Selon les spécialistes, les malformations seraient dues à un insecticide, le pyriproxyfene, utilisé depuis 2014 pour empêcher la reproduction des moustiques et produit par un "partenaire stratégique de Monsanto".
"Ce n'est pas une coïncidence"
"Les milliers de cas de malformations congénitales, chez des enfants de mères habitant dans des zones où le gouvernement brésilien a ajouté du pyriproxifène à l'eau potable, ne relèvent pas d'une coïncidence", affirment les chercheurs. "Ces insecticides peuvent avoir des conséquences dramatiques pour les femmes enceintes", estiment les experts du groupe "Physicians in the Crop-Sprayed Towns" (PCST).
Pour étayer leur hypothèse, ils évoquent le cas troublant de la Colombie par exemple.
"Les précédentes épidémies de Zika n'ont pas provoqué de tels problèmes chez les nouveaux-nés, alors que près de 75% de la population avait été infectée par le virus. Par ailleurs, dans d'autres pays comme la Colombie, il n'y a pas de cas de microcéphalie. Or, de nombreux habitants ont bien été contaminés par le virus Zika".
Recommandé par l'OMS
Le ministère brésilien de la Santé émet de plus en plus de réserves sur le lien existant entre le virus Zika et le nombre de cas en hausse de microcéphalies car sur les 404 bébés touchés par cette anomalie (entre octobre 2015 et janvier 2016), seuls 17 sont également infectés par le virus.
Produit par une firme japonaise, le pyriproxyfene est destiné à éliminer les larves de moustiques tigre et par conséquent empêcher leur prolifération. Son usage est recommandé par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour lutter contre la propagation de la dengue, une infection virale répandue dans les pays tropicaux, mais aussi du virus Zika.
7sur7.be
"Ce n'est pas une coïncidence"
"Les milliers de cas de malformations congénitales, chez des enfants de mères habitant dans des zones où le gouvernement brésilien a ajouté du pyriproxifène à l'eau potable, ne relèvent pas d'une coïncidence", affirment les chercheurs. "Ces insecticides peuvent avoir des conséquences dramatiques pour les femmes enceintes", estiment les experts du groupe "Physicians in the Crop-Sprayed Towns" (PCST).
Pour étayer leur hypothèse, ils évoquent le cas troublant de la Colombie par exemple.
"Les précédentes épidémies de Zika n'ont pas provoqué de tels problèmes chez les nouveaux-nés, alors que près de 75% de la population avait été infectée par le virus. Par ailleurs, dans d'autres pays comme la Colombie, il n'y a pas de cas de microcéphalie. Or, de nombreux habitants ont bien été contaminés par le virus Zika".
Recommandé par l'OMS
Le ministère brésilien de la Santé émet de plus en plus de réserves sur le lien existant entre le virus Zika et le nombre de cas en hausse de microcéphalies car sur les 404 bébés touchés par cette anomalie (entre octobre 2015 et janvier 2016), seuls 17 sont également infectés par le virus.
Produit par une firme japonaise, le pyriproxyfene est destiné à éliminer les larves de moustiques tigre et par conséquent empêcher leur prolifération. Son usage est recommandé par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour lutter contre la propagation de la dengue, une infection virale répandue dans les pays tropicaux, mais aussi du virus Zika.
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