Les faits remontent en février 2008, lorsque A. F. fait connaissance avec Baboucar Badji via le net. Après quelques semaines de fréquentations au domicile de A F, le sieur baboucar badji déclare à ce dernier grand fan de youssou ndour qu’il était un collaborateur de jololi et qu’il pouvait l’aider lui et ses copains à participer au grand bal de Bercy qu’organisait le leader du super étoile. Pour mieux ferrer ces jeunes victimes de leur naïveté, Baboucar Badji demande à A F et ses amis de lui donner leurs passeports et qu’une fois qu’il les donnera les visas, hébergements hôtels, et tickets d’entrée au Bercy, ils pourront lui rémunérer .Conquis A F et deux de ses amis acceptent l’offre du sieur Badji.
C’est ainsi qu’après deux semaines d’attentes, Baboucar Badji se pointe au domicile d’A F, afin de leur montrer des soi-disant visas. « Très rusé, le malfrat est venu chez nous muni de trois (visa shengen) et pour mieux nous berner il avait apporté un appareil laser qui disait il devait seulement servir à l’authenticité de ces documents »déclare AF
Apres avoir fait croire à A F et compagnie qu’’il ne restait que la rémunération et l’achat des billets d’avions, Baboucar Badji incita ces victimes à se dépêcher car il devait solder ses amis qui l’ont aidé à l’obtention de ces documents.
Baignant dans l’euphorie d’une participation à la plus grande manifestation de la diaspora sénégalaise, A F et sa bande déboursent plus de 4millions pour le règlement de la dette et l’achat des billets. Estimant cette somme trop faible, Baboucar Badji récupère les documents de voyage et réclama 2millions de plus .Ce fut le début du cauchemar de ces jeunes. N’ayant plus de ressources pour payer les deux millions qui restaient A f et ces amis trouvèrent un
arrangement avec le malfrat.
Le compromis fut de lui payer les deux millions restant une fois de retour au Sénégal et nous avions comme garant nos parents, dira A F.
Conquis et ne se méfiant pas du sieur Baboucar Badji, les malheureux candidats au Bercy de 2008 virent leur rêve tourner en cauchemar.
A F de déclarer « à dix jours du Bercy, Baboucar Badji nous a appelé pour que l’on lui délivre chacun 300.000 FCFA pour l’achat des billets, chose qui ne sait pas fait attendre, et l’on a vite déboursé la somme demandé »
Apres les avoir apporté des billets où l’on a mentionné leurs noms, il leur indiqua que le samedi 29 avril 2008 sera le jour du départ et qu’au matin il viendrait récupérer l’argent tôt le matin afin d’aller à jololi régler les badges de participants. Ne se doutant de rien, A F et ses amis acceptent la condition du malfrat et se mirent à préparer leurs bagages afin de participer au grand bal.
Samedi vers 11H, Baboucar Badji se pointa comme d’habitude avec une voiture blanche au domicile de ces victimes, après les avoir mis dans l’ambiance du Bercy, il récupéra l’argent et les billets d’avions que détenaient AF et compagnie, afin d’aller à Jololi percevoir et venir livrer vers 17H les badges qui serviraient à la participation à la mythique salle de Bercy.
Naïfs ces jeunes gens crurent aux déclarations du malfrat Badji, et le laissèrent filer avec plus 4.300.000 FCFA.
Attendant avec impatience l’arrivée de Baboucar Badji qui ne faussait jamais de rendez vous, AF et ses amis firent leurs valises. A 17h30, dira A F « nous avons essayé de le joindre mais hélas son portable qui fonctionnait même tard dans la nuit, était en boite vocale, pris de sueurs et paniques, mes camarades et moi tentèrent vainement de l’appeler tout le restant de la journée à l’appeler mais sans succès »
C’est à cet instant que nos malheureux candidats au Bercy ont compris qu’ils ont été victimes d’une arnaque et ont vite fait de filer vers l’aéroport pour donner leurs numéros de passeports au cas où d’autres personnes venaient à leur place.
Chose faite, ils rentrèrent bredouilles chez eux pour aller déposer une plainte à la division des investigations criminelles, pour une enquête qui n’a toujours pas porté ses fruits. Malgré l’audition cinq mois après du chauffeur de Baboucar Badji qui une fois devant les enquêteurs a déclaré n’être qu’un taximan qui faisait la course du malfrat qu’il le prenait chaque fois dans leur garage.
Sachant qu’il leur sera très difficile de retrouver ce malfrat de Baboucar Badji, A F et compagnie s’en remirent au tout puissant et ont senti la nécessité de prévenir les sénégalais de faire très attention à l’aube de Bercy 2010 en informant Tukki.net de leurs mésaventures, qu’ils ne souhaitent pas voir se répéter.
A F « nom d’emprunt »
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