L’événement est mémorable. Bercy, ce «Grand Bal» qui draine tant de monde, après un sevrage de 3 ans, se veut inoubliable pour l’édition 2013. Venus de partout, fans et sympathisants de Youssou Ndour ont rallié la belle ville de Paris pour danser au rythme du Mbalax. Les artistes invités aussi. Ce soir, Youssou promet de faire vibrer la célèbre Salle de Bercy. Ce sera le show. 30 morceaux sont prévus. Et «You» promet de faire mal. En séance de répétition, hier vendredi, au «Studio Bleu» de Paris, le chanteur, dans sa veste cendre assortie d’un manteau noir, a donné un avant-goût de ce qui se jouera ce samedi 12 octobre 2013. Après avoir chauffé Bruxelles, Youssou Ndour et son orchestre vont réchauffer la température glaciale de Paris. Ses fans qui ont fait le déplacement ne demandent que ça. Et-ce qu’il ressent en voyant le public l’acclamer à Bercy, il l’a confié hier. C’est, dit-il, «beaucoup de bonheur». Selon lui : «C’est très fort et je ne trouve pas les mots pour exprimer ce que je ressens. On donne certes quelque chose au public, mais ce qu’il nous donne vaut de l’or.» A ceux qui disaient que la politique ne va pas avec l’art, il dit: «C’est faux.» La preuve : «Je pense que c’est la première fois que, 15 jours avant Bercy, on nous signale qu’il n’y a avait plus de place, c’est tout à mon honneur, je remercie les gens.»
«Dès fois, trop d’invités cassent le Bercy»
Bien avant qu’il ne rejoigne son orchestre dans le studio, le chanteur a répondu à quelques questions. Sur le choix du répertoire, il a expliqué comment il a été fait. «Ça a été facile d’avoir 70% du répertoire. Maintenant, je laisse toujours 20% voire 30% pour les musiciens qui ont toujours leur mot à dire.» Parfois, explique-t-il de sa voix rauque : «Certains font des propositions. On en discute, on fait des propositions. On tire les potentiels du morceau, on le teste et si ça passe, on le garde.» Pour ce qui est de la probable présence des artistes internationaux, il s’est voulu précis : «Ça dépend de ce qu’on appelle le niveau international. Beaucoup de gens disent vouloir vivre le «Grand Bal» de Bercy avec le «Super Etoile» et Youssou Ndour, on a besoin de vivre le répertoire de Youssou Ndour. Dès fois, trop d’invités cassent le Bercy. Avec l’expérience, on a pu gérer tout ça.» Pour lui : «Il y a des gens qui symbolisent des choses importantes, qui ont beaucoup de sens par rapport à ce que j’incarne. Vous savez, avec ma vision sur l’Afrique, j’essaie de faire parler l’Afrique d’une seule et vive voix. Le concept de ce concert tourne autour de «New Africa», cette démarche que j’ai lancée. Les gens y adhèrent et la présence de Sékouba Bambino veut dire quelque chose. Ça va tourner autour de ça. C’est nous dans nous.» Estimant que «son rôle a toujours été celui d’un passeur, celui de quelqu’un qui partage», il a fait savoir que «de grands artistes sénégalais sont invités». Et : «C’est pour leur tracer le chemin.»
L'Observateur
«Dès fois, trop d’invités cassent le Bercy»
Bien avant qu’il ne rejoigne son orchestre dans le studio, le chanteur a répondu à quelques questions. Sur le choix du répertoire, il a expliqué comment il a été fait. «Ça a été facile d’avoir 70% du répertoire. Maintenant, je laisse toujours 20% voire 30% pour les musiciens qui ont toujours leur mot à dire.» Parfois, explique-t-il de sa voix rauque : «Certains font des propositions. On en discute, on fait des propositions. On tire les potentiels du morceau, on le teste et si ça passe, on le garde.» Pour ce qui est de la probable présence des artistes internationaux, il s’est voulu précis : «Ça dépend de ce qu’on appelle le niveau international. Beaucoup de gens disent vouloir vivre le «Grand Bal» de Bercy avec le «Super Etoile» et Youssou Ndour, on a besoin de vivre le répertoire de Youssou Ndour. Dès fois, trop d’invités cassent le Bercy. Avec l’expérience, on a pu gérer tout ça.» Pour lui : «Il y a des gens qui symbolisent des choses importantes, qui ont beaucoup de sens par rapport à ce que j’incarne. Vous savez, avec ma vision sur l’Afrique, j’essaie de faire parler l’Afrique d’une seule et vive voix. Le concept de ce concert tourne autour de «New Africa», cette démarche que j’ai lancée. Les gens y adhèrent et la présence de Sékouba Bambino veut dire quelque chose. Ça va tourner autour de ça. C’est nous dans nous.» Estimant que «son rôle a toujours été celui d’un passeur, celui de quelqu’un qui partage», il a fait savoir que «de grands artistes sénégalais sont invités». Et : «C’est pour leur tracer le chemin.»
L'Observateur