La fin de la récréation a-t-elle été sifflée à Taxawu Sénégal ? La double déroute de Barthélemy Dias au Conseil constitutionnel et à la Cour d’Appel, relance le jeu pour le leadership dans la coalition Tawawu Sénégal. Très en vue depuis quelque temps dans le camp mis en place par Khalifa Sall, l'ancien maire de Dakar déchu, Barthélemy Dias, s’est imposé comme le leader de Taxawu.
A la faveur du retrait (volontaire ?) de Khalifa Sall, Barth’ est passé comme challenger d'Ousmane Sonko, tête de liste de PASTEF aux dernières Législatives anticipées. “C’est moi qui t’empêche de dormir”, a lancé le désormais ex-maire de Dakar à Ousmane Sonko, pendant la campagne électorale mouvementée. Une agitation partie de l’arrestation et du procès, à Tambacounda, de Bougane Guèye Dany, président du mouvement “Gueum sa bopp”.
La Cour d’appel de Dakar vient rendre sa décision sur l’affaire Barthélémy Dias
Tête de liste de la coalition “Samm sa kaddu”, au sein de laquelle figurent des ténors comme Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, Cheikh Tidiane Pouye (PUR), Pape Djibril Fall, Barthélémy Dias a, de fait, conquis le siège de patron de Taxawu, au détriment de Khalifa Ababacar Sall. Débouté à la fois par le Conseil constitutionnel et la Cour d’appel, Barthélémy Dias perd de fait, sa position de leader à Taxawu. Une belle revanche pour Khalifa Ababacar Sall, qui avait joué la carte Soham Wardini aux dernières Locales, qui ont consacré Barthélémy Dias, maire de Dakar.
D’après le journal "Point Actu", Barthélémy Dias, porteur d’un recours après avoir été déclaré démissionnaire par le Préfet, à la suite de sa condamnation définitive sur l’affaire Ndiaga Diouf, n’a pas eu gain de cause. Cette décision a été prise après que Bayna Guèye a déposé un recours auprès de la Préfecture de Dakar, en vue de la révocation de Barth’. Une semaine avant, le Conseil constitutionnel s’est déclaré incompétent pour se prononcer sur le fond de l'affaire de sa révocation de l’Assemblée nationale.
Toutefois, Barthélemy Dias a décidé de ne pas baisser les bras. Selon Amadou Sall, membre de son pool d’avocats, l’ex-maire de Dakar compte introduire deux recours à la Cour suprême, pour tenter de récupérer la mairie et de retrouver son poste de député. Si cette opération reste des plus incertaines, son siège de leader de Taxawu, lui, semble définitivement perdu. L’ancien maire de Dakar et patron de Taxawu, Khalifa Sall est sur le point de reprendre la main. Une croisade pour la reconquête presque réussie.
L’ancien maire de Dakar, fort d’un grand nombre d’édiles qui lui sont favorables, devrait commencer le contrôle de Taxawu par une mainmise sur l’équipe municipale de Dakar. Dépossédé de la mairie et de son poste de député, Barthélémy Dias, fort à l’époque du soutien de Ousmane Sonko, n'a visiblement pas un appareil politique qui lui permette de redorer son blason. On en a l’illustration avec cette faible mobilisation au lendemain de sa destitution de la mairie de Dakar. L’adjoint de préfet de Dakar avait interdit la marche pacifique de la “Jeunesse de Dakar avec Barth”, en soutien au Maire de la ville, Barthélémy Dias, révoqué de ses fonctions.
Il précisait que la demande de manifestation sur la voie publique, qui devait être faite à l'autorité administrative compétente, trois jours francs au moins et quinze jours francs au plus, avant la date de la manifestation, n’était pas respectée. Les jeunes ont donc pris acte de cette interdiction. “Nous prenons acte de cette décision et respectons les procédures administratives en vigueur”. Il s’agissait d’un collectif, constitué de jeunes, d'activistes, d'organisations citoyennes, de leaders politiques et de tous ceux soucieux de défendre la démocratie et les choix des citoyens.
A la faveur du retrait (volontaire ?) de Khalifa Sall, Barth’ est passé comme challenger d'Ousmane Sonko, tête de liste de PASTEF aux dernières Législatives anticipées. “C’est moi qui t’empêche de dormir”, a lancé le désormais ex-maire de Dakar à Ousmane Sonko, pendant la campagne électorale mouvementée. Une agitation partie de l’arrestation et du procès, à Tambacounda, de Bougane Guèye Dany, président du mouvement “Gueum sa bopp”.
La Cour d’appel de Dakar vient rendre sa décision sur l’affaire Barthélémy Dias
Tête de liste de la coalition “Samm sa kaddu”, au sein de laquelle figurent des ténors comme Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, Cheikh Tidiane Pouye (PUR), Pape Djibril Fall, Barthélémy Dias a, de fait, conquis le siège de patron de Taxawu, au détriment de Khalifa Ababacar Sall. Débouté à la fois par le Conseil constitutionnel et la Cour d’appel, Barthélémy Dias perd de fait, sa position de leader à Taxawu. Une belle revanche pour Khalifa Ababacar Sall, qui avait joué la carte Soham Wardini aux dernières Locales, qui ont consacré Barthélémy Dias, maire de Dakar.
D’après le journal "Point Actu", Barthélémy Dias, porteur d’un recours après avoir été déclaré démissionnaire par le Préfet, à la suite de sa condamnation définitive sur l’affaire Ndiaga Diouf, n’a pas eu gain de cause. Cette décision a été prise après que Bayna Guèye a déposé un recours auprès de la Préfecture de Dakar, en vue de la révocation de Barth’. Une semaine avant, le Conseil constitutionnel s’est déclaré incompétent pour se prononcer sur le fond de l'affaire de sa révocation de l’Assemblée nationale.
Toutefois, Barthélemy Dias a décidé de ne pas baisser les bras. Selon Amadou Sall, membre de son pool d’avocats, l’ex-maire de Dakar compte introduire deux recours à la Cour suprême, pour tenter de récupérer la mairie et de retrouver son poste de député. Si cette opération reste des plus incertaines, son siège de leader de Taxawu, lui, semble définitivement perdu. L’ancien maire de Dakar et patron de Taxawu, Khalifa Sall est sur le point de reprendre la main. Une croisade pour la reconquête presque réussie.
L’ancien maire de Dakar, fort d’un grand nombre d’édiles qui lui sont favorables, devrait commencer le contrôle de Taxawu par une mainmise sur l’équipe municipale de Dakar. Dépossédé de la mairie et de son poste de député, Barthélémy Dias, fort à l’époque du soutien de Ousmane Sonko, n'a visiblement pas un appareil politique qui lui permette de redorer son blason. On en a l’illustration avec cette faible mobilisation au lendemain de sa destitution de la mairie de Dakar. L’adjoint de préfet de Dakar avait interdit la marche pacifique de la “Jeunesse de Dakar avec Barth”, en soutien au Maire de la ville, Barthélémy Dias, révoqué de ses fonctions.
Il précisait que la demande de manifestation sur la voie publique, qui devait être faite à l'autorité administrative compétente, trois jours francs au moins et quinze jours francs au plus, avant la date de la manifestation, n’était pas respectée. Les jeunes ont donc pris acte de cette interdiction. “Nous prenons acte de cette décision et respectons les procédures administratives en vigueur”. Il s’agissait d’un collectif, constitué de jeunes, d'activistes, d'organisations citoyennes, de leaders politiques et de tous ceux soucieux de défendre la démocratie et les choix des citoyens.