Les juges soupçonnent M. Obiang junior, dit " TNO ", de détournement de fonds publics, de blanchiment, d'abus de biens sociaux et d'abus de confiance.
Ils ont refusé de lever la saisie des quatorze véhicules de luxe effectuée en octobre 2011, quatre mois avant la spectaculaire perquisition de l'hôtel particulier de l'avenue Foch, l'une des résidences françaises de M. Obiang. MM. Le Loire et Grouman disposent déjà d'indices suffisants pour considérer que l'ensemble de ces véhicules, qui valent plus de 5 millions d'euros, ont été acquis au moyen de détournement de fonds.
ARGENT PUBLIC DÉTOURNÉ
Parallèlement, le département de la justice américain a produit le 11 juin de nouveaux éléments à l'appui de sa plainte contre Teodorin Nguema Obiang. Selon ce document, il aurait notamment détourné des dizaines de millions de dollars d'argent public en gonflant le montant de contrats de construction. En dix ans, il aurait dépensé 300 millions de dollars (près de 246 millions d'euros) sur quatre continents, un montant hors de proportion avec les bénéfices que sont supposés dégager les deux compagnies forestières qu'il possède.
Par ailleurs, l'Unesco devrait décerner, mardi 17 juillet, le très controversé Prix Obiang (du nom du président de Guinée équatoriale) pour la recherche scientifique, doté de 3 millions de dollars. Pour tenter d'étouffer la polémique, son nom a été changé en prix Unesco-Guinée équatoriale. La France a voté contre cette résolution et selon nos informations sera absente de la cérémonie ainsi que les autres pays européens représentés à l'Unesco.
Ils ont refusé de lever la saisie des quatorze véhicules de luxe effectuée en octobre 2011, quatre mois avant la spectaculaire perquisition de l'hôtel particulier de l'avenue Foch, l'une des résidences françaises de M. Obiang. MM. Le Loire et Grouman disposent déjà d'indices suffisants pour considérer que l'ensemble de ces véhicules, qui valent plus de 5 millions d'euros, ont été acquis au moyen de détournement de fonds.
ARGENT PUBLIC DÉTOURNÉ
Parallèlement, le département de la justice américain a produit le 11 juin de nouveaux éléments à l'appui de sa plainte contre Teodorin Nguema Obiang. Selon ce document, il aurait notamment détourné des dizaines de millions de dollars d'argent public en gonflant le montant de contrats de construction. En dix ans, il aurait dépensé 300 millions de dollars (près de 246 millions d'euros) sur quatre continents, un montant hors de proportion avec les bénéfices que sont supposés dégager les deux compagnies forestières qu'il possède.
Par ailleurs, l'Unesco devrait décerner, mardi 17 juillet, le très controversé Prix Obiang (du nom du président de Guinée équatoriale) pour la recherche scientifique, doté de 3 millions de dollars. Pour tenter d'étouffer la polémique, son nom a été changé en prix Unesco-Guinée équatoriale. La France a voté contre cette résolution et selon nos informations sera absente de la cérémonie ainsi que les autres pays européens représentés à l'Unesco.