Non contente d’être l’ar­tiste fémi­nine qui a reçu le plus de nomi­na­tions aux Gram­mys dans l’his­toire de la musique, Beyoncé vise­rait-elle l’Os­car ? C’est en tout cas la ques­tion qui brûle toutes les lèvres depuis l’an­nonce de son projet ciné­ma­to­gra­phique. En effet, la chan­teuse, épouse de Jay-Z et mère de Blue Ivy, n’ayant jamais reçu la statuette pour ses rôles (non mémo­rables) dans La Panthère Rose ou encore Dream­girls, aurait commencé l’écri­ture de son premier film dont elle se réser­ve­rait le rôle prin­ci­pal. Du lourd, du sur-mesure, de l’os­ca­ri­sable même, puisqu’elle incar­nera la Vénus hotten­tote, Saartjie « Sarah » Baart­man, cette esclave sud-afri­caine qui fut exhi­bée comme une bête de foire dans plusieurs villes d’Eu­rope au début du 19e siècle, dont la morpho­lo­gie était consi­dé­rée comme spec­ta­cu­laire, et qui a déjà fait l’objet d’un film en France en 2010, l’ex­cellent Vénus Noire d’Abdel­la­tif Kechiche.

Pour mettre toutes les chances de son côté d’en­fin décro­cher la timbale du 7e Art, l’ex-Destiny Child aurait recruté une équipe de coachs d’ac­teurs et scéna­ristes, et commencé à se docu­men­ter sur le calvaire de cette femme, symbole histo­rique de l’ex­ploi­ta­tion des Noirs. Ambi­tieuse (ou coura­geuse, c’est selon…), Beyoncé sera-t-elle enfin prise au sérieux par Holly­wood ? Affaire à suivre…

gala.fr