Cette situation peu commode et impopulaire ne saurait perdurer si Macky Sall, élu par les Sénégalais, veut atteindre ses objectifs en mettant en marche son programme «Yoonu Yokkute» qui l’a mené au pouvoir.
Militent-ils (les alliés) pour la concrétisation de ce programme très ambitieux qui devrait, selon son contenu en tout cas, sortir notre pays de cette situation catastrophique qui fait douter ceux-là qui avaient eu confiance au Président Sall ? Voilà la question que des responsables de l’APR au plus haut niveau ne cessent de poser. Une interrogation légitime, car certaines démarches de certains leaders font croire que l’opposition de demain ne semble pas adopter cette trouvaille du Président de l’APR qui sera demain comptable devant le peuple sénégalais.
Le courage politique d’ Idrissa Seck
Certains partis membres de Benno Bokk Yakaar doivent suivre le chemin d’ Idrissa Seck en déclarant affichant clairement leur position. Soit on est dedans ou on ne l’ait pas.
Il y a lieu de saluer le courage politique d’ Idrissa Seck. Un des rares leaders de parti, pour ne pas dire le seul, à avoir refusé d’être aux côtés du Président, pour ne pas l’encombrer et définir clairement sa position. Soit on est avec lui ou on ne l’ait pas. Malheureusement, on a l’impression que certains leaders ou responsables de parti ne sont avec le pouvoir que pour se doter de privilèges qui leur permettent de se tracer une nouvelle trajectoire politique.
Cette posture fait que Macky n’a pas un grand espace pour se mouvoir, à cause de son pouvoir confisqué par sa largesse. Car ne voulant pas être le responsable de l’éclatement d’un groupe de professionnels de la politique qui s’appelle « Benno Bokk Yakaar. »
Il y a lieu d’ailleurs de souligner que Macky Sall qui a été appelé à diriger ce pays suscitait beaucoup d’espoir, car ce peuple s’attendait et s’attend toujours à une rupture dans la manière de gérer ce pays. Mais il serait difficile d’apporter cette rupture, car il a choisi de cheminer avec des gens qui sont là depuis plus de 40 ans (Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho, Aminata Tall, Amadou Makhtar Mbow)... Et la rupture voudrait qu’il vienne avec de nouvelles personnes ou alors que ces leaders lui proposent de jeunes cadres comme lui pour conduire le Sénégal vers une nouvelle destination souhaitée par les populations.
Conséquence, à chaque conseil des ministres, on ne fait que déterrer de vieux dossiers comme c’est le cas avec le projet des « Navétanes « évoqué en conseil des ministres extraordinaire tenu à la veille de l’arrivée d’Obama au Sénégal. Un dossier vieux de quarante ans et qui n’a aucune pertinence, tant dans son contenu que dans sa forme, pour créer des emplois.
Voilà autant de dossiers ficelés par les socialistes, il y a quinze ans et réchauffés par Macky Sall.
Sur le plan politique, c’est le même constat. Les activités de l’APR sont réduites. Son appareil est paralysé. Le parti ne mobilise plus faute de repères . Tous les responsables du parti ou presque qui ont un bonbon sous la langue se sont tus et ne sont plus en contact avec leur base au moment où les autres se forgent un chemin en utilisant leur position dans le gouvernement. On appelle cela en langage politique : caser des militants.
Des lobbies au cœur de la République de Macky
Ce n’est pas seulement, les hommes politiques qui ceinturent le Président de la République. A cela s’ajoute les lobbyistes qui l’entourent et qui le poussent à prendre des décisions qui vont dans le sens de satisfaire leurs besoins, c'est-à-dire leurs affaires. C’est là d’ailleurs où il faut situer la guerre autour du sucre, de la farine entres autres. Une situation qui crée une crise au sommet de l’Etat. L’on comprend ainsi aisément pourquoi Diagna Ndiaye a été associé dans la gestion du pouvoir. Suivez mon regard.
Conséquences de cette présence des affairistes au pouvoir : cacophonie, décision impopulaire, hors sujet…pris par le Président au détriment des sujets qui préoccupent les sénégalais.
Cette situation est d’ailleurs le prolongement de l’affaire de la candidature au CIO. Une affaire très ordinaire entre deux affairistes qui ont pris en otage le Président et la République.
Il est d’ailleurs inadmissible qu’une question de postes au CIO par exemple qui ne rapporte rien au Sénégal puisse créer un malaise au sommet de l’Etat au moment ou tout les clignotants sont au rouge. La faute aussi à Macky Sall qui s’est entouré, on ne sait pourquoi, de gens qui ne sont là que pour leur propre business.
La société civile pas trop civile
A cela s’ajoute la société dite civile. Elle aussi est devenue inexistante et cette posture donne raison aux libéraux alors au pouvoir qui disaient que celle-ci est un appareil politique qui refuse de se dévoiler. Aujourd’hui, depuis qu’elle a été casée par Macky Sall, elle a disparu. Suivez mon regard. On ne l’entend plus contrairement à certains mouvements citoyens comme le M23.
Je suis d’accord avec ceux qui pensent que Macky Sall doit choisir « ses hommes» pour que les choses changent et de s’offrir les pleins pouvoirs pour diriger le pays. Nous ne sommes pas dans un pays qui sort d’une crise ou il est question de partage du pouvoir ou de gouvernement d’union national.
