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Belle vie, cheveux naturels, habillement sexy, portable cher… L’incroyable vie des filles dites « branchées » ou VIP !

Rédigé par leral.net le Vendredi 18 Janvier 2013 à 11:54 | | 2 commentaire(s)|

Aujourd’hui la dégradation des mœurs a atteint une proportion inquiétante dans la société sénégalaise en pleines mutations. Certaines filles dites « branchées » ou VIP parcourent les boîtes, les endroits chics en tenues « sexy » à la recherche de gains faciles. La belle vie, les habits « sexy », « tekk deal » et « mbarane » rythment la vie de ces nymphes-là qui croquent la vie. Voulant marquer la différence avec les autres filles dites « correctes, ou modé », ces nymphes « branchées » ne soucient même pas de leur avenir, leur unique préoccupation, c’est le présent, les voies et moyens pour mener une belle vie avec les mains pleines de billets de banques. Reportage avec leral.net…


Belle vie, cheveux naturels, habillement sexy, portable cher… L’incroyable vie des filles dites « branchées » ou VIP !
Il est midi à Fass, dans une banlieue très proche de la grande agglomération de Dakar. A cette heure, les élèves sortent de leur établissement pour regagner leur demeure. Les étudiantes des instituts de formation, prennent d’assaut les bancs des maisons faisant face au grand canal d’évacuation des eaux usées. Dans ce quartier populaire où sévit la pauvreté, certaines se débrouillent tant bien que mal en tenant un petit commerce tandis que d’autres dites « branchées » aiment la belle vie malgré la précarité.

« Nous sommes une dizaine de filles à vivre dans la maison où il n’y a que des locataires. Dans l’une des familles, habitant la maison, il y a cinq filles de même mère et même père. Chacune des filles essaie tant bien que mal de gagner sa vie en pour aider mère maman. Seule la cadette incarne la fille branchée, elle est abonnée dans les boîtes de nuit et aime les habits « sexy » et s’amuse comme elle peut. témoigne une habitante de la maison.

A cette heure, la fille en question vient juste de se réveiller et réclame son petit déjeuner alors qu’il est midi passé.
« Une fille doit mener une belle vie et doit fréquenter les milieux chics. En tout cas, je ne souhaite pas mourir dans la pauvreté. Je profite de l’argent des hommes qui tombent sous mon charme. Je leur soutire de l’argent pour pouvoir m’acheter des habits de marque et mener une vie de fille branchées », confie la fille.

La fille n’a pas froid aux yeux et elle poursuit : « Je ne me soucie pas des autres, ce qui importe, c’est d’avoir les mains pleines de billets de banque pour acheter tout ce que je désire, cheveux naturels, portable dernier cri, aller au restaurant avec des copines pour manger de bonne chose. Je ne vais pas continuer à vivre dans la précarité comme mes sœurs ».

Ces pratiques assimilées à la prostitution déguisée !
Beaucoup de personnes estiment que ce que font ces filles dites « branchées », n’est rien d’autre que de la prostitution déguisée.
Notre randonnée nous a menés en plein cœur du quartier de Point-E à quelques encablures de l’université devant une structure de banque où les étudiants sont en rangs en train de percevoir tranquillement leur argent devant un guichet automatique. Ici la fatigue et la faim se lisent sur les visages. Des vendeuses de jus et d’eau fraîche prennent d’assaut les lieux pour proposer leurs produits. De temps en temps certains étudiants quittent leur rang pour acheter quelque chose à manger ou à boire.

Certains d’entre eux, les écouteurs collés aux oreilles, écoutent tranquillement de la musique. A cette heure de la matinée, la route menant à cette rue connait des embouteillages monstres du fait des travaux qu’on effectue aux abords de la route. Ces mêmes travaux ont crée des fuites d’eau rendant la situation beaucoup plus compliquée. Des klaxons à ne plus finir, troublent le calme apparent qui régnait sur les lieux. Des étudiantes ont accepté de nous parler.

« Je crois que c’est de la prostitution déguisée parce qu’en allant en boîte, en allant tous les jours faire du shopping, en voulant tous les jours s’habiller cher sans avoir les moyens ou travailler. Cela veut dire qu’elles s’offrent aux hommes. C’est une prostitution, c’est la raison pour laquelle qu’on doit éviter ces tendances de filles branchées qui consistent à faire le tour des boîtes de nuit et endroits très chics alors qu’on n’a pas les moyens. Cette forme est la pire des prostitutions parce que les filles qui font le trottoir s’affichent et s’affirment comme prostituées et on les reconnait comme telles. Cependant ces filles branchées ou VIP le font pour vivre au dessus de leurs moyens ou pour montrer aux gens qu’elles sont dans l’opulence alors qu’il en est rien », confie Ndeye Khady, une étudiante que nous avons trouvée dans les rangs devant une structure bancaire pour récupérer sa bourse.

