Il n’est de secret pour personne que depuis un moment, Barthélémy Dias était dans le collimateur du pouvoir. Après la mise en touche de Malick Noel Seck, il semblait être le prochain sur la liste. Rebelle et empêcheur de gouverneur en rond, le fils Dias était sans doute un homme à abattre. Le ministre de l’Intérieur a déjà enclenché la machine et a dit hier que rien ne lui sera pardonné. Dias est-il tombé dans un piège ? Si rien ne confirme la thèse de la préméditation, tout indique que Barthélémy Dias est allé tout droit dans le trou creusé pour lui.
Source: Xamle
Les responsabilités sur les uns et les autres n’empêcheront pas de poser ce débat de fond. A priori, les nervis ont été envoyés à la marie de Sicap-Mermoz, comme au domicile d’Abdoulaye Bathily, pour intimider certains membres de l’opposition et faire foirer le rassemblement du M23 du vendredi 23 décembre dernier. Pouvait-on prévoir qu’il y aurait mort d’homme ? Rien n’est sûr. Mais, les commanditaires pouvaient-ils ignorer la riposte de Barthélémy Dias ? Cela demeure une zone qui fera partie de l’enquête diligentée par la police. Toutefois, il serait curieux de s’arrêter sur les réactions des parents du malheureux Ndiaga Diouf.
Ces derniers n’ont pas manqué d’alerter l’opinion publique sur le fait que leur fils a été utilisé comme «du chair à canon». Est-ce à dire qu’il a été sacrifié ? Si tel est le cas, le sort de Barthélémy Dias était scellé d’avance puisque les commanditaires savaient oû mèneraient un tel acte. Car, il y a eu mort d’homme. Sous les feux des caméras, le maire de Sicap-Mermoz a parlé de légitime défense et n’a pas donné l’impression de regretter son acte. Mercredi prochain, il risque d’être déféré au parquet pour homicide involontaire. Comme son autre camarade socialiste, Malick Noel Seck, Barthélémy Dias a toutes les chances de passer ce nouvel an en prison. Le pouvoir libéral aurait-il enfin eu sa peau ?
Il n’est de secret pour personne que depuis un moment, Barthélémy Dias était dans le collimateur du pouvoir. Après la mise en touche de Malick Noel Seck, il semblait être le prochain sur la liste. Rebelle et empêcheur de gouverneur en rond, le fils Dias était sans doute un homme à abattre. Le ministre de l’Intérieur a déjà enclenché la machine et a dit hier que rien ne lui sera pardonné. Dias est-il tombé dans un piège ? Si rien ne confirme la thèse de la préméditation, tout indique que Barthélémy Dias est allé tout droit dans le trou creusé pour lui.
Source: Xamle