Il est donc temps de changer de démarche et de retenir qu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs. A bon entendeur…
Sambou BIAGUI
DG Goupe 7MEDIA
Administrateur du site derniereminute.sn
Militent-ils (les alliés) pour la concrétisation de ce programme très ambitieux qui devrait, selon son contenu en tout cas, sortir notre pays de cette situation catastrophique qui fait douter ceux-là qui avaient eu confiance au Président Sall ? Voilà la question que des responsables de l’APR au plus haut niveau ne cessent de poser. Une interrogation légitime, car certaines démarches de certains leaders font croire que l’opposition de demain ne semble pas adopter cette trouvaille du Président de l’APR qui sera demain comptable devant le peuple sénégalais.
Le courage politique d’ Idrissa Seck
Certains partis membres de Benno Bokk Yakaar doivent suivre le chemin d’ Idrissa Seck en déclarant affichant clairement leur position. Soit on est dedans ou on ne l’ait pas.
Il y a lieu de saluer le courage politique d’ Idrissa Seck. Un des rares leaders de parti, pour ne pas dire le seul, à avoir refusé d’être aux côtés du Président, pour ne pas l’encombrer et définir clairement sa position. Soit on est avec lui ou on ne l’ait pas. Malheureusement, on a l’impression que certains leaders ou responsables de parti ne sont avec le pouvoir que pour se doter de privilèges qui leur permettent de se tracer une nouvelle trajectoire politique.
Cette posture fait que Macky n’a pas un grand espace pour se mouvoir, à cause de son pouvoir confisqué par sa largesse. Car ne voulant pas être le responsable de l’éclatement d’un groupe de professionnels de la politique qui s’appelle « Benno Bokk Yakaar. »
Il y a lieu d’ailleurs de souligner que Macky Sall qui a été appelé à diriger ce pays suscitait beaucoup d’espoir, car ce peuple s’attendait et s’attend toujours à une rupture dans la manière de gérer ce pays. Mais il serait difficile d’apporter cette rupture, car il a choisi de cheminer avec des gens qui sont là depuis plus de 40 ans (Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho, Aminata Tall, Amadou Makhtar Mbow)... Et la rupture voudrait qu’il vienne avec de nouvelles personnes ou alors que ces leaders lui proposent de jeunes cadres comme lui pour conduire le Sénégal vers une nouvelle destination souhaitée par les populations.
Conséquence, à chaque conseil des ministres, on ne fait que déterrer de vieux dossiers comme c’est le cas avec le projet des « Navétanes « évoqué en conseil des ministres extraordinaire tenu à la veille de l’arrivée d’Obama au Sénégal. Un dossier vieux de quarante ans et qui n’a aucune pertinence, tant dans son contenu que dans sa forme, pour créer des emplois.
Voilà autant de dossiers ficelés par les socialistes, il y a quinze ans et réchauffés par Macky Sall.
Sur le plan politique, c’est le même constat. Les activités de l’APR sont réduites. Son appareil est paralysé. Le parti ne mobilise plus faute de repères . Tous les responsables du parti ou presque qui ont un bonbon sous la langue se sont tus et ne sont plus en contact avec leur base au moment où les autres se forgent un chemin en utilisant leur position dans le gouvernement. On appelle cela en langage politique : caser des militants.
Des lobbies au cœur de la République de Macky
Ce n’est pas seulement, les hommes politiques qui ceinturent le Président de la République. A cela s’ajoute les lobbyistes qui l’entourent et qui le poussent à prendre des décisions qui vont dans le sens de satisfaire leurs besoins, c'est-à-dire leurs affaires. C’est là d’ailleurs où il faut situer la guerre autour du sucre, de la farine entres autres. Une situation qui crée une crise au sommet de l’Etat. L’on comprend ainsi aisément pourquoi Diagna Ndiaye a été associé dans la gestion du pouvoir. Suivez mon regard.
Conséquences de cette présence des affairistes au pouvoir : cacophonie, décision impopulaire, hors sujet…pris par le Président au détriment des sujets qui préoccupent les sénégalais.
Cette situation est d’ailleurs le prolongement de l’affaire de la candidature au CIO. Une affaire très ordinaire entre deux affairistes qui ont pris en otage le Président et la République.
Il est d’ailleurs inadmissible qu’une question de postes au CIO par exemple qui ne rapporte rien au Sénégal puisse créer un malaise au sommet de l’Etat au moment ou tout les clignotants sont au rouge. La faute aussi à Macky Sall qui s’est entouré, on ne sait pourquoi, de gens qui ne sont là que pour leur propre business.
La société civile pas trop civile
A cela s’ajoute la société dite civile. Elle aussi est devenue inexistante et cette posture donne raison aux libéraux alors au pouvoir qui disaient que celle-ci est un appareil politique qui refuse de se dévoiler. Aujourd’hui, depuis qu’elle a été casée par Macky Sall, elle a disparu. Suivez mon regard. On ne l’entend plus contrairement à certains mouvements citoyens comme le M23.
Je suis d’accord avec ceux qui pensent que Macky Sall doit choisir « ses hommes» pour que les choses changent et de s’offrir les pleins pouvoirs pour diriger le pays. Nous ne sommes pas dans un pays qui sort d’une crise ou il est question de partage du pouvoir ou de gouvernement d’union national.
Il est donc temps de changer de démarche et de retenir qu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs. A bon entendeur…
Sambou BIAGUI
DG Goupe 7MEDIA
Administrateur du site derniereminute.sn