Après son arrivé au pouvoir en 2012, le Président Macky Sall avait émis le souhait de faire du bassin de l’Anambé un véritable pôle de développement économique en exploitant ses potentialités énormes. Le bassin de l'Anambé offre toutes les opportunités d’atteintes de l’autosuffisance en riz d’ici 2017, situé à l’Est de la région de Kolda, il a été choisi grâce à ses terres riches et ses réserves hydriques immenses.
Un souhait devenu, aujourd’hui, une réalité parce que maintenant, dans cette localité, les producteurs n’envient pas les fonctionnaires. Ils gagnent des millions dans la riziculture, avec des revenus annuels allant jusqu’à 50 millions. Ainsi, certains ont pu acheter leurs propres tracteurs avec le soutien de l’Etat à travers le Programme d’autosuffisance en riz (Pnar) qui s’active véritablement dans l’équipement et la mise à disposition des semences certifiées aux agricultures, mais aussi la Société de développement agricole du Sénégal (Sodagri) chargée de la réalisation des travaux d’aménagements pour le développement de la capacité de production, mais aussi culture irriguée pour la contre-saison.
A l’image d’Issa Baldé, Président du secteur 5, nombreux sont ces fils du bassin qui gagnent bien leur vie. Ce jeune homme d’une trentaine d’années n’envie pas ses frères qui sont à l’extérieur, encore moins les fonctionnaires natifs du bassin. A l'en croire, le retour à l’agriculture est une bonne alternative pour lutter contre l’émigration clandestine. Ce gros producteur gagne en moyen 50 millions de FCfa de revenu annuel. Ce qui lui a permis d’acheter des terrains à Diaobé, à Vélingara et à Yenne, mais aussi trois tracteurs. Et pour couronner le tout, Issa amène cette année ses parents à la Mecque. Une réussite qu’il doit à la modernisation de l’agriculture.
« J’ai deux petits frères qui sont à l’extérieur, mais ils ne sont pas plus riches que moi. Je produis bien. Cette année, je travaille sur une superficie d’emblavure de 830 hectares. Avec les revenus de la culture du riz, j’ai construit d’abord ma maison et aujourd’hui, j’ai acheté 3 terrains à Vélingara, dont l’un est déjà construit, j’ai acheté 4 terrains à Diaobé qui sont aussi construits, j’ai acheté un terrain à Yenne, j’ai acheté 2 tracteurs, et j’envisage d’acheter une moissonneuse-batteuse, tout ça avec les revenus de la culture du riz », soutient-t-il. Et cette année le, jeune producteur va réaliser son plus beau rêve. Issa offre cette année à ses parents des billets pour le pèlerinage aux lieux Saints de l’Islam.
Saly Sagne
Envoyée spéciale
Un souhait devenu, aujourd’hui, une réalité parce que maintenant, dans cette localité, les producteurs n’envient pas les fonctionnaires. Ils gagnent des millions dans la riziculture, avec des revenus annuels allant jusqu’à 50 millions. Ainsi, certains ont pu acheter leurs propres tracteurs avec le soutien de l’Etat à travers le Programme d’autosuffisance en riz (Pnar) qui s’active véritablement dans l’équipement et la mise à disposition des semences certifiées aux agricultures, mais aussi la Société de développement agricole du Sénégal (Sodagri) chargée de la réalisation des travaux d’aménagements pour le développement de la capacité de production, mais aussi culture irriguée pour la contre-saison.
A l’image d’Issa Baldé, Président du secteur 5, nombreux sont ces fils du bassin qui gagnent bien leur vie. Ce jeune homme d’une trentaine d’années n’envie pas ses frères qui sont à l’extérieur, encore moins les fonctionnaires natifs du bassin. A l'en croire, le retour à l’agriculture est une bonne alternative pour lutter contre l’émigration clandestine. Ce gros producteur gagne en moyen 50 millions de FCfa de revenu annuel. Ce qui lui a permis d’acheter des terrains à Diaobé, à Vélingara et à Yenne, mais aussi trois tracteurs. Et pour couronner le tout, Issa amène cette année ses parents à la Mecque. Une réussite qu’il doit à la modernisation de l’agriculture.
« J’ai deux petits frères qui sont à l’extérieur, mais ils ne sont pas plus riches que moi. Je produis bien. Cette année, je travaille sur une superficie d’emblavure de 830 hectares. Avec les revenus de la culture du riz, j’ai construit d’abord ma maison et aujourd’hui, j’ai acheté 3 terrains à Vélingara, dont l’un est déjà construit, j’ai acheté 4 terrains à Diaobé qui sont aussi construits, j’ai acheté un terrain à Yenne, j’ai acheté 2 tracteurs, et j’envisage d’acheter une moissonneuse-batteuse, tout ça avec les revenus de la culture du riz », soutient-t-il. Et cette année le, jeune producteur va réaliser son plus beau rêve. Issa offre cette année à ses parents des billets pour le pèlerinage aux lieux Saints de l’Islam.
Saly Sagne
Envoyée spéciale