"Ah Yékini mon ami! Ndeyssane (rires). C'est mon ami; il s'était trompé. La pression du combat était sur ses épaules. Il croisait le fer avec un gosse (Balla Gaye 2) qui sait perturber ses adversaires. Il l'a réussi avec Yékini. Ce dernier s'était trompé et il m'a attaqué. Je n'avais jamais pensé qu'il allait s'attaquer à moi de la sorte. Je n'ai jamais pensé faire du mal à quelqu'un à fortiori Yékini. Meme si je parle de quelqu'un derrière lui, il faut s'attendre à ce que je le lui dise en face une fois que j'en aurai l'occasion (...) Vous savez ce jour-là, je n'avais pas un autre support et il fallait que je me confie à Dieu. Je suis un responsable, un père de famille. Je ne suis pas n'importe qui dans ce pays. Lorsque je venais dans l'arène, beaucoup de ces jeunes nantis de la lutte n'avaient même pas des moyens de déplacement. Ils n'avaient même pas un petit toit. Je les prenais en interview chez eux dans un endroit pas du tout confortable. C'est moi qui aménageait un coin de chez eux pour pouvoir bien les interviewer et vendre leurs images(...) En réalité Yékini voulait m'humilier. Heureusement que les Sénégalais étaient avec moi. Tous les Sérères de Joal, de Fadjouth, entre autres m'avaient tous appelé pour me réconforter. Et puis certains confrères ont voulu en profiter, ils faisaient passer les images à tout moment. Mais j'avoue que c'était une affaire qui m'avait permis d'identifier mes ennemis et mes vrais amis, aussi bien dans la presse écrite que la radio voire même la télé."