Elle poursuit : « Je pense que le simple fait qu’on dise à une fille qu’elle est jet-setteuse ou VIP, renvoie à une fille libertine, qui fait ce qu’elle veut. Une fille doit avoir des limites dans la vie. Elle doit savoir ce qu’elle veut, ce qu’elle ne doit pas faire et là où mettre les pieds. Les filles doivent accepter tous les noms sauf jet-setteuse. Ces filles ne sont pas sur la bonne voie, ce qui les fait courir, c’est vivre dans le luxe, c’est le matériel, et l’argent. Je connais des filles qui sont instruites, qui ont fait l’école et s’donnent à ces pratiques. Elles s’habillent toujours « sexy » et elles passent tout leur temps dans les boîtes ou en ville pour faire ce qu’on appelle du « tekk deal », c'est-à-dire elles s’affichent avec des hommes aisés pour leur argent. Avec l’argent qu’elles soutirent aux hommes, elles concurrencent les autres filles en leur montrant qu’elles mettent des habits de valeur, et qu’elles fréquentent des endroits chics ».

Quant à Seydina Diagne, président du groupe initiative citoyenne, il avance : « Un jour, j’ai été abordé en ville par une fille qui était habillée très « sexy ». J’étais assis en train d’attendre sagement le bus. Au cours de notre discussion, elle m’a dit que son habillement, c’est juste pour attirer les hommes nantis qui, parfois l’invitent à prendre place à côté d’eux dans une voiture rutilante. Elle affirme que les hommes aisés préfèrent les filles branchées et non les modés ».

« Les filles branchées, c’est un engouement au niveau du Sénégal. Et ce qui favorise cette situation, c’est d’abord le manque d’éducation, le matériel parce que les filles sont très matérialistes et internet. Donc les filles qui n’ont pas les moyens d’avoir certains biens, sont obligées de sortir avec des hommes riches. Je ne peux pas concevoir une fille musulmane s’habiller de la sorte sous prétexte qu’elle doit être branchée. Je pense que l’habillement « sexy », un phénomène mondial mais elles doivent faire attention. Les gens ont acheté le diable et l’ont installé dans leurs maisons, c’est la télévision. Et si une fille ne s’habille pas « sexy », n’a pas de cheveux naturel et un portable chic elle est exclue du cercle des filles branchées », souligne Pape Thiaw.

« Jet-setteuses » ou VIP disposent des appartements privés !
Dans l’univers des filles dites « branchées », les « jet-setteuses » ou VIP disposent des appartements privés où elles se retrouvent entre elles pour faire la bamboula avec des hommes nantis ou célébrités.

« Je dispose d’un appartement que je partage avec des copines pour recevoir nos copains. Ce que nous voulons, c'est-à-dire porter des habits de marque, mener une belle vie, faire toujours du shopping, fêter nos anniversaires, organiser des dîners de classe », laisse entendre une fille qui se dit VIP, elle poursuit « quand on voit une fille branchée on la reconnait facilement à travers son comportement. Elle s’en fout de ce que les autres pensent, elle s’habille classe, à un portable de dernière génération, se déplace en taxi, fréquente des endroits chics et ne se sort pas avec n’importe qui ».

Pape DIA confidence mag avec Leral.net




1.Posté par Bachir le 18/01/2013 15:57 | Alerter
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Ahahhaaaaa je connais une fille qui habite thies grand standing. Je lui dédicace pour cet article......une pute à cheveux naturel .....lol

2.Posté par KarimbouNDAR le 18/01/2013 16:11 | Alerter
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Apres Mbathio et Miss Jongoma, attaquez-vous maintenant a El Malick (Facedakar) et a la chronique pretendument People de Dakaractu et Leral. Ces chroniques encouragent la debauche en exposant tous les jours de l'annee des filles de tres petite vertu (Adja Diallo, Adja Ndoye, et autres mannequins) qui sont pour la plupart des prostituees deguisees. Lorsqu'une fille 'ordinaire, de condition modeste va d'un homme a un autre, on la traite de pute, mais quand il s'agit des filles citees plus haut, on dit que ce sont des People, des Jet setteuses, vip, qui menent la belle vie, s'eclatent dans les boites. Quelle hypocrisie! Est ce que nos journaux en ligne seraient a ce point en manque de sujets interessants pour nous rabattre les "yeux" avec les photos de ces singes qui imitent une vie qui n'a rien a voir avec leur culture ou leur environnement economique reel. Que dans un contexte de marasme economique generalise des gens aient envie de s'evader, de 'rever les reves des autres', quoi de plus legitime. Mais de la a transformer les Almadies en Californie, mais en ne retenant de la Californie non la vertu du travail, mais seulement la fornication, cela me semble fort degradant du point de vue moral. Et qu'on n'accuse point l'argent sale des "liberaux" ou des toubabs de passage! Il existera toujours dans ce pays des filles et des garcons que l'argent ne saura jamais changer ou pousser a avoir des comportements moralement reprehensibles. La verite est que la presse en ligne a fait de ces filles des "heroines" (le mot est bon, la plupart sont accro a l'heroine) au mieux, au pire des modeles a suivre pour toute fille qui desire sortir de la misere sociale et de l'anonymat des quartiers populaires. Alors faites des efforts et arretez de nous parler de personnes dont la vie ne saurait en aucun cas servir d'exemple a la jeunesse car la plupart ne travaillent pas pour mener cette 'pretendue' belle vie qu'elles menent mais comptent sur le parasitisme pour vivre. En realite ce sont des vers de terre qui vivent de dechets, et plus la vie decharge ses dechets dans ces quartiers pretendus 'chic', plus les vers de terre s'engraissent. Evitons de faire des Almadies le centre du Senegal, car le poisson pourrit par la tete et comme on le sait, lorsque le centre est pourri, il contamine la peripherie.

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