L'artiste Gambien Baye Babou salue le soutien du Sénégal au dénouement de la crise dans son pays. "Je dois dire que c'est ce qui m'a pas le plus marqué. Vraiment, nous avons montré à la face du monde que la Sénégambie n'est pas un vain mot", a soutenu le compère de Pape Diouf dans un entretien accordé mardi, au quotidien L'Observateur. "J'ai beaucoup apprécié la gestion faite par le Sénégal de cette crise gambienne. Le nouveau président a même prêté serment au Sénégal, mais en terre gambienne. Chaque fois que j'avais au bout du fil, mon ami et frère Pape Diouf, je lui rappelais son engagement pour l'unité des deux pays. On aurait dit que son appel a été entendu", a-t-il souligné. Rappelant avoir vécu "comme tous les Gambiens, dans l'anxiété et l'inquiétude de lendemains incertains", l'artiste gambien signale que c'est "grâce à Dieu que tout est rentré dans l'ordre. Nos vœux ont été exaucés, même si j'avoue que ce n'était pas évident. J'avais vraiment eu mal pour mon pays et si cela ne tenait qu'à moi, les choses n'en seraient pas arrivées à ce stade. Aujourd'hui, la Gambie a élu un nouveau Président nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance pour la suite. Nous espérons qu'il va tout mettre en œuvre pour mettre notre pays sur les bons rails", a-t-il déclaré.
En Gambie, de nombreux artistes ont connu la censure ou sont tout simplement partis en exil sous Yahya Jammeh. Même s'il n'en faisait pas partie, Baye Babou, explique avoir joué sa partition dans la marche pour le changement démocratique. "J'étais parmi ceux qui demandaient au Président Yahya Jammeh de céder son fauteuil. En tant que jeune artiste porteur de voix, je l'ai appelé à accepter la décision des Gambiens et surtout, la volonté divine", a-t-il renseigné. Aussi, a-t-il ajouté comme pour préciser que "tout doit se faire dans les règles de l'art. Un artiste ne peut pas se lever, insulter un régime en place et s'attendre à être applaudi. Dans toute chose, le respect doit primer. Nous devons à Barrow le même respect qu'à Jammeh. Maintenant, je pense qu'un artiste a aussi le droit de tirer sur la sonnette d'alarme, afin de sensibiliser, sans pour autant verser dans l'exagération".
En Gambie, de nombreux artistes ont connu la censure ou sont tout simplement partis en exil sous Yahya Jammeh. Même s'il n'en faisait pas partie, Baye Babou, explique avoir joué sa partition dans la marche pour le changement démocratique. "J'étais parmi ceux qui demandaient au Président Yahya Jammeh de céder son fauteuil. En tant que jeune artiste porteur de voix, je l'ai appelé à accepter la décision des Gambiens et surtout, la volonté divine", a-t-il renseigné. Aussi, a-t-il ajouté comme pour préciser que "tout doit se faire dans les règles de l'art. Un artiste ne peut pas se lever, insulter un régime en place et s'attendre à être applaudi. Dans toute chose, le respect doit primer. Nous devons à Barrow le même respect qu'à Jammeh. Maintenant, je pense qu'un artiste a aussi le droit de tirer sur la sonnette d'alarme, afin de sensibiliser, sans pour autant verser dans l'exagération".