Le Président Boni Yayi a présenté ce dimanche la liste de sa nouvelle équipe. Elle est composée de 26 membres comme la précédente, mais certaines personnalités politiques importantes ont quitté le gouvernement quant d’autres y font leur entrée. Le fait important demeure la suppression du poste de Premier ministre. Pour quelles raisons le Président béninois ne veut-il pas d’un Premier ministre ? Qui sont ces nouveaux membres du gouvernement ? Boni Yayi se dote d’une nouvelle équipe, renouvelée à 50%. Il se sépare néanmoins de trois de ses fidèles ministres nommés en 2006 : le Premier ministre Pascal Koupaki, Kogui N’Douro, le ministre chargé des Affaires présidentielles et Reckya Madougou, ministre de la Justice.
Le nouveau gouvernement, qui compte le même nombre de ministres que le précédent, comprend 5 femmes. De plus, trois ministères d’état sont créés. Au total, 13 membres du gouvernement précédent sont reconduits et il y a 13 nouveaux entrants dont 5 femmes et un nouveau ministre à la tête du ministère de la Défense, jusque-là conduit par le président lui-même. Iréné Agossa, membre des formations politiques qui soutiennent le Président, estime que « c’est un gouvernement d’hommes et de femmes de confiance du Président, tous membres de la majorité présidentielle ».
Le départ du Premier ministre Pascal Irénée Koupaki suscite la polémique, car il semblait très proche du Président. Selon des sources bien informées, Pascal Irénée Koupaki aurait présenté sa démission, car les relations entre lui et le chef de l’Etat s’étaient détériorées depuis qu’il est considéré comme un proche de l’homme d’affaires béninois, Patrice Talon, poursuivi pour tentative de coup d’Etat et d’empoisonnement de Boni Yayi.
Son départ faisait l’objet de rumeur depuis plusieurs mois. Par ailleurs, au Bénin, le poste de Premier ministre n’est pas prévu par la Constitution qui a institué un régime présidentiel dans lequel le président de la République est à la fois chef de l’Etat et chef du gouvernement. La mise en place de ce nouveau gouvernement redéfinit les priorités de l’Etat, à savoir la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la question des personnes handicapées ainsi que l’insertion des jeunes et la gestion du changement climatique.
Le nouveau gouvernement, qui compte le même nombre de ministres que le précédent, comprend 5 femmes. De plus, trois ministères d’état sont créés. Au total, 13 membres du gouvernement précédent sont reconduits et il y a 13 nouveaux entrants dont 5 femmes et un nouveau ministre à la tête du ministère de la Défense, jusque-là conduit par le président lui-même. Iréné Agossa, membre des formations politiques qui soutiennent le Président, estime que « c’est un gouvernement d’hommes et de femmes de confiance du Président, tous membres de la majorité présidentielle ».
Le départ du Premier ministre Pascal Irénée Koupaki suscite la polémique, car il semblait très proche du Président. Selon des sources bien informées, Pascal Irénée Koupaki aurait présenté sa démission, car les relations entre lui et le chef de l’Etat s’étaient détériorées depuis qu’il est considéré comme un proche de l’homme d’affaires béninois, Patrice Talon, poursuivi pour tentative de coup d’Etat et d’empoisonnement de Boni Yayi.
Son départ faisait l’objet de rumeur depuis plusieurs mois. Par ailleurs, au Bénin, le poste de Premier ministre n’est pas prévu par la Constitution qui a institué un régime présidentiel dans lequel le président de la République est à la fois chef de l’Etat et chef du gouvernement. La mise en place de ce nouveau gouvernement redéfinit les priorités de l’Etat, à savoir la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la question des personnes handicapées ainsi que l’insertion des jeunes et la gestion du changement climatique.